5: Elle découvre....

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En revenant chez les Van Tassel, un livre de médecine tenu fermement sous son bras, Ichabod remarqua qu'il faisait quelque chose d'assez inhabituel; il souriait. Il souriait en fait. Il ne se souvenait plus de la dernière fois qu'il avait souri, mais il souriait et malgré la situation dans laquelle il se trouvait, il se sentait vraiment heureux.

Une partie de lui essayait de le convaincre que ces sentiments n'étaient pas sincères, que c'était simplement un autre symptôme de grossesse, mais il ne voulait pas l'entendre. Il n'avait pas ressenti cela depuis des années et il voulait que ce sentiment dure le plus longtemps possible.

Il sourit et acquiesça en collant les habitants de la ville, pour être récompensé par des regards étranges. Brown avait été plutôt gentil quand il s'était présenté pour demander le livre. Le vieil homme sourit simplement et lui en donna un à garder. C'était bien d'avoir quelqu'un qui soit gentil avec lui pour une fois. Habituellement, les gens lui donnaient simplement un air étrange et le traitaient comme s'il était fou, mais le médecin le traitait comme tout autre patient et il se disait que c'était la raison pour laquelle il se sentait. tellement bon.

Quand il arriva enfin chez les Van Tassel, il se dirigea directement vers sa chambre, soucieux de se renseigner sur la grossesse pour mieux la comprendre. Il ouvrit la porte de sa chambre d'amis et sentit son cœur s'arrêter de froid. Il y avait Katrina, debout sur son bureau et son cahier ouvert.

La situation lui rappelait tellement la dernière fois qu'il avait surpris Katrina en train de fouiller dans ses affaires. Seulement, cette fois, il pouvait dire que c'était simplement un accident lorsqu'elle avait retrouvé le cahier.

Elle se retourna et le fixa, réalisant pour la première fois qu'il était là. Il y avait un mélange étrange de douleur et de colère sur son visage enfantin. Ses yeux bleus étaient grands ouverts et elle semblait presque avoir été frappée.

"Katrina", commença-t-il, pas vraiment sûr de quoi dire.

"Je voulais te parler," l'interrompit-elle, essayant d'expliquer sa présence. "Tu es si distant depuis que tu as vu le médecin ... maintenant je sais pourquoi."

"J'allais te dire-"

"Quand?" elle interrompit, son visage se fondant dans un masque de colère. "Après notre retour en ville? Après ton accouchement? Pourquoi ne me l'as-tu pas dit?"

"Je ... j'avais peur," admit-il doucement, se sentant soudainement très petit et insignifiant. "Je ne savais pas quoi penser ... que faire ..."

"Et tu me l'as caché depuis un mois?"

"Non!" il a pleuré de toute urgence. "Je ne savais pas que ... depuis ... ça depuis si longtemps. Je viens juste de le savoir quand je suis allé voir le Dr Brown."

"Mais vous avez écrit ici sous" juillet "le mot" conception ", a-t-elle dit, pointant du doigt le cahier. Son visage était rougi de colère, sa petite taille semblait rayonner de colère. "Vous avez conçu en juillet. Conçu! Qu'entendez-vous par là?"

"JE-"

"Et pourquoi as-tu inscrit le nom du Hessian? Pourquoi envisageais-tu de le lui dire et pas moi?"

"J'allais te le dire!"

"Et le Hessian?"

"Non! Je veux dire ..." il prit une profonde inspiration, essayant de se stabiliser. Il ne pouvait pas la laisser l'intimider comme ça. Elle essayait de le confondre, essayant de lui poser tant de questions qu'il commença à en dire plus que ce qu'il voulait. Il a décidé qu'il serait simplement préférable de dire la vérité. "Katrina", commença-t-il à expliquer, sa voix était confiante et régulière. "J'ai été attaqué il y a un mois dans les bois par le Hessian. J'avais inconsciemment bu dans un lac maudit quand ... il a profité de moi. J'ai découvert mon état il y a quelques semaines seulement lorsque je suis allé voir le médecin. Je ne vous ai pas dit parce que je ne savais pas comment vous expliquer mon état, je ne comprenais pas complètement ce que je vivais moi-même, mais vous devez me croire quand je vous dis que je comptais vous le dire tout de suite. comme j'étais prêt. "

"Et qu'en est-il du cavalier?"

"Il est sans aucun doute le père de mon enfant", a déclaré Ichabod, faisant de son mieux pour cacher la fatigue dans son ton. "J'envisageais de le lui dire, mais je ne le ferai pas si ça te contrarie."

Elle fronça les sourcils alors qu'elle se détournait de lui. Elle enroula ses bras autour de sa taille comme pour se soutenir et garder son corps bien droit. Calant la petite pièce, elle commença à se mordre nerveusement la lèvre inférieure. Ichabod se contenta de la regarder, attendant que cette information lui parvienne. "Tu ne me mens pas, n'est-ce pas?" elle a demandé avec méfiance.

Ichabod se sentait comme s'il avait été frappé. Il venait de tout avouer à Katrina et pourtant, elle ne le croyait toujours pas. "W-quoi?" il bégayait. "Bien sûr que je ne le suis pas. Pourquoi dis-tu une telle chose?"

"Nous sommes en train de nous séparer", dit-elle clairement. Apparemment, elle l'avait aussi remarqué. "Même avant notre retour ici, j'ai remarqué que vous commenciez à perdre tout intérêt pour moi. J'avais pensé que si nous revenions ici, sortions de la ville, nous pourrions peut-être nous reconnecter.

"Mais au lieu de cela, tu es allé dans les bras d'un autre. Tu as décidé de nous abandonner sans même essayer et est allé voir le Cavalier pour m'humilier davantage!"

Ichabod serra le poing de colère, son visage était rouge de colère et de frustration. C'était son problème, son état, et pourtant elle se faisait passer pour la pauvre victime innocente. "Faut-il tout faire pour toi?" il a lâché dans la contrariété. Katrina cligna des yeux et fit un pas surpris en arrière. " Je suis celui qui est enceint, pas toi, et pourtant tu me donnes l'impression que j'ai fait tout ça exprès! Oui, Katrina, je suis sortie et j'ai été violée parce que je voulais t'énerver! Tout ce à quoi je pense, c'est toi! Tout le monde est centré autour de vous! Tous les matins, nous nous levons pour penser à vous! Katrina, Katrina, Katrina! "

Il haleta de surprise lorsqu'il sentit sa paume ouverte recouvrir sa joue grossièrement. Il a saisi sa joue meurtrie et a été surpris de goûter du sang dans sa bouche.

"Vous n'êtes plus les bienvenus ici, Grue Ichabod", grogna-t-elle. "J'espère que tu as le bon sens d'être parti au moment de mon réveil demain matin." Sur ce, elle se retourna et sortit de la pièce en claquant la porte, brisant presque la porte avec la force avec laquelle elle la fermait.

Ichabod se tenait juste là, saisissant sa joue dans le vide, se demandant comment les choses avaient si mal tourné si vite.

La graine de démon   Où les histoires vivent. Découvrez maintenant