Je Te Rendrais Fière

Chapitre 4:

Monsieur Ahmed saïd, Mon père décida de faire d'une pierre deux coup. De mon mariage sera également célébré celui de mon grand frère Amir qui rentre pour la première fois au pays depuis plus de huit ans. Baba a décidé d'unir ses deux descendants les plus chers à ses yeux  paraît t il au même jour, en un même instant . Le génie et savant, la soumise  et respectueuse vont faire de lui un kabayila( notable) dans cette communauté.
Les chinois daigne enfin à relâcher mon frère, à près presque 9 ans, ils lui ont  a tant sollicité à rester laba pour exercer dans un programme de recherche scientifique mais en vain.
Jamais l'idée de construire sa vie ailleurs que dans son pays ne lui a un jour effleuré l'esprit.
Je suis  née comorien au Comores pour y vivre et  mourir au Comores et nul part ailleurs, tel est sa devise.
Je vois en toi cher étudiant, un futur  savant, un grand chercheur, Aussi une invention mérite de porter ton nom.
Mais toutes ces compliments n'eurent aucun effet. Un année  à travailler dans ce grand empire prodigieuse , après ses études lui ont permis de gagner assez pour venir célébrer son Anda (grand mariage) et s'installer définitivement chez soi. D'autant plus que c'était l'une de rêve de sa douce Mayra.
Mayra cette merveilleuse femme  lui a envoûté depuis plusieurs année. Malgré la distance ils ont pu maintenir leurs relations solide.
Elle,  étudiante au Maroc et lui en Chine... Ils vont enfin se retrouver, fêter leurs unions et être heureux jusqu'à la fin des temps contrairement à moi qui m' apréte a gâcher ma vie pour toujours.
Amir : j'ai hâte que tu sois enfin ma femme, la mère de mes futurs 101 mômes Inchallah
Mayra : je rêve de porter ton non, de partager ton lit, d'entretenir notre magnifique foyers.
Ainsi Voilà ceux en quoi tourner leurs conversations.
Tandis que eux s'impatientait, sôtiait quand à l'arrivée du   jour < J > moi je redoutais ce jour, Ah quel ironie.
Mon frère, mon protecteur ignorait tout et se faisait une joie de me voir béni et combler  en même temps que lui par le mariage.
Amir : qui aurait cru que l'aînée et la cadette aller se marier au même moment.
Petite sœur je suis si heureuse que père t'ai t trouvé un homme mâture, riche et respectueux.
Me disait à longueur de journée, moi je me contentais de sourire, de masquer sur mon visage une joie qui n'existe pas et n'existera sans doute jamais.
Le retour de mon frère se passa dans un cortège ambiancé comme à l'accoutumée.
Les deux familles, des voisins et nombreuse de nos amis y prient part.
Mayra, sa promise arriva une semaine plutard, elle eut droit au même accueil chaleureux et honorable que son homme.
Voire ma belle sœur à la maison, toute joyeuse s'éclipser avec mon frère main dans la main, disparaître ensemble et réapparaître toujours ensemble accentue mon mal. Serai je égoïste à votre goût ?
Eh oui je les envie, car moi jamais je ne vais chez lui, son père est mort mais sa mère est bien vivante , ses sœurs ont chacun leurs propres foyer. Lui vit seul avec sa mère, les rares moments que je m'efforce à  lui  rendre visite sont celle où son fils est en voyage. Faudrait être bête pour fuir un homme qui met malgré tout destiné, que je verrai sans doute  tous les jours à mon réveil et le soir à mon couché. Je dis lui, car je ne ressens point de plaisir ni satisfaction à prononcer son nom.
Kaambi vient plus souvent à la maison après tout on est qu'à quelques jours du mariage, tout doit être parfait.
Fraîha, une tante : comment doit être la carte ma fille
Moi :..........
Naima : tu préfère porter quel guawouni pour le tari et lequel pour le Dahabou
Tari, thoirabou , tous ces mots bizarre symbolise nos cultures, coutumes et traditions.
Des questions par ci, des remarques par la que je ne prend pas la peine de calculer, ni de juger. Je dis oui sa me va pour tout proposition, couleurs, forme. Franchement sa m'est égale...
Pour ma part, j pourrai me présenter à leurs cérémonies même devétu ou mal habillé, cela ne me poserait aucun problème.
J'étais là pensif quand je vois de loin arriver haïza, la grande sœur de ma mère, l'aînée de tous à présent que ma grande mère n'est plus de ce monde.

Haïza : Alors ma fille, peux tu me dire ce qui te tracasse.
Je sais que c'est à ta nuit nuptiale que tu ne cesse de penser.
Rehema :..........

Haïza : contrairement à ce que tu t'imagine cette nuit la ne  te sera pas douloureuse mais idyllique et te marquera à tout jamais, tu connaîtra réellement ton mari, votre chaire, vos  corps...ne feront q' une seule personne. ..... Écoute ma fille..... Tu dois te.......

Rehema commença a tousser...
Tata, taataaa, nous sommes arriver, vient terminer l'histoire du djiin et ses  fils....
Quel soulagement pour la demoiselle, sans le savoir ses deux neveux venait de lui sauver la vie ......
Elle s'en pressa de filer à toute vitesse  mais aussitôt..... Des cris retentirent dans la maison........