Chapitre 1 : commencement

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Toc toc toc
Cela faisait 10 bonnes minutes que quelqu'un toquait à la porte de la chambre d'Acsane, au palais impérial.
-Que ce passe t'il ? Grommela-t'elle à moitié endormie.
-Votre père mademoiselle, dit une dame de chambre, il est souffrant!

Acsane se leva d'un coup sec, mis la robe de chambre et les chaussons qui étaient en face d'elle et courut au dernier étage du palais. Il y a un an déjà son grand père était mort d'une maladie, enfin ça c'était la mort officielle. Acsane savait bien que l'ancien roi n'était pas mort par hasard. Elle courut de toute ses forces, elle ne voulait pas arriver trop tard, pas cette fois...

Quand elle trouva son père, Acsane comprit qu'il ne passerait pas la nuit. Il avait le teint blanc comme les neiges, il respirait a peine et toussait de toute ses forces. Des dizaines de médecins grouillaient autour de lui, mais, dès qu'il vit Acsane, il les chassa d'un coup de main qui dans le bleu de ses yeux voulais tout dire.
Quand les médecins furent partis il lui fit signe d'avancer.
-Approche, ma fille.
Ça respiration était saccadé, Acsane voyais qu'à chaque souffle son père souffrait d'avantage.
-Je suis là, père tout va bien se passer
-ma fille.... Je voulais te l'annoncer dans d'autres circonstances, mais mes minutes sont comptés... Je sais que tu ne voulais pas mais tu vas devoir te marier et pas avec n'importe qui... Avec Balthazar... J'en suis navré mais c'est la meilleure chose à faire pour toi.... Tout est déjà prévu et organisé.... Tu te mariera le jour de tes 18 ans....

Acsane tomba presque de sa chaise devant cette annonce. Elle qui rêvait de liberté et voulait tout sauf se marier et être enchaîné a un homme. Elle devait se marier à son impur cousin qu'elle détestait comme la peste.

-Mais père, vous savez très bien que nous ne nous supportons pas lui et moi.
-Tu n'as pas le choix ma fille tout cela est décidé depuis bien longtemps... Avant de mourir je dois te dire quelque chose de la plus haute importance il en va du sort de notre monde....

Il lui fit signe d'approcher et dit d'une voix a peine audible.
- La seconde dimension a détruit notre bouclier et a l'heure où je te parle a sûrement détruit l'une des dix citadelles... Tu dois partir les repousser il en est de ton devoir... Part dans la nuit de tes 17 ans, tes pouvoir s'activeront au lever du jour... Prend soin de toi...

Acsane senti que la fin de son père était proche, une larme de tristesse mais aussi de rage coulait sur sa joue et vient s'effondrer sur la main de son père qu'elle serrait entre ses doigts.

-Je te vengerai, je te le promets jura-t'elle
- Je t'aime... Dit il dans son dernier souffle.

-Que fait tu ici, impur ! Papa!
La voix s'approcha de son père jusqu'à distinguée que celui ci était mort. Un silence plomba alors la pièce lorsque les médecins et les autres enfants du roi se précipitèrent dans celle-ci. Acsane s'était levée avait séché ses larmes et savait ce qu'elle devait faire. Elle savait que les dernières paroles de son père ne lui était pas adressées. Elles n'étaient d'ailleurs adressées à personne qui était ici présent dans cette pièce, mais ce qu'elle savait s'était la tâche qu'on lui avait demandé de relever.
-C'est toi qui l'a tuée, fini par dire Iris, ses ongles acérés comme des griffes la pointait du doigt tandis que son autre main était devant sa bouche, un masque d'effroi était tombé sur son visage habituellement trop maquillé pour être pris au sérieux.
-Tu n'as désormais plus ta place ici, dit Maxence avec une froideur digne des vents du pôle.
-Non je n'ai pas tuée mon père dit Acsane d'une voix implacable, et à se que je sache j'ai ma place au palais et à la cour jusqu'à ma majorité pour ta gouverne. Je m'apprêtais à rejoindre ma chambre de toute façon je préfère être seule plutôt que de m'entretenir avec vous.
-Comment ose tu t'adresser à nous de la sorte, s'indigna Iris, père aurait dû te châtier dès ta naissance!
Acsane n'écoutait ni les jérémiades d'Iris, ni le discours sec de Maxence, ni les voix des médecins accablé par cette mort prématurée. A vrai dire elle n'écoutait plus rien depuis qu'elle avait vu, accoudé à la porte, son cousin. Elle fallait qu'elle lui parle maintenant.

Acsane Et Les 3 DimensionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant