VENDREDI 17 OCTOBRE
J'entends du bruit dans la pièce, j'ouvre la moitié d'mon œil droit et j'vois Maëva dans la cuisine entrain de se faire du thé ou un café. J'sais pas quelle l'heure il est mais j'suis très fatiguer et j'compte pas me lever maintenant. Comme Maëva ce lève tôt il doit être dans les dix heure.
J'essaye d'ouvrir les yeux doucement. J'prend mon téléphone sur la table base et regarde l'heure. Il est midi trente six. Putain ! J'ai dormis comme un porc et j'ai la flemme d'me lever. Il doit avoir personne devant le bâtiment et si Morad il passe et qui voit personne c'est sur moi qui vas câbler. Vas-y j'me lève, j'vais pissé un coup et j'vais prendre une bonne douche pour me réveiller.
13:25
J'suis en bas du bâtiment solo, assis sur le scooter. Je m'allume un bon join. Un poto à moi sort du bâtiment, il me tchek et me demande un vingt balle. J'lui donne c'qui la réclamée, il m'passe mon billet et il s'bare. Au moment même Yasser me rejoint.
Yasser : putain ! Le coran j'en et marre de se froid. Bien ou quoi mon gars ?
Il me tchek et se pose sur le mur à côté de moi.
Yasser : la j'péte un câble.
Moi : pourquoi ?
Yasser : il fait trop froid !
Moi : ahah.
Yasser : la vie d'ma mère Morad il a intérêt à c'dépêcher de nous donner notre p'tain d'pogon et ont s'arrachent au soleil pendant deux mois, rien à foutre.
Moi : et qui s'occupera du bâtiment ?
Yasser : t'inquiète ! Ont a des remplaçant nous. Ont est deux mais derrière y'a une équipe.
Moi : ahah.
Yasser : fait p2 un join.
J'tire une taff et lui passe le reste de mon join. Un blanc s'installe. Ont claquent des dents, y'a le nez qui coule tellement il fait froid. Je rentre le scooter dans les escaliers et avec Yasser ont restent dans le hall.
Bientôt plus de un an que je reste dans ce foutu bâtiment. Mes journées sont les mêmes elles ont rien de spécial.
20:47
J'suis dans le bâtiment avec les potos, tout l'monde a sa p'tite occupation. Y'en qu'ils sont entrain d'faire un huit américain, d'autre ce fumer des gros joins et moi je jouer à la pièce. Tu sait le jeux où tu doit lancer ta pièce plus loin que les autres jusqu'à c'qu'elle touche le mur pour ramasser toute les autres.
Malik : Putain ! J'ai trop la haine.
Moi : ahah Malik t'es un trou duc ma parole.
Amadou : guette ! Guette ! Guette ! Phoua
bande d'enculer donnez toute vos pièces la.
Malik : la vie d'ma mère il triche.
Amadou : wesh comment tu veut que j'triche sale rageu ?
Malik : vas-y il me reste deux pièce wesh.
Moi : ahahah.
Aziz : eh reculer c'est moi qui commence la.
Amadou ramasse toute les pièces et moi j'en ressort d'autre pour les jeter.
Pendant qu'ont jouaient tranquillement, un des gars qui était devant le bâtiment, nous hurlent qui la aperçu des voitures de keufs et qui ce dirigeaient vers le bâtiment.
