三十四 (!)

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PDV de Minghao :

J'avais mis plusieurs jours à me remettre de ma découverte dans la chambre de Junhui. Et malheureusement, je n'avais pas eu le courage de lui en parler, beaucoup trop choqué.

Je voulais tellement croire que Jun n'était pas capable de faire ça, mais j'avais les preuves sous les yeux. J'étais devenu un monstre d'avoir pu lui faire devenir comme cela.

Je n'osai plus le regarder dans le blanc des yeux.

Rien.

J'étais tétanisée par ma grosse connerie.

Junhui avait sûrement remarqué mon changement de comportement envers lui, ne me cachant pas tellement là-dessus.

Nous avions perdu nos petits moments intimes, plus d'étreintes, plus de baisers. Plus de discussion, plus de sorties, plus de regard.

Rien.

J'avais l'impression que nous étions à un fil de la rupture, ou d'une sérieuse dispute qui n'allait sûrement pas passer cette fois-ci.

Les seuls moments que nous partagions encore, s'étaient nos ébats sexuels.

Et pour la première fois, depuis que nous nous sommes « mis ensemble », j'avais décidé de retirer ce foutu bandeau, me servant au départ à ne pas voir Junhui, me permettant de pouvoir imaginer Soonyoung en tant normal à sa place.

Mais cela fessait maintenant un moment que j'avais perdu mes sentiments pour mon leader, alors il ne m'était de plus aucune utilité, bien que je n'avais toujours rien dit à Junhui à ce sujet, je n'osai plus. Il fallait que je reste néanmoins silencieux.

Il avait trouvé cela étrange d'ailleurs que je réclame de l'enlever. Mais comme dit précédemment, nous ne communiquions plus, alors l'affaire était rapidement réglée.

Comme actuellement, nous étions pendant l'une de nos nombreuses scènes « d'amour », devenant de plus en plus fréquentes par ailleurs, je ne savais nullement pourquoi, mais nous avions développé une libido particulièrement intense en ce moment, ce qui étrangement m'affectai beaucoup émotionnellement parlant, je devenais vide de cette relation.

Je me fis rapidement sortir de mes pensées, coupé par un engin plutôt volumineux, forçant l'entrée de mon orifice.

Nous venions à peine de finir les préliminaires, alors c'est aussi doucement que ce que je n'avais jamais pu lui faire, que Junhui me pénétra lentement, retenant un long soupir d'aise à la sensation de mon corps quelque peu élargi ces derniers temps.

Je basculai automatiquement ma tête en arrière, sous le plaisir déjà naissant de cette sensation si jouissif d'être rempli de toute part.

Mes jambes s'écartèrent machinalement, laissant donc plus de place à Jun, qui continua de se fondre en moi.

Je me mordrai la lèvre inférieure, presque à sang pour ne pas gémir, pour une raison totalement inconnue aussi, je devenais de plus en plus mal à l'aise avec lui, au point où même dans ce genre de situation, je n'arrivai plus à être moi-même, me retenant de tout.

Mais je n'étais clairement pas le plus à plaindre de la situation, vu que Junhui était comme cela depuis le début de cette relation plus qu'empoisonnée.

Enfin entièrement en moi, sachant que j'étais assez préparé, il n'attendit pas plus longtemps et commença ses lents va et vient en moi, fermant les yeux à chaque poussée sous le plaisir, les jambes aussi tremblantes que les miennes.

Maintenant qu'il me connaissait sur le bout des doigts, il savait aussi parfaitement mes points sensibles, afin de me faire monter instantanément au septième ciel, bien que ce ne soit pas le cas pour moi, alors il en jouait, et me fessait languir pour tenir le plus longtemps possible.

Chaque poussée avait pour effet d'accentuer la pression de mes dents sur ma lèvre qui n'avait rien demandé, ce que Junhui remarqua enfin au final. Venant chastement et de façon superficielle, m'embrasser pour stopper les morsures sur ma lèvre.

Ses coups de bassins devenaient maintenant des coups de butoir, frôlant à chaque fois ma prostate pour faire durer le plaisir de chacun.

Je n'arrivai, malgré moi, plus à retenir mes gémissements, ils sortirent si fort de ma bouche, que l'on aurait pu qualifier cela d'un doublage de film érotique, bien que je ne surjouai pas mon plaisir montant à une vitesse fulgurante.

Quand enfin, Jun toucha mon point si sensible, qui m'en fessait perdre les cordes vocales. Je me crispai instantanément, lâchant un couinement plus fort que tout les autres précédents, ce qui poussa Jun à marteler cet endroit.

Mes gémissements n'étaient même plus espacés entre eux, impossible pour moi de me retenir de quelconque bruits sortant de ma bouche.

- A-Ah~! P-Plus...! Criai-je entre deux coups de butoir frénétiques.

Il s'exécuta donc, s'enfonçant au plus profond de mon être qui était déjà près à tomber dans le précipice de la luxure.

Mais alors que mon plaisir me fessait perdre la tête, je ne pus m'empêcher, dans un énième coup en pleine prostate, passer mes bras autour de sa nuque, rapprochant un peu son corps du mien. Jusqu'au moment, où le coup ultime arriva pour moi, je me crispai comme jamais ne le fut auparavant, avant de jouir entre nos deux torses.

- J-Juuuuun...~!

Alors que j'étais en train de finir de me déverser sur mon torse, Junhui stoppa tout mouvement, ce qui m'interpella. J'ouvris finalement les yeux après quelques secondes, tombant sur son visage complètement déformé par le choc.

Avant que je ne me rende compte d'une chose ; je venais de jouir en criant son nom.
Rien qu'en pensant à cela, mon cœur s'accéléra d'une manière anormale, comme du stress.

- Q-Qu'est-ce que tu viens de dire...? Fit-il, toujours sur le choc.

Je n'osai pas répondre à sa question, étant beaucoup trop embarrassé par cette situation que je pensai maîtriser.

- C-C'est venu tout seul...

- Mon cul, tu dis ça juste pour me faire plaisir.

- N-Non Junhui... Je te le jur-

- C'est bon, stop Minghao.

Sans attendre, il sortit de moi, le sexe enflé au bord de la libération. Je ne compris pas son geste, alors je me relevai difficilement, afin d'essayer de le retenir.

- Ju-

- Laisse moi.

Puis il se leva, prenant au passage son caleçon et un pull à lui, partant directement de notre chambre. Me laissant seul dans mes pensées et dans mon être devenant étrangement douloureux.

Je ne comprenais pas son comportement, il aurait dû être heureux que j'eu crier son prénom en jouissant ?

D'ailleurs... Je ne comprenais pas pourquoi j'avais fait cela, s'était comme un réflexe, comme j'aurai pu faire quand j'aimais encore Soonyoung.

Mais je n'aimais pas Junhui, enfin je croyais.

Non, cela été impossible, s'était simplement notre éloignement qui me fessait penser cela.
Cette phrase résonnait dans ma tête comme juste un moyen de me rassurer sur la chose.

J'aimais donc Jun ?

Non s'était impossible.

Alors pourquoi mon cœur me fessait si mal?

Pour la première fois, des perles d'eau salées coulèrent sur mes joues. Quand je disais première fois, c'est parce que s'était bel et bien la première fois que je pleurai pour Jun.

HIDDEN FACE {Junhao}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant