SURPRISE

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                                        POINT DE VUE SOPHIE

Je ne comprends pas ce qui m'arrive. Qui sont ces gens ? et pourquoi je peux les voir et les entendre comme si j'y étais. Cette femme est si belle. Sont teint est légèrement pâle et d'un blanc si doux faisant ressortir ses sublimes iris verts émeraudes suivi de long cils noirs ténèbres tout comme ses cheveux ondulés assortis à son petit nez retroussé et ses lèvres rouge sang . Elle m'inspire tant de douceur, de tendresse et ce Eladio! Il a l'aire de beaucoup tenir à elle. Il est si beau ! Sont regard doré et ses mèches noires strictement coiffées pour ne laisser qu'une petite boucle lui retomber sur le front lui procure un charme des plus chaleureux.

Toujours ébahis par cette vision étrange je m'avance machinalement près de cette femme allongée au sol et sans toute fois savoir pourquoi je ressens le besoin de lui caresser les cheveux comme pour assouvir ma curiosité. A ma grande surprise ils sont d'une souplesse indescriptible. On dirait du miel réchauffer par le soleil ou bien de la laine d'agneaux. Sans comprendre le comment du pourquoi je me sens apaisée et je sens mes inquiétudes, mes peurs, mes angoisses me quitter pour ne laisser qu'une douce sérénité s'emparer de mon esprit et prendre le contrôle de mes lèvres qui finissent par prononcer le seul mot qui n'apparait guerre dans mon vocabulaire.

- Ma..Mam...Maman...

A la seule prononciation de ce mot je me sens tourbillonner et simultanément tout autour de moi commence à suivre le mouvement. Je ne distingue plus rien tellement tout va vite. Tout ce que j'arrive  reconnaitre ce sont les tics tac d'une montres et ses aiguille tournant à contre-sens aussi vite que possible pour ensuite me jeter dan une salle lugubre sombre et complètement avide sans sol sans mur ni ceiling.

- Sophie ? ma petite puce tu es où? viens faire joujou avec tati Graziella. Elle a plein de jolies petite punitions pour toi. You hou..Je vais te trouver... tout en sifflotant

Ces horribles grincements que faisait le plancher de la cave lorsque mon affreuse gouvernante d'orphelinat y pénétrait avaient le don de me glacer le sang tout en faisant resurgir mes pire cauchemars et angoisses . Elle s'avançait lentement avec sa bougie éclairant chaque objets comme pour traquer sa proie enfin de se nourrir. Je suis assise recroquevillée sur moi même la face entre mes genoux et mes bras recouvrant ma tête comme pour me rendre invisible aux yeux de ce prédateur qui ne veux pourtant pas disparaitre. Je continue de prier intérieurement pour ne pas me faire attraper par ce vieux dragon cracheur de flammes mais à mon plus grand désavantage je ressens la douce chaleur de la bougie sur ma peau et hésitante je lève progressivement la tête pour exposer mon visage à un regard qui pourrai faire fuir l'âme de qui qu'on que le croiserait puis je laisse échapper un léger murmure de supplication.

- S'il-vous-plaît...Je n'ai rien fais.

Je finis par sursauter la peur au ventre quand je croise des iris bleus et profonds comme l'océan pacifique qui me font revenir doucement à la raison jusqu'à ce que je comprenne de qui il s'agit vraiment.

- Tony ?

- Enfin de compte tu t'es réveillée. J'ai bien cru que tu avais repris le rôle de la belle aux bois dormante. Et puis ça ne va pas de dormir en plein air? Bordel n'importe quel détraqué aurait pu te faire je ne sais quoi !

- Et toi? qui t'a permis d'être aussi proche de mon visage ?

Étant trop mal à l'aise  pour continuer de le regarder, je finis par me lever pour me mettre dos à lui enfin de cacher ma honte mais bizarrement un souffle léger et chaud vient me caresser le coup avec la plus grande délicatesse. Je commence à sentir mon sang qui bouillonne brutalement dans mes veines pour venir s'accumuler dans mes joues et je les sens devenir rouge et quand j'essaie de tourner la tête pour les cacher je sens ses lèvres  se balader sur mon coup suivi par sa respiration chaude tout en remontant vers ma joue gauche pour y déposer un doux baiser. Et comme si ont lui avait donné un signale, je sens mon cœur valser d'une manière incontrôlable dans ma cage thoracique me donnant l'impression qu'elle  finira par se rompre à force d'être battu aussi fort.

- Euh...Pourqu...

- Shut ! ne dis rien ! fais moi plaisir et la prochaine foi sois plus prudente car je pourrai bien être ce détraqué face à ce corps provoquant.

-Qu..quoi ? Hey reviens ! et répète un peu ?? Criais-je d'une voix manquant d'assurance Pendant que Monsieur affichait un petit sourire victorieux avant de disparaitre au prochain tournant. Mais qu'est-ce que j'ai ? Et pourquoi je suis trempée ? Et Merde ! pouf !

 

      

    

DRONEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant