Chapitre 2

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                   "Avant le jour de sa mort personne ne sait exactement son courage" Jean Anouilh

Il était de retour dans cette grande ville pleine de béton le cœur battant à tout rompre. Il venait de se cogner contre quelque chose qui dans un flash, mourut devant ses yeux. Puis il se souvint avoir empoigné un sabre pour attaquer quelque chose, mais en vain. Au dernier moment quelqu'un surgissait de l'ombre pour frapper son assaillant. Se réveillant dans un cri, Max se redressa précipitamment pour regarder autour de lui. Rien. Seul restait de son rêve cette drôle de fleur imprimée sur sa rétine qui commençait déjà à s'estomper.

Se levant, il passa une tenue traditionnelle du Rukongai puis descendit rejoindre ses hôtes.

Un soleil éclatant comme le précédent vint lui caresser le visage.

-Bonjour Mr Risekime, vous avez bien dormi ? Demanda poliment Mme Shi en tenant une pile de couverts et d'assiettes.

-Bonjour Madame, dit le jeune homme en s'inclinant. Laissez-moi vous aider.

Sans que son interlocutrice puisse protester, il avait déjà saisi les ustensiles et aida la vieille dame à mettre la table pour sa tribu.

-Vous n'étiez pas obligé vous savez, dit gênée celle-ci

-Rien de plus normal allons, vous m'offrez le gîte depuis 1 soirée.

Voyant la mine embarrassée de son hôte, le jeune homme l'interrogea.

-Tout va bien ?

-Disons que vous avez dormi plus que vous ne le pensez ...

-Comment cela ?

-Vous êtes allez-vous coucher il y de cela 3 jours précisément

Les yeux tout ronds, le jeune homme resta coi.

-Mais ne vous inquiétez pas, il est normal pour les nouveaux arrivants de dormir plus que la moyenne lors de leur première nuit.

-Veuillez m'excuser !

-Il n'y a pas de mal.

Leur discussion fut interrompue par des bruits de cavalcade dans les escaliers qui firent trembler tout l'édifice.

Les 2 adultes se retournant, Max vit horrifié les 6 « enfants » du couple arrivés en trombe dans le salon.

« MANGER ! »

En le voyant debout l'air grave sur le visage, les enfants s'arrêtèrent pour l'observer comme s'ils avaient vu la 8e merveille du monde. Tous non, Azu ne ralentit pas et se jeta sur lui. Attrapant la gamine dans les bras et reculant sous l'impact, le jeune homme faillit tomber.

-T'es réveillé Mr !

-Oui on dirait bien, dit-il gêné, comment vas-tu ? Il la reposa au sol et lui frictionna gentiment ses blonds cheveux mi-long.

-Moi ça va, et vous Mr ? La tenue vous va très bien en tout cas, dit-elle tout sourire, ses yeux bleu lagon rieur pointés sur lui.

-Merci et ne m'appelle pas Mr veux-tu ?

-Et comment je vous appelle alors ? Dit-elle intriguée.

-Tu peux m'appeler Max.

-D'accord Max, je vois que vous avez recouvré une partie de la mémoire.

Alors que le dialogue aurait encore pu durer longtemps, madame Shi pris Azu dans ses bras et la déposa sur la chaise qui l'attendait de même que son repas.

Se joignant au joyeux petit groupe, Max prit son repas avec les enfants et la vieille dame. Il apprit que son mari était au travail toutes les journées afin de faire vivre la « grande famille ».

Quand vient le PrintempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant