Une vision troublante

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- Sophia...

- C'est Sophie bon sang !

- Tous idem ces lettres ! e ou bien a quelle différence y a t -il ? bouge
ton cul j'ai des truc à te dire.

- Pas le temps Izi trop occupée je suis .

- Combien de fois dois-je te demander de ne plus m'appeler Izi ? c'est Izabelle accompagné d'un Ma da me. Putain est-ce si dur à capter pour ton micro cerveau?

j'avançais lentement en trainant le pas comme pour lui faire sentir mon désaccord envers son autorité qui jusqu'à maintenant n'avait réussit qu'à me faire sortir de mes gong au point de me donner l'envie de l'ignorer telle une mouche agaçante qui ne cesse de virevolter en produisant un sifflement des plus insupportables. Pendant ce temps le vieux Harry se divisait en quatre essayant de ne pas s'attirer les mauvais commentaires des clients affamés.

- Virée !

- Quoi ?

- Do you need any translation ?

-  Désolé Izi... Euh... Mme , je suis pas très calée en anglais donc tu peux traduire ?

Un lourd silence se prononçant dans sont bureau, je parcours la pièce de mon regard comme pour me trouver un " passe temps " pour m'éviter d'affronter le regard tyrannique qui me fusillait en cet instant car en effet n'ayant que fait de brèves études je n'ai jamais vraiment aimer le cour d'anglais non pas par manque d'intérêt mais surtout parce que Miss Graziella ne ratait jamais l'occasion de me mettre à nu devant  les  autres orphelins qui se moquaient instantanément de moi.
Subitement  un soupire s'échappe de ses lèvres maltraitées par le temps qui me firent sortir de mon étourdissement.

- Je te disais que t...

- Ton collier !

- Quoi mon collier ? qu'est-ce qu'il a mon collier ?

- Il est mystérieux et magnifique et je crois bien qu'il ressort la sublime couleur verte de tes yeux.

- Ah bon! je l'ai trouvé moins chère à New-York chez une marchande Egypti... Hey ! tu te crois où pour faire  ça ? et puis t'es virée ! tu sais ce qu'il te reste à faire. Toute en secouant sa main frénétiquement du haut jusqu'en bas.

- (Non mais elle se prends pour qui? elle pense que je vais lui céder mes quelques pourboires que j'ai encaissé avec peine  chez les vieux barbus? elle peux toujours courir celle là ! ) pensait je.  

- Non je pense pas et sur ceux je m'en vais toute suite. Criais-je à son égard toute en pressant le pas vers la porte. Je ne vous dois absolument rien vieux dragon. Murmurai-je .

- Pardon ? Comment m'as tu appelé ? Et puis où vas-tu aussi précipitée ? Mon argent voleuse !

Avant qu'elle n'est eu le temps de me rattraper je me suis mise à marcher tellement vite que les gens ont commencés à me dévisager un peu plus que d'habitude et heureusement pour moi je finis par disparaitre au coin de la rue toute en lançant un coup d'œil à la patronne du petit café sachant que ses vieux os ne lui permettraient même pas de se courber pour ramasser ci ou bien ça donc combien de foi courir pour me le faire payer ?

- Désolé Izi...tu peux toujours essayer de me suivre non? un peu de sport c'est bon pour ta santé tu sais. Dis-je en rigolant promptement.

- Salle petite insolente de mer.. tu peux aller te le faire met... Attends que je te trouve je vais te refaire la tronche et t'enlever le sourire sur ce jolie petit minois bor.. je t'en mer..   

                                             POINT  DE VUE SOPHIE

J'avais pris la mauvaise habitude de m'asseoir sur ce banc public près de la petite maison de la vielle Mme Maelez tout les jeudis à 4h l'heure du gouter où je pouvais distinguer la douce et exquise odeur de cookies et de lait chaud qui s'échappait discrètement de sa fenêtre à moitié fermée. Elle et ses voisines avaient le don de me remonter le morale non pas seulement à cause de leurs commérages mais surtout grâce à cette agilité juvénile de décortiquer la vie des gens et de redonner vie aux situations qui en fin de compte pourraient s'avérer des plus ordinaires.

Aujourd'hui la météo annonce une grosse tempête et bizarrement je ne peux m'empêcher d'être époustouflé par la beauté du ciel sombre et nuageux qui l'aise deviner un spectacle électrique et explosif de couleurs tel une aurore boréale. On aurait dit un de ces tableaux peint par des artistes à la mentalité douteuse exprimant leurs sentiments à travers des couler qui pourraient laisser n'importe qui bouche bée. Je me laissais alors bercer par le vent brute. Mes paupières se faisaient de plus en lus lourdes et finirent alors par se fermer malgré moi pour m'envoyer dans le doux monde de mon idole Morphée.

- Je veux pas...

Les choses on commencés à aller plus lentement. Si lentement que même les objets, les gens, et même le sons s'étiraient comme déformés par un de ces filtres Snapchat. On aurait cru se retrouver dans un de ces comas où les sons ne se distingue plus , ce genre de coma qui procurent des doute incessant au médecin le poussant à envoyer vos proches au petit coin de prière avec le plus hypocrite des sourire. Ce sourire réconfortant   qui pourtant dissimule la décision de vous débrancher à   l'électroencéphalogramme  pour enfin vous faire sortir de cette état végétatif et vous laisser déambuler dans le monde des mort.

Tout un coup je remarque le ciel qui se divise en deux révélant le plus effroyable des grondement de tonnerres

- Attendez ! Sérieux ?! C'est quoi ce cauchemar? Dans quoi je me suis encore fourrée ? 

      

    

DRONEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant