My new reason to life [ EN PAUSE ]

Chapitre 4 : La Nouvelle

JACE

Nous sommes de nouveau lundi ! Je déteste les débuts de semaines il faut reprendre  le rythme hebdomadaires (que j'ai déjà du mal à tenir en temps normal ) et affronter un monde bourré de clichés et de facettes.

Il est 6 heures du matin quand je me lève pour aller directement prendre mes gants. Une fois que je les ai enfiler, je retourne dans ma chambre m'entraîner. Car oui, je me dois de garder un minimum la forme sinon comment les filles pourraient me tomber dans les bras ?

Après avoir fini ma séance de frappe, j'entame le tapis de course lorsque je reçu un message de Blair, je soupire et attrape tout de même mon téléphone.

-"Hey ! Tu me manques et je me disais que ça faisait un moment que l'on ne s'était pas retrouvé seuls tous les deux...
Je voulais savoir si on pouvait se voir ce soir, en tête à tête.
Des Bisous partout, Blair ;)."

Ce simple message me foutu en rogne.

Blair savait qu'elle ne devait pas s'attacher, il n'y a que du sexe entre nous, rien de plus. On se sert l'un de l'autre. Elle pour être encore plus populaire qu'elle ne l'est déjà en couchant avec moi, et moi comme distraction dans ce monde de merde.

Je ne répondis pas à son message, énervé et alla prendre une douche pour tendre mes muscles fatigués.

Mais, je ne suis toujours pas calmer et je décide alors de descendre prendre le petit déjeuner avec ma petite sœur de 15 ans, Éden, je suis très proche d'elle, elle est tout pour moi et jamais je ne laisserai qui que se soit s'en prendre à elle, même si parfois elle est chiante, insolente et quelque peu vulgaire.
Il y a aussi ma mère qui prépare le petit déjeuner et son nouveau mari qui lit tranquillement son journal en attendant son petit café et à qui je jette immédiatement un de mes fameux regards polaires.
Elle le fréquente depuis 4 ans déjà, ils sont mariés depuis 5 mois, mais pour moi c'était comme s'il était un inconnu.

Mon beau père, Nicolas, a 49 ans, c'est vieux comparé à ma mère qui en a 37.
Je le dépasse d'une bonne dizaine de centimètres et ses cheveux commencent légèrement à teinter sur le gris.

Je décide de manger en vitesse pour fuir cet homme au plus vite, j'attrape les clés de mon bébé, garé devant le portail et sors un cigarette de ma poche dans l'entrée. Et sans oublier de jeter un dernier regard noir à mon beau père qui a le dos tourné.

En sortant je reçois un nouveau message. Cette fois si, il vient de mon ami Hayden qui me raconte comment sa conquête d'hier soir la fatigué. Un sourire me vint aux lèvres, ce mec n'est pas croyable !

Je fus tellement plonger dans mes pensées que je remarquais à peine le fille qui fonçait sur moi.

- Eh salut je suis nouvelle dans le quartier et je viens de raté mon bus. Je me demandais si... Commença t-elle.

Mais je ne l'écouter pas et pendant qu'elle commençait son récit interminable, je la regardé du coin de l'œil.

Et de ce que je pouvais voir, elle était mince, avec des formes convenables, qui lui allaient très bien, proportionnelles à sa petite taille, elle a de magnifiques yeux, couleur miel au soleil. Ses cheveux qu'elle a attaché en queue de cheval sont châtains, presque blonds et lui arrivent à la moitié de son dos, on pouvait aussi apercevoir des taches de rousseurs clairsemées son nez, ce qui la faisait ressembler à une enfant.

- Non. La coupais-je froidement en sortant de la contemplation.

Je savais ce qu'elle voulait, elle n'était pas la première fille à essayer de me faire croire qu'elle était perdue ou qu'elle était en retard seulement pour se pavaner à mes côtés, je ne suis pas aveugle.

L'expression d'étonnement qui jaillit sur son visage, fut elle que je ne pus m'empêché de sourire.
Sa bouche était entre-ouverte, ce qui lui donnait un air enfantin, ses yeux écarquillés, montrés l'innocence qu'elle dégageait à cet instant précis, ses joues prirent instantanément une forte couleur rougeâtre et ses sourcils montèrent tellement haut que je crus qu'ils allaient rejoindre les nuages.

Qui était donc cette fille ?
Je ne l'avais encore jamais vue, elle va peut-être dans le même lycée.
Je finis de me débarrasser d'elle, entra dans ma voiture et partit non sans avoir fait rugir le moteur de ma Corvette avant, la laissant là, encore ébahit de la façon dont je lui est répondu.

C'est bien une nana ça ! Toujours aussi désespéré et en demande constante d'attention.