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"Faut battre le fer quand il est chaud, abattre le frère quand il est faux."

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NAHLA.

Avec Samir, nous arrivons à cette fameuse soirée tels des rois. Rois d'la tess tu connais.

On sors de la voiture, puis il me tends sa main, que cette fois ci je prends sans aucune hésitation.

Faut pas que sa devienne une habitude par contre.

Bref on se mets dans un coin à l'écart avant de rentrer pour tout mettre au clair.

Samir : Tu sais ce qu'il te reste à faire hbiba ?

Moi : Ouais, j'dois draguer Pablo, puis je l'emmène dans son bureau pour lui faire croire qu'on va faire des choses pas très hlel, et enfin quand il commence à y croire j'le menotte et je récupère la mallette qui contient toute la thune qu'il nous dois, j'ai rien oublié ?

Samir : Nan c'est bon, moi j'resterais toujours derrière toi, mais en faisant en sorte qu'il ne me vois pas, s'il y a le moindre truc je serais la prêt à intervenir d'accord ?

Moi : Ok, fais attention à toi.

Samir : J'ai rien à craindre moi, c'est toi qui fais tout le boulot, t'inquiète pas tout va bien se passer.

Moi : J'espère..

Il ouvre ses bras, je perds pas de temps avant de me réfugier dedans, j'ai mes mains autour de son coups et lui sur ma taille et je le regarde droit dans les yeux.

Putain, comme il est beau.

Je vois il fais des aller-retour entre mes lèvres et mes yeux, j'en fais de même, et quand je m'y attends le moins il....

ME BALAYE zebi, au lieu de m'embrasser le gars il me fou une balayette, c'est quoi ce gars ? Heureusement il m'a rattraper avant.

Je le regarde de haut en bas, en le tchippant, puis je me dirige vers l'entrée ou je vois deux gardes me regarder bizarrement.

Oula ils ont faim ici hein, ils ont jamais vu de meuf ou c'est comment ?

Je rentre dans la villa sous le regard insistant des gardes avec Samir à mes trousses.

Il se pose au bar pendant que moi je cherche Pablo du regard.

[...]

Une heure était déjà passé, je suis sur le canapé avec Pablo, sa fais une heure je suis entrain de galérer avec ce clochard.

Je finis mon verre de coca, pendant qu'il glisse sa main sur ma cuisse et qu'il me regarde avec des cœurs dans les yeux limite, quel chacal.

Il me dégoûte putain.

Pablo : On monte bébé ?

Moi : Ouais vasy.

Il me prends par la main puis on monte dans son bureau, je jette un regard vers Samir qui nous fixaient en serrant les poings puis je le suis sans parler.

𝐍𝐀𝐇𝐋𝐀.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant