Un vélo dans la ville

Chapitre 2: «Je ne te déteste pas, je te hais »

Bonjour à vous, joyeux lurons!
Je voulais juste m'excuser parce que dans le premier chapitre, je n'ai pas pensé à sauter des lignes pour vous permettre de laisser des commentaires, comme me l'a judicieusement fait remarquer Obsidiennne .

Je vais donc essayer de réparer mon erreur même si je ne sais pas encore exactement comment on fait.

Voilà, voilà, désolé si ce message était long et je vous souhaite une bonne lecture!
                  ******************

Lorsque son réveil sonna, Hélène mit quelques instants avant de se rappeler les événements de la veille. Elle se leva en ronchonnant, enfila rapidement  un jean et un sweat orné du logo de la NASA et coiffa ses longs cheveux bruns en vitesse.

Elle se rendit ensuite à la cuisine pour prendre son petit déjeuner. Ses parents et sa jumelle étaient déjà partis. Seuls restaient dans la maison Charlotte et son frère à qui c'était le tour d'amener cette dernière à l'école. Maxime ne la salua pas et ne lui prêta même pas attention, encore contrarié par les événements de la veille. Charlotte, au contraire, lui adressa un grand sourire qu'Hélène lui rendit, soulagée d'apprendre que tout le monde ne la détestait pas dans cette maison.

Après avoir pris son bol de lait et de céréales habituel, elle attrapa son sac, ses chaussures et sortit. L'air était frais et elle eut vite fait de regretter son lit et sa couette bien douillette.

Elle se dirigea vers son vélo et détacha l'antivol. Mais le vélo semblait bloqué car elle n'arrivait pas à le détacher de la barrière. Alors elle aperçut un peu plus loin sur son vélo un deuxième cadenas. Celui de sa mère.

- Bordel mais elle commence sérieusement à me péter les couilles! enragea Hélène en donnant un grand coup de pieds dans la haie qui permettait de cacher son jardin aux regards curieux des passants.

Sa mère lui avait déjà enlevé tous ses loisirs et en plus elle lui interdisait de prendre son vélo?!

Elle se résigna donc, non sans pousser un certain nombre de jurons, à se rendre au collège à pied. En chemin elle entendit son nom. Elle se retourna et vit Alexandre, un grand blond à l'air joyeux.

-Salut! fit-il gaiment, t'es pas en vélo aujourd'hui?

- Non c'est à cause de ma mère.

Le blond haussa un sourcil.

- Tu sembles...en colère.

- Ouais ouais t'inquiètes. C'est encore une histoire avec ma famille.

- À cause d'hier?

- Ouep.

- Ah. Flûte.

- Plus personne ne dis flûte Alex, soupira Hélène.

- Ah. Flûte, répondit-il en souriant.

Elle rit doucement.

- T'es con, tu le sais ça?

- Non, tu viens de me l'apprendre c'est marrant, ironisa t-il.

Ils arrivèrent au collège après avoir discuté un petit moment. Hélène connaissait Alexandre ou Alex depuis peu étant donné que c'était le membre le plus récent de leur groupe d'amis, mais elle s'entendait super-bien avec lui.

- Tu vois les autres? lui demanda-t-elle en parcourant la cour des yeux.

- Oui, ils sont là-bas, dit-il en le montrant un coin isolé où se tenaient quatre adolescents.

Alors que les deux jeunes se dirigeaient vers eux, l'une du groupe, une jeune fille aux beaux cheveux noir de jais, les aperçut . Elle courut et se jeta dans les bras d'Hélène.