Effigie

7

Je me réveille de bonne heure et plus en forme qu'hier pour recommencer la même routine habituelle. Quelle désastre je fais de ma vie, si je peux appeler ceci une vie.
Comme on dit la nuit porte conseils, et bien cette nuit j'ai décidé que j'irai parler à ma professeure de français pour lui dire ce qu'il c'est passé hier, mais surtout pour lui demandé si elle pourrait trouver quelqu'un d'autre pour l'accompagner.
Je lui ai fait vivre une rentrée de pur merde et je suis un peu lâche pour aller m'excuser.
C'est à cette pensée que j'entre dans mon cours et me dirige vers mon enseignante.
- Madame?
- Oui? Elle ne me regarde pas, mais je me lance.
- Écoutez.. je ne me sens pas très à l'aise avec la tâche que vous m'avez donné hier. Maintenant elle me regarde, mais avec un air que je n'apprécie point.
- De quoi parles-tu?
Quoi? Elle ne peut pas déjà faire de l'Alzheimer?
- Et bien... pour Devon.
- Qui est Devon?
- Le nouveau... vous m'avez demandé de lui faire visiter l'école et d'être là pour lui pour sa rentrée... Vous vous en souvenez?
- Oui oui, désolé Ruby... euh... je veux Billie. Excuse-moi c'est pas ma meilleure journée.
Je vois ça.. elle m'a carrément appelé Ruby. J'ai le goût de rire parce que c'est un peu drôle de voir quelqu'un perdu à certains moments, mais mon empathie prends le dessus.
- Vous êtes sûr que ça va allé madame?
Elle semblait s'agiter sur sa chaise de bureau et je commençais un peu à m'inquiéter, ça devenait troublant. Elle devenait de plus en plus rouge et je pouvais apercevoir de la sueur perlée sur son front. Mais que se passait-t-il? C'était flippant là. Son état avait changé rapidement. Ai-je dis quelque chose de si terrible?
- Madame vous paraissez en mauvaise état. Vous êtes certaine que vous allez bien?
Elle me regarde un instant et avant même de prononcer un seul mot, se lève de sa chaise et se précipite vers les toilettes.
Q-q-quoi?  Mon dieu..
Il ne restait que très peu de temps avant le début des cours et pas mal toute la classe était entré. J'étais seule à l'avant comme une mongole ne sachant pas quoi faire. Toute la classe me regardait ne comprenant encore moins que moi.
-Mais que c'est-il passer? Me demande une fille dans la ranger du fond.
Plutôt introverti à mes habitudes, je décide de parlé.
- En fait je n'en ai aucune idée, je vais aller voir, je pense.
Je sors de la classe et me dirige vers les toilettes. C'est assez bizarre d'aller chercher ma professeure aux toilettes, mais il y une première à tout. J'en aurai jamais imaginé une pour celle-ci, mais bon...
j'entre dans les toilettes et regarde dans chacune d'elles jusqu'à temps de repérer mon enseignante accroupie vers l'une d'elle en sanglots, si je fais confiance à mes oreilles. Je m'avance vers celle-ci et elle eu un moment de recul étant ainsi déboussolée face à cette situation. 
Je reste proche et m'aperçoit qu'elle a vomis. Sûrement une gastro ou un virus.
- Ça va aller ? Je lui demande sur un ton plutôt calme ce qui m'impressionne parce que je suis terrorisé. J'ai déjà vécu des situations comme celle-ci, mais il s'agit de mon enseignante et je ne veux faire un truc qui pourrait la perturber déjà qu'elle n'est pas dans son meilleur état.
Elle m'observe un instant et repart dans de nouveau sanglots. Je m'avance plus près et lui flatte le dos, c'est peut-être un peu personnel, par contre là c'est une situation d'urgence et parfois il faut se foutre de tout ces codes.
- Je suis désolé Billie, vraiment c'est moi l'adulte je ne dois pas montrer mes moments de faiblesse, désolé.
- Mais non il faut pas, vous avez le droit comme tout le monde d'avoir de mauvaises journées et montrer ses faiblesses n'est pas criminelle.
- Je suis enceinte Billie.
Je ne savais plus quoi faire. Elle était dans de telles sanglots. Je ne comprenais, c'est une pas si pire nouvelle habituellement, pour les personnes de son âge. Peut-être qu'elle n'en voulait pas et ne sais pas quoi faire, il y plusieurs femmes qui n'en veulent absolument pas.
- F-f-félicitation... mais j'ai l'impression que ce n'ai pas ce que vous voulez entendre.
- Billie.... Elle pleure de plus belle. Tu as raison ce n'est pas ce qui m'enchante le plus..
- D'accord.. vous ne voulez pas d'enfants?
- Mon dieu non, j'ai toujours voulu des enfants ma chérie, mais un enfant d'amour et non un enfant d'un viole...

J'ai vu floue quelques secondes. L'air de mes poumons avait complètement disparu et quelques tremblements commençaient en moi. Je ne pouvais plus contenir mes larmes, ce fus plus fort que moi. Je pleurais à chaude larmes. Si épouvantable que ce soit je ne pus éviter de penser au petit qui grandissait et que cette action si dégoûtante ai créé l'une des plus belles choses et tant désiré par ma professeure.
Ça me répugne. J'étais bien évidemment peinée pour elle, mais la colère commença à prendre mes veines d'assaut.
Quel pervers de merde! Connard de fils de p*te!!
- Je crois qu'il serait préférable pour vous de prendre quelques temps de congé. Vous n'êtes clairement pas en état d'enseigner une classe pour l'instant. Prenez du temps pour vous, pour réfléchir, je suis certaine que la direction comprendra parfaitement la situation. Faites le pour vous.
Elle était tellement vulnérable que je pus empêcher une dernière larme de couler le long de mon visage.
- Aller voir immédiatement les personnes concernées, ils ont sûrement déjà trouvé un surveillant pour nôtre classe, vous allez vous en sortir.
Elle n'était pas très âgé et pas vraiment plus grande que moi. Je l'aidai à se relever et l'accompagna vers les responsables qui pourrait l'aider. Avant de partir je m'assurai que tout allait bien et elle se tourna vers moi.
- Billie! Merci vraiment. Tu es une personne merveilleuse.
J'affichai un sourire compatissant.
-Et vous, vous êtes une femme particulièrement forte. Prenez soin de vous.
Elle me serra dans ses bras et je partis en direction de ma classe.
Là, tout le monde me regarda entrée avec mille points d'interrogation dans les yeux, je ne voulu rien dire car saurait été totalement irrespectueux et donc j'inventai un truc banale comme une gastro. Comme je m'en doutais il y avait déjà un remplaçant et une personne nous annonça qu'il y aurait un remplacement définitif pour le reste de l'année. Ils n'ont rien expliqué de l'événement, mais tout le monde sembla correct avec les faits, sauf moi. J'avais pris connaissance des événements et j'étais troublé.
Avec tout ceci j'avais complètement oublié Devon. Au final je m'en fout, je vais l'aider et si il ne veut pas d'aide qu'il se débrouille de toute façon je ne pense pas que ce soit très compliqué.

Voici mon 7ième chapitre j'espère que vous aurai aimé et je tiens à mentionner que tout ces événements sont totalement faux et sortent de mon imagination, même si je suis parfaitement au courant que ça se produit dans notre réalité.
Laisser moi des commentaires afin que je puisse m'améliorer davantage. 😘