Promesse de Vengeance

XII.

Je dois faire quelque chose. Il faut que je fasse quelque chose. Ma marraine ne me dira rien.
C'est fou comme les choses peuvent changer en un clic. Il y'a quelques jours je croyais être seule et aujourd'hui j'apprends que j'ai une marraine et qui en plus est prêt à m'aider.

Je sais ce que je dois faire. Et je me mets au travail dès maintenant.

Je m'habille, appelle un taxi et me dirige chez lui.
Une demi heure plus tard, je suis devant sa villa.
Le gardien vérifie mon identité et me laisse passer. Je le trouve devant sa piscine, avec bien-sûr son fils adoré. Je m'approche d'eux et une fois à sa hauteur, je lui saute au cou et l'embrasse.
Je vois du coin de l'œil, son fils détourné le regard devant cette scène. Mais je n'y prête pas attention.

David : Waouh...que me vaut cette honneur  ? Me demande t'il sur un ton ironique.

Moi : Je n'ai plus le droit de faire un câlin à mon homme, dis-je faisant une moue.

David : Oh que si, allez va te changer et rejoint nous ici. Le soleil est beau ce matin.

Je ne me fais pas prier et va dans l'une des chambres et porte un biquinit.
Je reviens quelques minutes plus tard et je surprend une discussion entre père et fils.

Majid : Je t'ai déjà dis que je ne veux pas connaître ma mère, elle m'a abandonné, dit Majid.

David : Je ne te demande pas d'avoir un quelconque rapport avec elle, mais juste la rapprocher pour sa fortune, c'est ton héritage mon fils, dit Willas père.

Majid : Je ne veux rien venant d'elle. Je la déteste.

David : Réfléchis y  bien mon fils.

Alors comme ça, la mère de Majid est riche.
Je décide finalement de me montrer.

Moi : Euh excusez moi, j'en ai mis du temps. Dis-je.

David :  ça ne fait  rien, aller viens t'asseoir sur mes genoux.

Je m'exécute automatique. Il faut que je lui montre que je suis une femme soumise.
Majid me reluque, j'en frissonne même. Puis il se lève et s'en va sans un mot.

Moi : Mais qu'est-ce qui lui arrive à ton fils, je lui demande.

David : Oh...non rien, il est juste comme ça, il n'aime pas trop être proches des gens.

Moi : Hum...ok si tu le dis. Et au fait, j'ai besoin de te demander une faveur.

David : Ah bon... qu'est-ce que c'est ? Tu veux de l'argent ?

Moi : Non...non ce n'est pas de l'argent que je veux. J'ai besoin de m'occuper avec quelque chose. J'aime être indépendante. Et le fait de rester enfermer dans un appartement ne me ressemble pas du tout. Alors je me suis dis que tu pourrais me trouver un petit boulot dans l'un de vos hôtels...

David : Donc si je comprends bien, tu voudrais travailler.

Moi : Oui...

David : Eh bien, laisse moi te dire que tu me surprend de jour en jour. Toutes les femmes que j'ai connu ont aimé que je leur couvre de bijoux et cadeaux sans rien faire, excepté une bien-sûr. Et toi tu le dis que tu ne veux pas de mon argent mais d'un travail. Tu sais que tu n'as pas besoin de travailler.

Moi : Euh...y a t'il un problème avec ça ? Comme je te l'ai dit je n'aime pas ne rien faire et donc pour occuper mes journées en ton absence, j'aimerai faire quelque chose.

David : Non aucun...tu me surprend juste.

• Alors, je demande impatiente.

Il a un petit moment de réflexion mais fini par me répondre quelque chose que je ne m'y attendais pas, vraiment pas du tout.

David : Tu sais ce que je te propose, tu vas devenir mon assistante personnelle.

Moi : Quoi !!!! Mais...

David : Oui...Sara je te veux près de moi. Et pour ça je veux que tu devienne mon assistante.

Moi : Mais je n'ai pas de compétences pour ça.

David : Je vais t'apprendre. Il suffira juste que tu acceptes. Aller dis oui.

Je songe un peu à sa proposition. L'idée de travailler près de lui est peut-être risqué mais ça me permettra de connaître plus sur ses affaires louches. Je pourrai trouver les preuves que je cherche. Alors j'accepte.

Moi : Oui... j'accepte de devenir ton assistante personnelle.

David : Géniale, dit-il en me prenant dans ses bras.

Moi : Et je commence quand ?

David : Quand tu veux. Demain si ça te vas.

Moi : Bien-sûr que ça me vas. J'ai hâte de commencer.

Il s'approche de moi et m'embrasse sensuellement. Je lui rend son baiser avec une certaine réticence.

Une fois le baiser rompu, je jette un coup d'œil aux alentours et aperçois au loin, son fils, une verre à la fin me fixant intensément. J'ai cru apercevoir des éclairs dans ses yeux. Il n'avait pas l'air content. Mais bon tant pis pour lui. Quand j'aurai fini avec son père, lui même me remerciera.

David Willas, ta fin approche.

A suivre pour un nouveau chapitre.

Bisous 😘😘