Rejoins moi au bal masqué 🎭 [ Fiction miraculous, ladybug et chat noir]

Chapitre 6 : un bal dans Paris ?

Pdv d'Adrien :
Je restais regardé le paysage tandis que la professeur d'histoire continuait son cour au tableau.

Quel ennuie...

Je préférais 100 fois écouter Chloé se plaindre en boucle plutôt que de supporter encore un seul instant ce cour infernale.

Je me met à fixer le tableau du regard, sans me concentrer, en essayant d'ignorer l'écriture... ensuite le professeur.... puis mes yeux se mirent à dessiner tout seule sur le tableau.

Oui, j'ai une imagination débordante.

Peu à peu, je voyais Lady Bug, mon imagination l'avait dessiné juste la devant moi.

Je sourit.

??? : Adrien ?... Adrien !

Tout à coup, Ladybug avait disparu, je revoyais le tableau et toute les formules, ainsi que mon professeur mais qui ce trouvait cette fois-ci debout, face à moi.

Professeur : Adrien vous allez arrêter de rêvasser et me donner la réponse de la question 2-a !

Je consulte mon manuel, puis regarde les formules.

C'est du charabia pour moi...

Il me semblait tellement impossible de connaître la réponse...

Professeur : vous n'êtes pas capable de répondre ? Alors je conseille à la mythique figure de la mode de bien vouloir suivre le cours !

Je me sentais rougir.

Le cours finis, Chloé m'appelait du fond du couloir je ne me retourne pas, et l'ignore en faisant semblant de ne pas avoir attendu, peu importe ce qu'elle comptait me dire.
Après cette humiliation en physique, je me sentais un petit peu déstabilisé.

Mon prochain cour était celui d'anglais, à peine je fut entrée dans la salle, qu'a ma grande surprise, je voyais Marinette assise là au fond, fixant la fenêtre.

Il y avait une place libre à côté d'elle, et Lukas semblait ne pas être là, je décide donc de m'y assoir.

Moi : Salut !

Je l'avais tiré de ses rêveries, elle se retourne et écarquille les yeux en me voyant.

Marinette : Oh ! Adrien. Je ne t'avais pas vu arriver.
Moi : Tu vas bien ?
Marinette : oui oui... super.

Elle se retourne de nouveau par la fenêtre. Son sourire s'était vite effacé. Je sors mon cahier. Elle n'avait pas du tout l'aire d'aller bien.

Pdv Marinette :

Cela ne me dérangeait pas de me retrouver à côté d'Adrien.
Si je ne me sentais pas vraiment bien, ce n'était pas à cause de lui mais à cause de moi.
Hier en pleine nuit, je m'étais réveiller en sursaut.

Ils étaient là tout les deux, en face de moi,
Lukas et Adrien...
Nous étions tout les trois sur la Tour Eiffel. Ils se battaient. Ce n'était pas une simple bagarre. Ils cherchaient à s'entretuer je ne savais pas pourquoi.

Lorsque je m'étais réveillé, j'étais dans mon lit, tout allait bien, jusqu'à ce que je remarque que j'avais encore toute ces photos de mannequin d'Adrien. Je l'admirais encore, et ça c'était beaucoup trop contradictoire par rapport à ma situation de couple avec Lukas.
Il fallait que je sorte un des deux de mon esprit, Adrien en l'occurrence.
Puisque c'est celui qui est entré en premier et qui m'a fait comprendre qu'il fallait que je le laisse tomber.

Je tourne ma tête et le regarde. Ses cheveux blonds luisaient au soleil, sa mine était assez triste.

Peut-être qu'entre lui et Chloé c'est assez tendu...

Je ne devais pas dire de sottise. Eux deux ?
Tout Paris les qualifiait comme couple parfait.

Après tout le fait de mettre le fils du plus grand styliste et la fille du maire de Paris ensemble a réussi à assouvir le fantasme de toute une population.

Moi : quelque chose ne va pas ?
Adrien : Oh heu... rien de très grave t'inquiète.

A quoi est-ce que je m'attendais ? Il n'allait pas partager ses peines avec moi enfin ! Il s'est mis juste à côté de toi en cour d'anglais et il n'est là que pour attendre la fin de l'heure et pleurer sur l'épaule de sa dulcinée.

Adrien : C'est juste que...

Ah ? Avait-il changé d'avis ? Peut-être que j'avais raison et que sa Chloé lui causait quelques ennuies...

Adrien : Je pense que j'aurais beau faire des efforts je n'arriverais pas à grand chose... c'est vrai mis à part être mannequin et le fils d'un styliste célèbre je ne suis doué en rien, même pas pour les études... et ça je m'en veux énormément...
Moi : quelqu'un en particulier t'en a fait la remarque ?
Adrien : mon professeur de physique...
Moi : je me souviens que Chloé se débrouillait assez bien en physique au collège, pourquoi tu ne lui demanderais pas de l'aide ?
Adrien : il faut dire que Chloé c'est d'une fille assez... spéciale... elle refuse de m'aider pour les cours et... enfin bref.

Il ne voulait pas l'admettre, même s'il le savait. Adrien n'était qu'un pion, un toutou, un objet pour augmenter son taux de popularité même, mais en aucun cas elle ne l'aimait pour sa personne.

Le pauvre. Quelqu'un qui a aussi bon cœur que lui avec une garce telle que Chloé...

Moi : je suis forte aussi en physique, je pourrais sûrement t'aider, si tu veux.
Adrien : c'est vrai ???

Son visage s'était illuminé, cela lui faisait autant plaisir de recevoir mon aide ?

Moi : oui bien sûr, si tu veux après les cours ou le week-end, je t'expliquerais. C'est comme tu le sens.
Adrien : ce serait tellement sympa ! Merci Marinette t'es une vraie amie...

Je souris.

Je ne sais pas pourquoi est-ce que je me suis proposé de l'aider, moi qui voulais l'oublier.
Mais je trouvais cela tellement injuste de savoir qu'Adrien était peut être en train de foirer sa scolarité à cause de son boulot et d'une garce.

Il mérite mieux quand même...

Donc si je me suis proposé c'est seulement par principe et par amitié.

La sonnerie avait ( enfin ) retentit la fin des cours. Je sors de la salle et envoie un message à Lukas pour qu'il me rejoigne à l'extérieur du bâtiment.
Comme nous avons une heure de troue en commun, il a bien voulu que l'on sortent ensemble histoire de passer le temps.

Il m'attendais devant la porte, je le rejoins et le salut avec un geste de main.

Lukas : salut, comment tu vas ?
Moi : plutôt bien... un peu soûlé des cours... mais ça va !
Lukas : déjà ? Pourtant ça vient de commencer ! Hey regarde !

Il me tend un prospectus que tout le monde semblait tenir dans la main mais que je venais à peine de remarquer.

Lukas : alors ? Qu'est-ce que tu en pense ?
Moi : un bal dans Paris d'ici le début du mois d'octobre... organisé par Gabriel Agreste en plus !
Lukas : ouais ! Ça te dit d'y aller ?
Moi : je ne sais pas... peut être... on verra d'ici là. Sinon j'ai le ventre qui gargouille et tu m'avais dit que tu me paierais un croissant !
Lukas : ah oui j'ai vraiment dit ça ?
Moi : non, mais tu vas quand même le faire parce que tu es mon super petit copain et que moi je suis ta super petite copine ?

Je lui avais dit ça en souriant, il avait rit, puis nous nous étions dirigé vers la boulangerie en nous tenant au petit doigt.