Chapitre 1

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           Mes valises sont bouclées, mise dans le coffre de ma mini Cooper noir et rose, que ma mère m'a achetée avant son décès. Le reste de mes affaires sont déjà arrivées chez mon père. Un dernier regard vers cette maison qui m'a vu naître, grandir, devenir la personne que je suis devenue. Une larme solitaire s'échappe sur ma joue, je regarde le ciel.

-Je sais maman, je t'avais promis de ne pas pleurer, mais c'est dur, tu me manques tellement.

       J'essuie ma joue, puis monte dans ma voiture, je ne pensais pas que cela serait autant compliqué de quitter cet endroit rempli de souvenir. Je ferme les yeux, puis démarre ma voiture, programme l'adresse de la maison de mon père dans le GPS et passe la première, c'est parti pour sept heures de route.

×××

            Je suis fatiguée de la route, je passe dans le centre de la nouvelle ville qui m'accueille, je trouve une place pour me garer pour pouvoir aller dans le magasin à côté de ce bar pour acheter un cadeau à ma petite sœur que je n'ai jamais vu à part les rare photos que mon père m'a envoyé. Je n'ai pas de très bonnes relations avec mon père depuis qu'il a quitté ma mère pour aller vivre avec son assistante, je sais s'est très cliché. Le pire c'est qu'il l'a épousé juste après le divorce prononcé, il n'avait aucun respect envers ma mère qui pleurait tous les soirs son amour perdu. Puis quand on a annoncé à ma mère son cancer inopérable, elle m'a demandé de pardonner à mon père. J'ai commencé à lui redonner quelques nouvelles, mais je ne lui est pas pardonné pour autant. Un crack puis un boom suivie de plusieurs me sort de mes pensées, je sors en trombe de ma voiture. MERDE, MERDE ce n'est pas possible, cela ne peut arriver qu'à moi, en reculant je n'ai pas vu la rangée de motos qui étaient garée, j'ai tapé dans la première qui a entraîné les autres dans sa chute. Je regarde à gauche ,à droite, je passe la main dans mes cheveux détachés, peut-être que si je ferme les yeux tout sera devenu comme avant. Quand je sens une main ferme m'attraper le bras.

- C'est toi qui es fait ça ?

      Je rouvre les yeux, pour tomber sur un mec sublimement canon, une vingtaine d'années, les cheveux rasé sur les côtés, plus long sur le dessus, il a des tatouages dans le cou, sur les mains, il doit en avoir d'autres, mais ce qui me fascine le plus ce sont ses yeux, d'une jolie couleur noisettes. Son regard est hypnotisant. Pendant que je le contemple, il me secoue comme un prunier, ce qui me ramène sur la terre ferme.

-Hey je te parle...

-Désolé c'était un accident.

-Un accident? Et tu as moyen de réparer tes dégâts!

Glups, ma mère ma bien léguée un peu, mais je n'ai encore rien touché, je n'ai pas assez d'argent pour réparer leur motos, je suis bien de le pétrin!

-Euh, c'est que.. euh... Il me secoue encore, ce qu'il peut être agaçant à la fin, ce qui me met de mauvais poils, j'attrape son petit doigt de la main qui me tient et je lui tords le plus fort possible.

-Mais aïe, tu es complètement givrée comme nana!!

-Je ne suis pas un prunier arrête de me secouer, ce n'est pas comme ça que tu auras des réponses! Je vois ses potes que je n'avais pas remarqués avant, pouffer. Et non je suis désolée je n'ai pas l'argent pour vos bécanes.

-Alors, tu comptes faire comment pour le bordel que tu as foutu?

-Et bien comme les personnes civilisées, on va faire un constat et les assurances feront le reste, mais seulement pour celle-la! Je lui montre la première moto, celle que j'ai malencontreusement renversé. Parce-que techniquement c'est celle-la qui a renversé les autres.

-HAHAHa! mais ce que tu es drôle, si tu n'avais pas tapé dans ma moto. Evidemment, il faut que ce soit la sienne la première. Elle n'aurait pas entraîné les autres.

        Je ne sais pas pourquoi avec lui les mots sortent tout seul de ma bouche, alors que d'habitude si je dois parler avec quelqu'un je bégaye, je cherche mes mots, je baisse la tête, triture mes doigts, enfin bref ce que fait tous les gens timides.

-Alors, on a un gros problème, car je ne paye pas pour les autres motos que LA tienne a reversées.

       Il s'approche de moi, un regard mauvais, il me fait peur tout d'un coup, je me sens petit avec mon mètre soixante-deux, ce monstre doit mesurer le mètre quatre-vingt dix ou alors il n'en est pas loin, je baisse la tête, je tremble comme une feuille, son souffle s'approche dans mon cou, me murmure à l'oreille:

-Tu n'as qu'à travailler pour nous, tu es plutôt jolie. Sans que je ne réfléchisse, je le gifle

-Tu me prend pour qui je ne suis pas une Pute. Ils se mettent à rigoler jaune.

-Ne relève plus jamais la main sur moi tu pourrais le regretter! Je ne sais pas pourquoi, mais la fureur dans ses yeux me fait le croire sur parole. Je pensais plutôt à travailler chez nous, on te trouvera bien un truc à faire, mais ne t'inquiète pas on ne touchera pas à ton petit cul de nonne coincée.

       Outch il ne pouvait pas me faire plus mal, il me donne un papier où se trouve l'adresse de chez lui, me dit que je dois y être ce soir vers 18 heures. Génial cela ne fait pas une heure que je suis dans la ville de mon père, que je déteste déjà quelqu'un, chouette ça va être sympa...

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coucou à tous

N'hésitez pas à me faire par de vos remarque, car je ne suis pas une pro de l'écriture !! Et tous conseil est bon à prendre.

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Forbidden Lover #immoralité (Bientôt Auto Publié ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant