Chapitre 19: Boîte mystère

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ALYSEE

Deux semaines sont passées depuis la dernière fois que j'ai vue Jace, rien de nouveau sous le soleil et c'est tant mieux.
Nous sommes jeudi et il est 5h53 du matin. Mes cauchemars me réveille de plus en plus tôt et de plus en plus souvent, c'est comme s'ils ne voulaient pas me laisser de répit, me montrer que ce n'est pas fini, que ça vient seulement de commencer. Ils me dévore de l'intérieur petit à petit, diminuant l'espace en moi, m'étouffant au passage et me renfermant sur moi-même. Quatre mois, cela fait quatre mois et je n'arrive toujours pas à le surmonter, à passer au dessus et à avancer. Il m'a détruite, brisé, puis laisser pour morte, seule fasse aux démons qui jaillissaient dans mon esprit. J'ai cessé de me battre contre eux, ils sont trop fort et déterminés à pourri mon existence. Je sais que c'est cauchemars ne font que commencer, qu'ils continueront à me hanté et me rappelé jusqu'à la fin de mes jours à quel point j'ai été faible et naïve. Je m'en veux de ne rien avoir vue venir, d'avoir crue qu'il accepterait cette rupture sans dire un mot, sans se battre. C'est comme s'il contrôler mes peurs et mes angoisses à distance, il veut me voir souffrir même en prison. C'est un sadique, un fourbe, un manipulateur et je ne m'en étais même pas rendue compte avant, bien trop amoureuse de lui.

J'essuie mes larmes et constatent que le sommeil était belle et bien parti, je décide de me lever. J'allume la faible lumière de ma lampe de chevet et marche a pas de loup vers mon armoire. J'enfile rapidement un legging noir, un t-shirt de sport et un gilet. J'attrape mes écouteurs, mon téléphone, mes clés et saute dans mes baskets. Le jour ne devrait pas tarder à ce lever, 6h17 précisément d'après Google. La prof d'anglais n'est pas là de la semaine donc je commence 1h plus tard. Je l'ai le lundi, le jeudi et le vendredi, toujours en première heure... oui je vous avoue que c'est bizarre mais ils ont dû ce dire en faisant l'emploi du temps « Oh chers confrères, nous allons les saouler dès le matin en mettant de l'anglais, mais on va être sympa, le lundi ils commenceront qu'avec 1h mais le jeudi et le vendredi ça sera 2h ! ». Bon je me plains mais notre emploi du temps est quand même pas trop mal comparé à d'autres.

J'écris sur un papier à l'intention de mes parents que je suis partie me défouler un peu pour me changer les esprits. Sur le pas de ma porte je réfléchis, est-ce vraiment une bonne idée d'aller courir aussi tôt, sans personnes dans les rues pour m'aider en cas d'agression ? Oui je suis parano, mais qui ne l'ai pas ? Je prends mon courage à deux mains, enfonce mes écouteurs pour me rassurer et enclenche un classique qui chassera pour un cours instant mes démons.

Hakuna Matata résonne dans mes oreilles. J'aime beaucoup la nouvelle version du film sortie en 2019 « le roi lion » (the Lion King). Cette chanson est simple mais c'est ce qui fait qu'elle est aussi connue. Je cours dans les rues de L.A seulement éclairées par des lampadaires.
Les quelques bruits qui étaient parvenus à mes oreilles m'avez fait d'étaler tel de biche croisant par les phares d'une voiture. La peur est une bonne motivation dans ce que l'on entreprend, elle nous pousse à faire des choses qu'habituellement nous penserions impossible à réaliser.
L'air rafraîchit du début d'automne traverse mes poumons, elle s'y engouffre pour ressortir à 37 degrés. Une heure trente plus tard, mes pieds me brûle, me crie d'arrêter, mon cerveau me prie de faire une pose et d'aller dormir emmitouflée dans ma couette, mais je continue. Je cours jusqu'à avoir un point de côté tellement douloureux que s'arrêter n'est plus une option.
Je m'arrête dans une petite ruelle et je m'appuie contre un mur posant une main sur mes côtes. Je suis épuisé, je souffle un bon coup et commence à m'étirer, soudain, je ressens un présence derrière moi, je relève la précipitamment tête, me retourne et aperçois Noah accompagné d'un Border Collie. Je pousse un cri et bondit en arrière, bordel il m'a fait peur, qu'est ce qu'il fait là ?!

- Hey, désolé je ne voulais pas te faire peur, s'excuse-t-il.

- Ne t'inquiète pas...Mais je te préviens, ne recommence plus jamais ça car je serai dans l'obligation de te castrer.

My new reason to life [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant