TA INA, L'Alter Ego

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De l'autre côté, au champs, le soleil à atteint déjà son zénith. Et en cette journée de mercredi, la chaleur commence déjà à devenir insupportable. Il est l'heure pour les hommes de marquer une pause en attendant l'arrivée des femmes qui leurs apportent de la nourriture et du rafraichissement. ;
Sous l'ombrage du grand caïlcédrat sous lequel il avait l'habitude de se reposer, MAYERO affamé et épuisé par le rude travaille qu'il venait d'accomplir, attends impatiemment l'arrivée de sa soeur qui apporte habituellement le déjeuner, pour qu'il puis se désaltèrer et reprendre des forces.

Pendant ce temps AAFIR qui scrutait l'horizon comme s'il attendait aussi quelqu'un, aperçu au loin une charmante silhouette s'avancer vers le champs. Le jeune homme enfonça bien le regard et se ravis de reconnaître l'élégance d'une belle demoiselle qui marche à pas de princesse vers le tamarinier sous lequel lui et son père se trouvait. Mieux il enfonce le regard, mieux la belle demoiselle se rapproche de ses yeux et encore mieux il découvrait la magnificence de ce corps divin qui se découvrait petit a petit à l'horizon. Carrure de déesse, taille finement raminci et ondulante, surmontant un postérieur bien bombé et parallèlement arqué, de long bras fins et gracieux dont l'un se balançant avec délicatesse et l'autre soutenant une jolie calebasse jaunâtre, gravé par de joli dessin. L'un après l'autre, d'une manière douce qui dégage toute l'élégance qu'il faut, ses jambes de gazelles marche à pas calculé, de telle sorte que quiconque la voyait s'approcher était obliger de s'arrêter et d'admirer sa belle démarche. Certes , si on voulait avoir la définition d'une superbe femme il ne suffisait que de la pointer du doigt en disant, ''voilà, c'est elle qui arrive!''. C'est à peine si l'étalement de ses atout corporelles rivalisent avec la splendeur de son visage; une beauté imaginaire qu'on ne saurait jamais mieux décrire.
Quand elle fut totalement à decouvert, AAFIR se ravie de découvrir une nouvelle fois, l'eblouissant personnage de TA INA, la soeur cadette de MAYERO.
Arrivé à quelques pas d'où le vieux et son rejeton était assis, la belle TA INA leurs souria d'un de ces sourires charmant, laissant découvrir ses belle dents éclatantes et aussi blanches que le lait qu'elle vient déposer devant eux. Le père d'AAFIR qui avait bien remarquer comment les deux tourtereaux se regardaient avec appetit, tacha bien de dissimuler sa présence jusqu'à ce que la jeune fille se ressaisisse et s'empressa de les saluer.

- Barkakou da ayki mazage !
(Salutations à vous braves hommes)

- Barka kadei ta ina ! sanu da zuwa !
(Salut à toi TA INA, tu es la bienvenue) ; Lui répondit le vieux

- Je vous ai rapporté à manger ! ; Dit elle en regardant AAFIR avec son charmant sourire qui pend toujours à ses jolies lèvres teinté.

- Ah ! Tu t'es donné bien trop de mal mon enfant !

- Non , du tout l'oncle NA GOGE, au contraire, ça me fait plaisir parce que vous êtes quelqu'un de bien !

- Alors merci beaucoup ma fille ! Tu es si gentille et respectueuse ! Que les dieux te bénisse en te donnant un époux qui te mérite! ; fit le vieux NA GOGE en surprenant TA INA qui avait toujours les yeux fixé vers AAFIR.

Se sentant gêné d'avoir été surpris par le Vieux, TA INA se lève en souriant et s'en va en douce, pendant qu'AAFIR l'accompagnait du regard jusqu'à ce qu'elle atteingne le domaine de son frère.

Quand elle fut arrivé sous le Caïlcedrat où son frère se reposait, elle decharga la nourriture devant lui et s'assit à ses côtés ;

- Barka da ayki yaya !
(Bon travail grand frère !)

- Barka da zuwa ta ina !
(Bienvenue TA INA)
J'ai cru que tu venais plus !

- Tu as vraiment si faim comme ça ? Je ne suis pas en retard pourtant !

Destinée EncombranteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant