"Je vais devenir moi-même"

Je vais devenir nympho

"Wesh " dit une meuf qui voulait se persuader que sa vie avait un sens, "je vais devenir nympho" se dit-elle.

c'est ainsi que sa succession de plan culs relous et psychopathes s'enchaînèrent, jusqu'à ce qu'elle trouve le bon; un puceau sadique, mystérieux, obsédé mais qui, surtout, devait avoir une grosse bite.

Et putain, je vous le dis qu'elle voulait ken!!

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"Tu ramène les capotes?" Demandais-je sans aucune retenue à Canard, en plein milieu d'un cours de physique-chimie. Sarara, ma voisine de table était choquée mais en raison de ses couilles inexistantes, elle se contenta de lâcher un long soupir. "Ma bite frétille" me répondit ce con de canard. "Mais je m'en balek c'est juste pour savoir si t'as des capotes" lui lançais-je à la gueule, tel un serpent qui crache son venin. "Lys, (parce que oui je m'appelle Lys bande d'enculés) ta un chtar sur le nez" me répondit-il, tel un canard se changeant en dragon-pingouin. C'était la jungle en cours; le combat d'un dragon-pingouin et d'un serpent vénère. "Je t'encule" lui répliquais-je. J'avais perdu mon sang froid car il avait touché un point sensible; mon physique, sur lequel reposait la totalité de mon égo. Et quand mon égo se brise, ma confiance en moi disparaît, et sans confiance en moi je ne peux pas baiser! Mais la confiance revenu au moment où je me rappelais que ce pédophile à qui j'envoyais des nudes sur Instagram m'avait dit "t'es bonne je veux te défoncer la miaou".

"t'inquiète Lys, t'es bonne, tu peux baiser" me répétais-je en boucle. À chaque fois que je m'imaginais me dire ça, un morceau de couille se formait en moi. Et à force de me le redire, ces morceaux de couilles se réunissèrent et donnèrent des couilles, qui me permettaient alors d'avoir la force de dire à Canard ce que je voulais.

"Canard, ça te dit on devient plan cul?" Lui demandais-je, risquant une fois de plus de provoquer la mort accidentelle de Sarara. La cause? L'étouffement. L'arme du crime? Un putain de stylo qu'elle avait dans sa bouche et qui, au passage, jouait à merveille le rôle de substitut d'une bite.

Et là, c'est l'instant stresse. L'instant où je me demande si j'ai bien fait de demander ça à Canard.

"j'ai 10 balles, ça te suffit?" Dit ce con avec un air interrogateur. Mais c'est qu'il pensait vraiment que je me prostituais!

"c'est gratuit mais tu m'emmène chez toi" lui lançais-je en essayant de garder mon calme.

Et là, c'est l'instant choc. L'instant où Canard réalise que c'est sérieux.