Chapitre 3: La Rencontre

47 7 0
                                    

ALYSEE

Lundi matin arriva et je fut forcée de me lever à 7 heures pour être sûr de ne pas arriver en retard dès mon premier jour.
Je devais passer à l'administration avant car les cours avaient déjà commencé depuis deux semaines.

- Bonjour Aly. Me lança joyeusement ma mère quand j'entra dans la cuisine.

- Bonjour maman.

J'alla l'embrasser et vins m'asseoir aux côtés d'Ana qui mangeait ses pops tarts avec à côté une assiette de pancakes dégoulinant de sirop d'érable .
Beurk !

- Alors ma petite Aly chérie, prête pour la grande rentrée ?

Ma mère est une femme dégoulinante d'amour pour une adolescente qui n'en demande pas autant. Elle est au courant de la tournure qu'a prit ma vie sociale à New York et depuis elle me colle aux baskets comme si j'étais un pauvre petite chiot abandonné et sur le point de s'effondrer. Je lève donc les yeux au ciel et lui avec une point d'ironie :

- Oui mamounette d'amour, j'ai hâte de rencontrer tous ces petits bourgeois casse pieds et prétentieux !

- Roo ne le prends pas comme ça, un peu d'optimisme ne peut pas te faire de mal et je suis sûr que tu te feras pleins de nouveaux amis.

Bon, là ça commence à m'énerver. Je décide de sauter le petit dej', de toute façon je suis déjà à la bourre puis je court jusqu'à la salle de bain me préparer et m'enferme à clé. On ne sait jamais....une entrée indésirable.

Une fois prête, habiller d'un short bleu marine et d'un chemisier blanc je regarde l'heure et dévale les escaliers pour rejoindre ma mère.

- Maman, on peut y aller, je vais être en retard ? Demandai-je en attrapant un pomme en guise de déjeuner.

- Je suis désolé Alysee, je t'ai dit hier que je ne pouvais pas t'amèner et que tu devais te débrouiller pour y aller. Me dit-elle d'un regard peiné.

Me rappelant pas de cette conversation je me mis quand même à courir jusqu'à l'arrêt de bus. Mais celui ci venait de partir devant mes yeux.

Bon pour éviter d'arriver en retard le premier jour c'est raté...

Essoufflée, je regarde autour de moi, paniquer à la recherche d'une solution. Et c'est la que je le vis. Un garçon, châtain, les cheveux en batailles, qui lui donnent un air sexy, mystérieux et froid à la fois. Il est grand et le soleil qui se reflet dans ses yeux fait ressortir un vert émeraude resplendissant mais extrêmement froid. Il a une cigarette à la main et je ne peux m'empêcher de grimacer. Je déteste l'odeur de la cigarette et encore plus les gens qui fument. Il a l'air d'avoir à peu prés mon âge et je le vois sortir d'une maison un peu plus loin de la mienne. Il s'apprête à monter dans une magnifique Chevrolet Corvette rutilante rouge quand je l'interpelle et m'approche malgré l'odeur de cigarette que m'envahit et me brûle les poumons.

- Eh salut, je suis nouvelle dans le quartier et je viens de rater mon bus. Je me demandais si cela te dérangerai de...

- Non. Me coupa-t-il sèchement sans même m'adresser un regard.

Je fut tellement abasourdie que je ne répondis pas tout de suite, ce qui lui decrocha un sourire en coin malgré ses yeux froids qui insiteraient toutes personnes mal (ou bien) attentionnées à tenter quoi que se soit.

« Non mais pour qui il se prendre celui là ? »

Je n'allais tout de même pas rester là à attendre que des mouches décident de s'installer dans ma bouche grande ouverte.

- Qu...Quoi ? Bégaie je au bout d'un moment qui me sembla une éternité. Mais pour qu'elle raison ?

- Je n'ai pas de raison à te donner, petite chose insignifiante, je ne t'amènerai pas donc tu vas devoir te débrouiller toute seule, comme une grande fille, me dit il sarcastique, avec son sourire en coin mais sans me jeter de coup d'œil pour autant, le nez rivé sur son portable.

Mon sang ne fait qu'un tour et le rouge me monte aux joues tellement la colère bout dans mes veines.

« Je vais me le faire »

Mais il me laisse pas le temps de répliquer et sur ces belles paroles, il met ses lunettes de soleil sur son nez, grimpe dans sa voiture démarre en trompe, me laissant tranquillement digérer son refus et son arrogance.

Quoi ?! Qu'est-ce qui vient de se passer là ?! C'est quoi cet abruti prétentieux, et qui plus est, est aussi loin d'être un gentleman ?!

Et bien sûr comme par hasard, pendant que je jurais interieurement et restais sur place comme une cruche, encore révoltée, il se mit à pleuvoir des cordes !

Surtout qu'à Los Angeles, il pleut rarement à cette période de l'année ! Je pense que le destin est contre moi...ça promet.

Donc sans perdre plus de temps je me mis à courir. Il y avait 20 minutes de marche jusqu'au lycée (j'avais regardé sur internet hier... On ne sait jamais). Et peut-être qu'en courant je ne peux mettre que 15 minutes.

My new reason to life [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant