Ô Vagues Déferlantes

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La mer est paisible
Mais non invisible
La plage est tout de même trempée
Malgré ce soleil d'été.
Soudain, les orages grondent
Se tordent dans ce monde
Si complexe et illogique
Qu'on pourrait le croire magique.
Pourtant il n'est point cela
Et encore moins cancrelas
Malgré le malice qui s'y échappe
Rien ne dérape.
Mais aujourd'hui
Sous cette pluie
La mer bouge
Et deviens rouge
Elle se mit à déferler
Sur les bâtiments délaissés
Puis s'écoulent dans les rues
Qui n'existent désormais plus.
La mer se déchaîne
Relâchant sa haine
De n'être respecté
Par l'humanité.
Le tonnerre rejoint les vagues
Qui ne sont une blague,
Détruisant tout sur leur passage
Elles ne font preuves de clémences
Et ne sont plus un mirage
Ni même une démence;
Uniquement les larmes des incompris
Seuls face à ce monde inédit.
Ou bien la sueur des coureurs
Qui ne souhaitent que maigreur.
Peut être même de toi
Qui cherche la bonne voie
Même en sachant qu'elle n'existe
Tu cherches la piste
Pourtant il n'y a rien
Dans ce monde sanguin
Qui puisse satisfaire
Ta vie non prospère
Et même si cela est regrettable
La mer, elle, est inéluctable.

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