Pendant ce temps, à l'interieur de la cité de BIRNI,ce fût un rassemblement générale. Par decret royale, le SARKIN YAKI et ses gardes rassemblèrent le reste de la population qui etaient encore dans les concessions. Avant que n'arrivent les gardes du Roi, les enfants qui entendaient l'alerte des griots demandait à leurs mère ce que cela signifiait pendant que celles ci étaient atteint par la frayeur et terrassé par la tristesse. Et comme la plus part des enfants n'étaient pas sots, ils comprirent que tout cela ne presageait rien d'avantageux.
En effet, bien que ce sacrifice était exécuter pour la préservation et pour le bonheur de la cité, ce n'était pas de gaîté de coeur que les gens s'y rendaient à l'appel du Roi. Quand à ce dernier, il était peinardement dans son palais royal, assis de façon majestueuse au coeur de sa cour en attendant le compte rendu du SARKIN MAROKA (Griot Du Roi) et du SARKIN YAKI (Général).
Peu de temps plus tard, le général rentre au palais et fait part au Roi de la réussite de leurs missions.- SARKIN YAKI vous êtes sûr que tous le monde a été rassemblé ? ;Demanda le roi au général
- Oui MAI MARTABA SARKI (Sa majesté le roi) ,tout le monde à été rassemblés sans exception. Nous avons fouillé même sous les lits au cas où quelques poltrons s'y cachent.
- C'est excellent! Griot, Qu'on annonce ma sortie ! Fit le roi en se préparant à se lever de son trône.
Le MAROKIN SARKI se hâta de sortir devant le palais, trouvant une foule totalement bruyante et agité qu'il tenta de calmer avant d' annoncer la sortie du roi.- Silence donc chers citoyens de notre bien aimé BIRNI! Votre roi s'apprete à venir à vous. Le respect de nos traditions l'exige, vous devez vous calmer et le recevoir comme il se doit ! ; Si tôt n'aurait il pas finit qu'une cape de silence enseveli la foule entière. Certes on ne peux distinguer la maniere par lequel le peuple de BIRNI s'est soumis au respect des traditions ancestrales.
Et entre temps, la cour entiere suivaient derrière le roi qui marchait à pas de seigneur vers la sortie du palais royal. Les griots devant, l'annonçaient, de toute la force que leurs octroyaient leurs muscles :"HATTARA SARKI,HATTARA MAÏ ZAMANI,HATTARA TORON GIWA,SARKIN SARAKAÏ"
(Éloge consacré au roi haoussa)Le roi s'avança jusqu'au niveau du hangar construit pour la circonstances et sous lequel il allait presidé l'événement funeste. Une fois sur place, il salua le peuple comme ceci :
- Bonjour mes chers conseillers et serviteurs,bonjour à vous citoyens de BIRNI
- Gaysuwa gareka ya kaï sarkin mu !
(Salutations à toi ,notre roi) ; Repondit le peuple en chœur- Comme vous le savez tous ici,aujourd'hui est un jour de deuil ! Un jour de payement de dette.Une dette sacrée en qui nous devons la vie et le bonheur dans le quel nous sommes en ce jour...Ce recit dont j'ai l'obligation de vous conter et l'une des plus vielles histoires par rapport à cette cités. Alors écoutez bien!...
Avant de continuer, le roi prit d'abord le temps de s'assoir puis il entama comme ceci :
- Dans un temps anciens,bien avant quatre-vingt-dix-sept de mes predecesseurs,il fut une epoque lors de laquelle, la terre de BIRNI n'était que synonyme d'aridité et de secheresse.Guère d'eau ni d'herbe,il n'y avait presque rien a manger ni à boire... Le peuple souffrait de famines et de soif,comdamnés à manger que des fruits secs et amère... Et cela même qu' en très petites quantité,juste de quoi survivre peut être jusqu'au lendemain .Les personnes agés,les femmes et les enfants mourraient en grands nombres... les maladies sevissaient les unes àprès les autres,emportant avec eux le restant des hommes valides.Ce fut un théâtre de desolation et de souffrances,et à cette époque, il était acceptés par tous que la malediction frappait les gens de BIRNI .
Dans ces moments atroces,le peuple se reuni et pria les Dieux d'être misericordieux envers eux ;il prierent jours àprès jour,pendants un mois disent certains, pendant une année racontent d'autres... Ça date d'une epoque qu'on ne peut en être sur de l'exactitude des dires ;hélas,une chose est sure,suite à leurs prières,un djinn leurs apparu et decida d'effacer leurs souffrances.Ils designa un d'entre les hommes encore valides et braves et le nomma comme chef,concluant un pacte avec ce dernier qui n'est autre que mon ancêtre.Le pacte était comme ceci : dix ans d'abondance et de pluie pour une vie, une seule vie sacrifié. Mais avant de répondre à ce bienfaiteur exigent, Le premier chef de l'époque le pria de lui donner du temps pour que lui et son peuple puissent se concerter entre eux et décider d'une voix général, le djinn accepta leurs requête. Alors le peuple se reuni une autre fois et après de longues réflexions, ils decidèrent d'accepter le marché,pour qu'ainsi soit sauvé le restant des habitants du fléaux qui les frappaient.
Sous ordre du Djinn,mon ancêtre designa à son tour un BOKA qui se chargera du sacrifice humain décennal.
Aussitôt fût accompli le premier sacrifice aussitôt le tonnerre frappa,une grande pluie s'abbatit,emportant par les ruissellements d'eaux toutes traces de secheresses.Les terres redevinrent cultivables et les hommes constatèrent rapidement le changement que leurs avait promis le djinn.Les grandes pluies torrentielles créérent un grand point d'eau ;une mare et les habitants de l'époque heureux et reconnaissant decidèrent de nommer leurs djinn sauveur : GORZON RAFI (genie de la mare). Le djinn leurs alerta qu'en rappelle du pacte conclu,un épi mi-maïs mi-mil apparaitra tous les dix ans,annonçant le jour du sacrifice et que si jamais le pacte n'est pas honoré dans les 3 jours qui viendront après le rappel, le peuple de BIRNI se reverrai plonger dans le même malheur, sinon en plus pire.
Et se souvenant de cette mise en garde, les rois se succèderent et de décennies en décennies,les sacrifices se succèderent aussi. Le village de BIRNI connu l'abondance et s'etendit rapidement ,devenant une cité importante,prospère et connu de tous.Mes ancêtres chefs de village se transformèrent en rois et le trône passa de géneration à génération jusquà mon époque. Je suis aujourd'hui le maitre de cette cité et préservateur des lois et coutumes ancestraux et de ce fait je me dois à mon tour d'honnorer la parole de nos ancêtres par le sacrifices que le GORZON RAFI reclame tous les dix ans.
Peuple de BIRNI, je vous en supplie, j'appelle à votre sagesse, le GORZON RAFI ne demande qu'une vie, une seule! Soyez calme et cooperatif, il en va de notre salut à tous et de la préservation de notre bien aimé cité! Et sachez que quiconque,sans exception, y compris moi votre roi, si le choix du GORZON RAFI se porte sur moi, je me donnerai heureux en sacrifice, avec plaisir, dans l'honneur et le respect, je vous prie d'en faire autant!
Par ces belles paroles des plus encourageantes, le roi de BIRNI croyait savoir consoler son peuple et le calmer mais aussitôt qu'il prononça sa dernière paroles que les murmures commençèrent. Les yeux écarquillés,chacuns, tremblant de frayeur, tenant fortement son proches par crainte d'être choisi. Mais après tout, n'est il pas bien normal en cette journée ou la faucheuse joue au fâcheux jeu de tirage au sort? Bien-sûr, tous le monde va mourir un jour, mais personnes ne veux mourir ce jour.
Les mères, censées êtres les plus vulnérables de la société, pleuraient en silencent pour les plus fortes, et par des hurlements pour les plus sensibles, embrassants leurs enfants peut être pour la dernière fois se disaient-elles, car une fois que le GORZON RAFI aura designé sa proie il n'y aura plus de temps pour les « à Dieu ».Meme s'il semblent être touché par ce spectacle affligeant, Le roi ordonna quand même le début du sacrifice.
- Qu'on fasse venir le DANDAGUNA ! Fit il au BOKA qui acquiesca d'un hochement de tête...
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Destinée Encombrante
Fantasy'' Ma douce reine ! Tu me regarde avec appetit mais je sais que tu me méprise autant que les malheureux habitants de cette cité. -lui dit KAAFIR en venant s'allonger à ses côtés. - Tu as tord mon roi ! Ton regard imposant me fascine ! Tes gros musc...