DISTURBING

sept

Encore une fois le chapitre n'est pas corrigé mdr, excusez moi si vous voyez des fautes mais j'ai vraiment pas la motivation de le corriger.

Sur ce j'espère que le chapitre vous plaira quand même, même s'il est court. 

Love xx.

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Le brouillard autour de moi s'épaissit et je peux sentir ma respiration s'accélérer alors que je cours dans la forêt, le reflet de la lune étant la seule chose qui m'éclaire pour éviter que je tombe dans l'herbe encore mouillée par l'orage de cet après-midi. 

"Maman !" Je crie de toute mes forces, vidant mes poumons de tout l'air qu'ils contiennent et continue de courir sans m'arrêter.

Rien. Aucune réponse et le seul bruit que je peux entendre est l'écho de mes chaussures contre la terre mouillée. 

"Maman !" Je l'appelle encore une fois priant intérieurement pour qu'elle me réponde mais toujours rien et mes poumons me font atrocement mal alors que je lutte pour tenir debout. Mes jambes me lachent, ne supportant plus le poids de mon corps et je pousse un cri strident alors que mes genoux touchent le sol froid. 

"Maman !"

Je me réveille en sursaut et regarde autour de moi essayant de me calmer alors que ma gorge me brûle et que ma respiration devient incontrolable.

"Bordel." Chuchotais-je pour moi-même.

Ma chambre est plongée dans l'obscurité et je peine à faire la différence entre le réel et mon imagination, je suis incapable de me calmer et je sens mon estomac se retourner quand je comprends que ce n'est qu'un rêve. Ma mère n'est plus là, elle n'est plus là depuis bien longtemps et je ne sais même pas pourquoi je fais encore des cauchemars à ce sujet. Elle est morte, elle est tout simplement morte mais je ne peux m'empêcher de lui en vouloir de m'avoir laissée toute seule, je n'étais encore qu'une enfant, les seuls souvenirs que j'ai d'elle sont très flous et je ne saurais même plus vous dire à quoi elle ressemble réellement. C'est dur à vrai dire, de vivre sans figure paternelle, ni père ni mère, on se sent vite seul et mis à l'équart du reste du monde. On devient vite catégorisé comme des sans-parents aux yeux de la société et on peut vite constater que le seul regard qui nous ai adressé est celui de la pitié, les gens ont pitié de nous tout simplement. 

Je soupire et essuie la sueur qui coule de mon front en me levant de mon lit pour prendre une douche. Je déteste vraiment mon père pour ce qu'il lui a fait subir, je le hais plus que je ne m'hais moi-même pour n'avoir rien pu faire pour la sauver des mains du monstre qui lui servait de mari. 

POINT DE VUE DE NEILLA

Cela fait maintenant trentes minutes que je fais les cents pas dans le salon essayant de trouver une solution pour inviter Ethan à la fête de ce soir. Je ne sais pas ce qui m'a pris de dire ça devant June et je ne peux m'empêcher de me maudir pour toujours dire n'importe quoi sans réellement réfléchir avant de parler. Je n'ai vraiment aucune idée de comment je vais m'y prendre. 

"Oh et puis merde." Je prend mon courage à deux mains et sort de chez moi pour me rendre au centre de boxe. Je verrais bien sur le moment ce que je lui dirais en espérant ne rien dire de travers qui pourrais l'inciter à refuser ma proposition. 

* * *

J'ouvre la porte d'entrée et je suis directement acceuillit par la chaleur qui ammène de l'intérieur, l'automne commence à arriver et le froid qu'il fait dehors en est la preuve. Je repositionne mon écharpe correctement et cherche Ethan du regard en espérant qu'il soit là, sans june aux alentours. Directement, je le repère au millieu de la salle, il se trouve sur le ring et je dois me retenir de ne pas sortir d'ici en courant. Je me répète quelques mots encourageant avant de me lancer dans sa direction. Quand j'arrive à sa hauteur je sens déjà mon visage chauffer et je ne sais même pas comment ça se fait que je tienne encore debout.