Dis moi les mots qui étouffent le feu,
Mon amour fermons les yeux.C'est comme si je brûlais,
Comme si le feu me consumait,
J'ai toujours vu les gens comme des aveugles,
Et lorsque moi je pouvais voir,
Ils me faisaient sentir d'autant plus seule,
Que je concevais les couleurs du noir.Je me sens imprégnée,
Par tout ce qui m'entoure,
Je trouve mon refuge dans son amour,
Mais ma peau continue de saigner,
Dénudée de sa chair,
La fumée ne laisse jamais passer la lumière.La fragilité est la cause,
De cette chaleur qui toujours me décompose,
Elle ne laisse aucun répit,
Fait fondre l'enveloppe de mon corps,
Et lorsqu'elle a tout conquis
Mets fin à nos efforts.Tout me semble trop profond,
Voir devient insupportable,
À force de ne pas être capable,
De trouver de protection,
Les cendres devront me remplacer,
Plus jamais de braises pour oublier.Je suis trop sensible à cet univers,
Ce n'est pas comme si seulement je voyais,
Tous mes sens sont déployés,
Et les flammes brûlent même mon air,
Parfois j'aimerais seulement rêver,
Que j'ai le droit de ne pas m'embraser,
Dis moi les mots qui étouffent le feu,
Mon amour fermons les yeux.
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Poésies brûlantes
PoetryMes poésies voulaient se montrer au monde, elles m'en ont brûlé le bout des doigts. J'ai donc accepté de rendre ce travail public. À simplement survoler et lire avec beaucoup de légèreté !