HIDDEN FACE {Junhao}

二十四

PDV de Minghao :

Je sortis de notre chambre. Soufflant enfin, par chance je n'étais pas tomber malade. Me connaissant, si cela aurait été le cas, ça n'aurait pas été une journée de rétablissement qu'il m'aurait fallu, mais au moins une bonne semaine.

Mais soudainement, curieux, j'avais envie de voir comment allait Soonyoung et Chan, après tout, ils ne se rappelaient plus de la soirée, alors je n'avais rien à craindre, et puis, il fallait bien que je sache comment ils allaient quand même. Alors je m'avançai vers leur chambre à pas de loup, avant de venir toquer faiblement à leur porte. J'eu seulement pour réponse un faible « oui » venant de la voix cassée probablement de Chan.

J'entrai timidement dans leur chambre, plongée dans le noir dû aux volets fermés. Je m'avançai lentement vers leur lit, afin de ne pas me cogner à un meuble qui n'aurait rien à faire là.

- Alors comment vous allez...?

J'eu dû attendre un moment avant de recevoir une réponse de la part de Chan.

- Moi ça passe, même si j'ai toujours mal à la tête et la gorge.

- Et Soonyoung-Hyung ?

- Il dort depuis un moment maintenant... Il est à peu près dans le même état que moi, mais en pire.

- Comme quoi... Vous ferrez plus attention la prochaine fois avec l'alcool.

- Hm... Mais je ne pensais pas que ça allait finir comme ça... Enfin... Bien que je ne me rappelle de rien...

- Oh... Black-out ? Fis-je faussement étonné.

- Ouais... Il s'est passé quoi à la fin de la soirée ?

Une goutte de sueur descendit le long de ma nuque, ainsi que mon rythme cardiaque qui commençait à s'affoler. Il ne fallait surtout pas que je lui dise, au risque de finir avec ma deuxième joue enflée.

- J-J'ai pas tant de souvenirs que ça... Juste que vous vous êtes évanouis.

En réalité, je n'en avais aucune idée, mais il fallait que je fasse diversion.

- Oh... Bon bah la prochaine fois on va interdire l'alcool...

- Surtout que tu as à peine la majorité, donc évite de te flinguer la santé hm ? On peut toujours s'amuser sans alcool.

- Tu as sûrement raison...

- Bon je vous laisse vous reposer...

- Hyung... Comment ça se fait que tu ne sois pas à l'entraînement ?

Il fessait vraiment exprès de me poser des questions qui me mettait dans le mal ?

- Junhui est tombé malade hier, donc je m'en occupe.

- Oh...

- Aller, repose-toi bien... Je partis enfin de la chambre.

Je n'aurai pas dû entrer dans leur chambre, si cela se trouvait, ils allaient se rappeler de ce qu'il s'est passé ? Est-ce qu'il allait y avoir besoin de les assommer une deuxième fois ? Aucune idée, mais je priai pour que les souvenirs de cette soirée restent à jamais dans les méandres de l'oubli.

Je décidai à présent, de retourner voir comment allait Jun, parce que j'avais pratiquement passé une demi-heure dans la chambre de Chan et Soonyoung...

Donc j'entrai dans ma chambre, elle aussi assombrit par les volets, mais pas vraiment de la même manière que précédemment.

Jun était recroquevillé sur lui-même, tremblant, se tenant fermement la tête.
Je m'approchai en vitesse de lui, le prenant doucement dans mes bras.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Dis-je légèrement paniqué.

- J'ai mal partout... À la tête, au ventre... J-J'ai envie de vomir...

- Je crois que tu es tombé bien malade... Les médicaments n'ont pas fait effet ?

- N-Non... C-C'est devenu pire...

Mon karma était vraiment contre moi... Je m'étais donc trompé dans le médicament ? Mais ce n'était pas censé rendre encore plus malade qu'il ne l'était déjà ?

Sans trop chercher à comprendre, je m'empressai donc de le lever, afin de lui faire enfiler un manteau, ainsi que moi aussi.

Avant de l'emmener rapidement chez notre médecin traitant. Je n'avais pas d'autre choix.
Je l'installai sur la place passagère, avant de venir démarrer le moteur à toute vitesse. Et moi qui pensais que j'aurai pu me rattraper en le soignant... Je ne deviendrai jamais médecin. J'avais échoué.

Après une dizaine de minutes passées en voiture, ou j'avais prévenu sur le trajet ma venue ainsi que celle de Junhui au médecin. Nous arrivions enfin devant chez lui.

J'entrai doucement dans la salle d'attente, accompagnée de Junhui qui était accroché à mon bras comme l'enfant qu'il était. Par chance, pour une fois, il n'y avait qu'une seule vieille dame. Je la saluai poliment, avant de m'asseoir sur une des chaises, suivis de Jun, qui semblait encore plus pâle que toute à l'heure.

- Jun, si ça va vraiment pas y a les toilettes à côté ?

Il hocha la tête faiblement, posant sa tête sur mon épaule, épuisé.

Après un long moment où la vieille dame avant nous avait bien prit son temps en compagnie du docteur, elle sortie de son bureau. Le médecin s'approcha de nous, nous invitant à entrer.
Ce que nous fîmes, nous nous asseyons sur les fauteuils en face de son bureau, avant de lui expliquer sa situation.

- Qu'est-ce que vous avez pris comme médicament ? Demanda t-il, fronçant les sourcils.

- C'est mon ami qui m'a dit de prendre une boîte jaune, et y en avait deux, donc j'ai pris la première qui venait, je ne pensais pas que ça allait le mettre dans cet état... Fis-je, en baissant la tête.

Le docteur me demanda par la suite d'appeler mon fameux ami, ce que je fis honteusement.

- Comment ça tu t'es trompé ? Fit Jeonghan l'air outré derrière le téléphone.

- Bah il y avait deux boîtes jaunes...

- Minghao tu aurais pu te douter qu'il fallait une pastille pour la toux de Jun... La deuxième c'est pour les crises d'angoisse... Pas étonnant qu'il soit encore plus malade.

Le médecin soupira, avant de prescrire de nouveaux médicaments adaptés au cas de Junhui, pendant que moi, j'étais honteusement assis à côté d'eux, la tête baissée.

Après être passé à la pharmacie, nous entrions dans la voiture, dans un silence de mort.
J'avais encore une fois, fais une connerie, qui aurait pu avoir de graves conséquences sur sa santé.

Sur le chemin du retour, je tournai ma tête vers lui, avant de prendre la parole.

- J-Jun... Je suis désolé...

- Ce n'est rien... C'est passé tout va bien. Il me sourit faiblement.

- Ça aurait pu l'être...

- Mais ce n'est pas le cas, alors arrête de t'inquiéter.

J'acquiesçai lentement, toujours énormément culpabilisé par la situation.