Chapitre 2: La rue Agestia

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Marie Shogu avait conduit sa fille à Lyon. Par cette chaude journée d'été, Ewelyne avait revêtu une fine robe noire. Une fois montées sur la colline de Fourvière les deux filles avaient traversé, à la plus grande frayeur d'Ewelyne, la porte de la cathédrale de Fouvière. Derrière, c'était impressionnant. Des allées de boutique en bois refermant toutes sortes de choses inconnues. Les colombes blanches volant au-dessus des gens. Les avions en papier se dirigeaient dans les airs comme animés d'une conscience propre. Des balais par-ci par-là nettoyaient tout seul les rues. Des traces de magie se voyaient dans l'air. Mais ce qui intrigué le plus Ewelyne était ces occupants. Les magiciens. Tout habillé de blanc, portant de longues robes de magicienne et, parfois, un mince bâton de bois dans la main. La jeune fille sut tout de suite de quoi il s'agissait. Une baguette magique.


"Bienvenue dans l'Astéria ma fille, s'exclama sa mère, Lieux de rencontre de toutes les civilisations!


-Tu veux dire que c'est un lieu entre tous les pays?!,s'écria Ewelyne.


-Oui, répondit sa mère, Il y a plein de point d'accès à l'Astéria dans le monde entier.


-Mais s'il y a des points d'accès dans le monde entier, dit la jeune fille en regardant autour d'elle, Pourquoi y a-t-il s'y peut de monde ?


-Parce qu'il y a la guerre, répondit Marie d'une voix grave, la guerre entre nous, les Siginoï, et les adeptes de Lavel.


-Et c'est quoi la différence?, questionna Ewelyne.


-Ils veulent le pouvoir, nous voulons l'égalité, répondit sa mère.


-D'accord, dit Ewelyne, Et si tu me faisait visiter ce magnifique endroit en guerre?"


En souriant, sa mère la conduisit tout droit jusqu'à une place circulaire ou débouchés plusieurs rues. Au centre, se trouvait une magnifique fontaine représentant un magicien, un dragon, un elfe, un nain, une sorte de fantôme et d'autres créatures inconnus à Ewelyne. Devant elle, se dressait une grande bâtisse toute blanche, faites de marbres et d'or. Le bâtiment était finement décoré et on pouvait apercevoir les statues bouger. En haut de cet immeuble, se dressait une statue regardant l'Astéria.

"Elle représente quoi la Fontaine, demanda Ewelyne.

-L'équilibre, répondit sa mère, Entre les peuples.

-Ils sont où les adeptes de Lavel?, questionna Ewelyne avec curiosité.

-Ils ne sont pas représentés, répondit Marie, Ils ne font pas partie de l'équilibre.

-Mais c'est injuste, protesta la jeune fille, Ils ont le droit d'exister.

-Non Ewelyne, dit Marie, Tu comprendras plus tard. Regarde plutôt le bâtiment devant toi. C'est le ministère de la magie française. Celui de la magie mondiale est plus vers le centre de l'Astéria.

-D'accord, grommela Ewelyne vexés par le fait que sa mère avait changé de sujet.

-La rue Agestia se trouve sur ta droite, continua sa mère, Tu as ta liste de fournitures ?

-Ma liste de fournitures?!, s'exclama Ewelyne, Je l'ai oublié sur la table de la salle à manger!

-Tu es vraiment tête en l'air, soupira sa mère, Très bien. Je vais me charger de l'emmener ici."

La mère d'Ewelyne ferma les yeux et soudain, la lettre apparut dans ses mains. Celle-ci était entourée d'une faible lumière blanche. Marie tendit le papier à sa fille. Celle-ci s'empressa de la prendre et rejeta un coup d'oeil sur le texte qui était marqué dessus.

Ewelyne Shogu, la guerre des magiciens.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant