Consentement et desespoir

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En une fraction de seconde, une force inconnu se frotte à moi. Des bras enveloppent ma tailles, et mes pieds ne touchent plus le sol.
La pluie continue, et des petites gouttelettes tombés du ciel grisé viennent se mélanger à mes larmes.
Figée, je ne bouge pas.
J'en suis incapable.
Mes membres ne m'appartiennent plus, ils sont comme paralysés par la peur. Soudain, un déclic.
Mes yeux s'ouvrent à un tel point que j'ai l'impression qu'ils vont sortir de leurs orbites.
Je réalise enfin, ce qu'il m'arrive.
Je suis plaqué contre le mur d'une ruelle sombre.
Mon corps frotte de bas en haut contre le mur.
La peau de ma joue s'écorche.
Mon intimité est pénétré, j'ai mal.
Le sang coule le long de mes cuisses, mais je ne bouge pas,
C'est trop tard.
Il gémit, je pleure.
Il remue contre moi, je suis figée.
Il a finit, je ferme les yeux.
Il me lâche, je tombe à genoux.
Il s'en va, je reste à terre.
Mon corps tombe en arrière. Je ne peux le retenir.
Je ne suis plus maître de mon corps.
Mon regard est figé sur le ciel noir.
La pluie redouble. Je veux me mettre à l'abri.
Je n'arrive toujours pas à bouger.
Mon corps est souillé.
Mon âme est bafouée.
Je suis sale.
Ma peine est colossale.
C'est fini,
Mais mon cauchemar ne fait que commencer depuis cette nuit.

lames et larmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant