Chapitre 11 : esprits tourmentés (1)

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Pdv Marinette :
Que s'était-il passé ? Il y a cinq minutes à peine, j'avais une rage injustifiée contre lui, et là,  je m'étais retrouvé entre ses bras, sentant les battements de son cœur et à me dire ;
Ils battent pour moi.

Je ne voulais pas le repousser, j'avais peur de faire le moindre geste, ce moment était précieux et en aucun cas je ne voulais qu'il se termine.

Lui aussi ne disait rien, je me demandais à quoi est-ce qu'il pouvait penser, pourquoi ce silence ?

Je savais que j'étais sur le point de faire une erreur mais je finis par me ôter doucement d'entre ses bras.

Moi : Adrien...
Adrien : Marinette ?

Je le fixais droit dans ses yeux verts et envoûtants. Dieu sais le nombre de fois où je me suis perdu dans son regard si doux.

Moi : je pense que tu devrais partir.

C'est faux ce n'était pas du tout ce que je pensais je voulais qu'il reste là à me garder dans ses bras, me susurrer que ce que j'éprouve pour lui est réciproque et d'avoir enfin le privilège de goûter à ses lèvres dont j'ai tenté de deviner le goût depuis très longtemps tout en hésitant toujours sur fraise vanille ou cerise.

Il s'écartait lentement et ramassait ses affaires sans dire un mot. Une fois ses cahier rangés, il saisissait son sac et s'en allait. Avant de sortir de ma chambre, il avait affiché un léger sourire que je ne lui avait pas rendu.

La porte d'entrée avait bien fermé, il était définitivement partit de chez moi. Sans plus attendre, je m'étais empressé de sauter sur mon lit, me glisser sous la couette et plonger la tête dans mon oreiller.

Tikki : Marinette ?...

Je ne voulais pas répondre même si ça pouvait paraître égoïste. Je repensais à ce moment que je venais de passer, à toute ces années derrière moi. Je pensais aussi au Adrien qui était face à moi il y a quelques minutes et le comparais à celui d'il y a quelques année.
Il n'y avait rien à conclure ni rien à déclarer, seulement mes larmes n'étaient pas d'accord et décident tout de même de couler sur mes joues pour atterrir sur le tissus de mon coussin.

Pdv Lukas :

Depuis hier, le poids de la culpabilité pesait sur mes épaules. Je n'étais pas du tout fière de ce que j'avais fais je l'avoue.

Marinette ne méritait pas ça.

Mais en y réfléchissant cette nuit, j'étais tombé sur une vérité tout aussi outrante :
J'aimais Marinette et c'était toujours le cas même aujourd'hui.
Au début je voulais faire que semblant mais cet être pur et sensible a réussi à s'emparer de mon cœur sans que je ne m'en aperçoive.

Moi : et maintenant, je l'ai perdu pour toujours...

Je m'étais levé de ma chaise et avait saisit mon téléphone. Je m'apprêtai alors à faire une chose complètement absurde, sans hésiter j'avais cliqué sur le profil de Marinette dans mes contacts m'apprêtant à appeler.

Elle ne me répondra sûrement pas...

Mais ce n'étais pas un motif pour m'arrêter, je décide de me mettre à écrire un message quand soudain....

Moi : AAAAH !

Il m'avait mordu. C'était une petite créature que le Papillon m'avait attribué, cette créature n'a que pour but de me surveiller au cas où si je faisais une chose que le Papillon jugerais dangereuse pour son plan diabolique.

Apparement, l'idée d'envoyer un message à Marinette n'étais pas à son goût.
Je me sentais complètement emprisonné, que ce soit au sens propre du terme a cause de cette chose qui surveillait tout mes faits et gestes, mais aussi enfermé d'esprit, même si j'avais encore la liberté de penser, je me sentais comme un pantin.

Je suis son pantin depuis le début....
Pourquoi avoir accepté ce marché avec cet homme odieux ?

Pdv Adrien :

Je marchais dans les rues de Paris pour rentrer chez moi. Je m'abstenais de dire ou penser quelque chose de ce qui venait de se passer, mon cerveau se nouerait.

Marinette...

Qui l'aurais cru un jour ? Elle, finir dans mes bras...
Même dans mes rêve les plus fous cela ne se serait jamais produit.

Mais moi ? Comment doit-je prendre ça ?

Je ne savais pas, tout était confus. Je ne savais plus quoi penser ni quoi faire.

Une fois arrivé chez moi, je saisis mon téléphone après être entrée dans ma chambre. Sans hésiter, je cliquais sur le profil de Marinette prêt à l'appeler.

Elle ne me répondra sûrement pas...

Mais je décide quand même de lui envoyer un message quand soudain...

???? : AU SECOURS !!!

Quelqu'un qui appelle au secours ? Jamais la mise en danger d'une personne ne m'avait autant arrangé, c'était une bonne excuse pour ne pas écrire ce message.

Moi : Plagg ?...

Il connaissait la suite...

Rejoins moi au bal masqué 🎭   [ Fiction miraculous, ladybug et chat noir]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant