A Dark Future (En Pause)

Chapitre 2

A présent, Bryan se dirigeait toujours vers le Nord, enfin, plus exactement, il espérait atteindre la capitale, Paris.

Pourquoi avoir attendu tout ce temps me direz vous.

Durant les premières années de la catastrophe dans les années 2020, il restait seul à voyager avec Mouchie qu’il avait recueilli lors d’un arrêt à un supermarché.

il avait vu un jeune chiot sale qui fouillait dans les poubelles. Au début, il grogna et ne laissa pas Bryan s’approcher. Alors il l’ignora et rentra dans le magasin pour récupérer des provisions.

Après avoir récupéré tout ce qui pouvait se conserver, il sortit du magasin, le chiot était toujours là, mais il était moins agressive surtout en sentant la viande du sac de Bryan.

C’est probablement la pitié qui l’avait décidé à lui en donner, ce n’était pas vraiment un grand fan des chiens.

Evidemment, ce qui devait arriver arriva, le chien avait vu en Bryan une source de nourriture et décida de le suivre.

Ce n’est que plus tard qu’une vrai amitié se forma et que Mouchie reconnut Bryan comme son maître tout comme lui reconnut Mouchie comme son compagnon.

Ils avaient ensuite continué leur route ensemble.

Cependant Bryan n’était pas le seul survivant,loin de là.

Son village fut bien touché par les bombes, il y eut beaucoup de morts et de blessés mais ce qui le choqua le plus, c’était le comportement que les gens avaient à ce moment là.

La plupart ne s’occupaient que d’eux ou de leur famille, il y avait des personnes qui criait à l’aide sous les décombres mais elles ne reçurent aucune aide.

Encore pire, au troisième jour, certaines personnes se battaient déjà pour les provisions.

Peut être n’avait il pas eu de chance et était tombé sur un village entier rempli de cons, mais c’est la raison pour laquel il n’avait pas tenté le contact humain depuis si longtemps.

Il était déjà très peu lié à d’autres personnes alors la solitude ne le dérangeait pas plus que ça au début. Seulement, plus le temps passa et plus il réalisa que même le fait de parler avec un autre être humain lui avait manqué.

La capitale était le lieu le plus probable où les gens s’étaient rendus, il fallait juste espérer qu’il y ait de bonne personnes.

En plus de cela, deux ans s’étaient écoulés sans nouvelles de ce qu’il était advenu du monde qu’il avait connu, est ce que le gouvernement avait tenté quelque chose ? Est que les choses allaient rester telles qu’elle ?

Il allait pouvoir récolter des informations une fois la bas.

Sur le chemin, il emprunta finalement une route après la forêt, elle était jonchée de voitures.

Lui qui se déplaçait à pied était bien tenté par l’occasion. Il avait déjà conduit auparavant, enfin après la catastrophe…

Donc techniquement il n’avait pas son permis mais avait appris à conduire, jusqu’à ce que sa voiture n’ait plus d’essence.

Voilà encore une nouvelle ressource pour laquelle les gens s’étaient battus, il avait vu les bagarres mais n’était pas confiant de l’issu si il décidait de s’y joindre.

Il n’était pas assez fou pour perdre sa vie pour un simple bidon d’essence.

Il s’approcha d’une voiture et vit que la clé était restée alors il tenta le coup.

Il s’asseya et tourna la clé, rien.

“Evidemment, c’était trop beau pour être vrai” se dit il.

Il sortit de la voiture et regarda l’essence, vide, il fit de même avec les autres voitures aux alentours.

La constatation fut amère, il ne restait plus rien, pas la moindre goutte, tout avait déjà été siphonné.

“Bon, j’imagine que l’on va devoir continuer à pied mon gros” dit il à haute voix en s’adressant à Mochie.

Parler à son chien était un moyen pour lui de garder son esprit intact sans devenir fou même si certains vous diront que parler à son chien qui ne vous comprends pas et qui ne peut pas vous répondre est ce qui fait de vous un fou, chacun son avis.

Il fit les premiers pas sur la route, le voyage était encore long, bien que certains paysages soient détruits, il pouvait encore se servir de panneaux encore intact pour se diriger.

“Marseille” lisa il sur un des panneaux.

Donc le voyage allait être vraiment long…

Soudain, alors qu’il marchait sur la route du côté droit, il entendit le son d’une voiture qui se rapprochait derrière lui.

“Nous y voilà, première rencontre en deux ans, esperons que j’ai de la chance” pensa t il.

Il mit tout de même son couteau dans sa poche au cas où, prêt à se défendre selon sur qui il allait tomber...