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Je me réveille d'un très fort mal de tête, je vois flou, et j'ai la tête qui tourne.

Je touche ma tête et me rend compte que je saigne au niveau de mon cuir chevelu, même avec une vision flou, je peux voir le sang sur mes doigts après avoir touché.

Peu à peu je retrouve mes esprits, ma vue s'éclaircit, me rendant compte  où j'étais.

Mes yeux étaient tellement grands ouverts, de peur, de choque, que je pensais qu'ils allaient sortir de leurs orbites.
Je me lève d'un coup, choquée d'où j'suis arrivée, malheureusement mon mal de tête revient, et je m'écroule au sol. Je restais au sol le temps que ça se calme, et regarde la pièce dans laquelle j'étais arrivée.

La pièce était sombre, la seule lumière que j'ai, provient de l'écartement des planches de bois, qui cloisonne la fenêtre. Ça sent mauvais, et il fait froid. Tout à l'heure j'étais allongée sur un vieux matelas posé au sol, accompagné d'un bled sale. Quelques rats et souris par-ci par-là,et des éclats de sang sur les murs.

"Sang"
"Qu'est ce que je fais là?"
"Sang"
"Qu'est ce qu'ils me veulent?"
"Sang"
"Qu'est ce que j'ai fait pour me retrouver là?" pensais-je les yeux humides fixant le mur plein de sang, en essayant de me redresser et de m'asseoir par la suite.

Après l'intense mal de tête qui me faisais souffrir depuis maintenant de nombreuses minutes, je me souvenais du fait que pendant deux jours je m'étais sentie observée, et suivie.
Alors j'étais pas folle.
J'aurai dû en parler.
Ayant retrouvé toute mon énergie, je me lève d'un coup et essaye de trouver une issue.

Rien.

Que des murs.

Mise à part les fenêtres, qui sont cloisonner de plusieurs couches de planche de bois, toutes superposées, les unes sur les autres. Faudrait avoir de la force pour tous casser.

Mes yeux se reposèrent sur le mur rouge de sang.
"Sang"
"Sang"
"Sang"
"Oh putain j'vais devenir folle" pensais-je les mains posées sur la tête, pendant que mes larmes coulaient une par une.

Des clés, j'entends des clés.
Quelqu'un arrive.
Je décide de me remettre dans la même position dans laquelle j'étais à mon réveil, et forme mes yeux, faisant croire que je dormais encore.

La porte se déverrouille.



La porte grince.


Il entre.



Des pas.


Le bruit de ses pas s'amplifient.


Il se rapproche de moi.


Plus de bruit.



"Reste calme..." pensais-je.
"Respire..." pensais-je de nouveau.


Je sens son souffle sur mon front.


"Bonne comédienne." Dit-il

365 jours enfermé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant