Assit sur la chaise de son balcon, il réfléchissait à la phrase qu'il pouvait écrire sur son vieux journal. Les nuages de pluie disparaissaient peu à peu du ciel emportant avec eux son inspiration. Les nuages repartaient avec une partie de son coeur, laissant son âme face à son corps. La peine revenait et plus rien n'avait de sens. Encore une nouvelle fois.
Il rejoingnait son canapé et attendait des heures, assit, qu'une nouvelle phrase surgit dans son esprit. Il attendait que ça. Qu'une phrase.
Timothé vivait pour les mots, pour ses carnets empilés dans tout son appartement et pour la magie de l'écriture.