« T'façon entre vous les meufs vous êtes toutes des putes, je crois pas que tu ais de raison valable pour la critiquer. »
Raison valable ? Veux-tu qu'on en discute,
Je crois bien que j'ai toutes mes raisons,
Preuve j'écris cette putain de chanson,
C'était pas qu'une histoire de dispute.Je pensais plus jamais revenir là-dessus
Je pensais que s'en était fini,
De la haine, des pleurs, et des cris,
Mais faut que je raconte le temps où ma vie était foutue.Ça a commencé comme beaucoup d'autres avant moi,
Je l'aimais le problème c'était juste ça,
De son côté on peut dire que c'était différent,
Son seul problème c'était de me dénigrer correctement.Ce petit manège a duré presque quatre ans,
Je sais déjà ce que tu vas me dire « quatre ans c'est court pour une vie »,
Mais demande-toi plutôt combien de fois tu peux dire en quatre ans « t'es pas jolie »,
Parce que ouais, c'était pas que de temps en temps.J'étais trop maigre, trop laide dans ses propos,
J'ai fini par me dire que c'était pas que dans ses propos,
Je sais déjà ce que tu vas me dire « ça n'aurait pas dû t'empêcher d'avancer »,
Pourtant quand ça vient de la personne que tu aimes le plus au monde c'est pas ça que t'es en train de penser.Mais ça a l'époque j'le voyais pas,
Je voyais juste qu'elle était mon monde à moi,
Je voyais pas qu'en fait j'étais toute seule,
Comme on dit l'amour rend aveugle.Quand elle m'a quitté j'ai cru exposer,
C'est beaucoup plus tard que je me suis rendue compte de tout ce qu'elle m'avait fait,
Et encore je n'étais pas prête pour tout ce qui allait se passer,
Un ouragan va bientôt vouloir te tuer.Cet ouragan a un joli prénom,
Ça s'appelle la dépression,
Le cauchemar a commencé,
J'ai cru qu'il s'arrêterait jamais.
Tu dors pas la nuit,
Tu manges pas,
Tu maigris,
Tu te noies.J'ai déchiré ma peau,
Pour enlever les traces de ses doigts,
Je mourais dans mes sanglots,
Je voulais que le matin ne revienne pas.Elle elle savait tout ça,
Elle me regardait me foutre en l'air,
Et profitait même aussi de ça,
Puis elle a dit « c'est pas mes affaires ».Aujourd'hui par miracle je m'en suis sortie,
Mais si y'a bien un truc que je ne m'empêcherai jamais de faire,
C'est dire à quel point elle m'a détruit,
Voici ma critique qui vous emmerde.
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Poésies brûlantes
PoetryMes poésies voulaient se montrer au monde, elles m'en ont brûlé le bout des doigts. J'ai donc accepté de rendre ce travail public. À simplement survoler et lire avec beaucoup de légèreté !