Chap 2

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MEDIA ; Jo

C' était un jours de pluie comme tant d' autres, capuche sur la tête, Amalia courrait pour rejoindre son appartement. Ses bottines étaient toutes trempées, se retrouvant bien souvent dans les flaques, aspergeant les jeans des passants. Mais la brunette s' en foutait, continuant sa course sur les pavés gris de Paname.

Johny était assis dans un bar miteux, aux fauteuils au cuir craquelé, et à la devanture penchée. Il commanda un petit whisky au barman, sortant de sa poche son paquet neuf de Malboro et en sortis une de son emballage blanc et rouge. Il l' apporta à la bouche et l' alluma avec le vieux briquet à essence qu' il avait reçu de son grand- frère, la première fois où il avait fumé une cigarette, ou plutôt un cigare avec lui.

C' était le jours de ses 13 ans, son frère et lui était assis sur les vieux fauteuils au motifs fanés, après avoir regardé longuement son cadet, Tony, lui tandis un cigare. Les premières secondes, le p' tit Jo le fixa avec les yeux ronds comme des soucoupes puis ensuite, étira ses lèvres en un petit sourire avant de prendre le symbolique cadeau. Dans la famille des Rodriguez, l' offre du premier cigare par l' homme de la famille voulez dire que celui qui le recevait devait désormais rentrer dans le bizness. Et cette année là, ce fut Johny qui rentra dans la cour des grands.

Amalia était maintenant chez elle, son pochon sur la table basse. Elle se souvenait de son premier joint, partagé avec les jeunes de son âge dans son patelin en plein milieu de la campagne retranchée de Paris.Elle avait fini la tête dans les toilettes, en y repensant, elle pouffa de rire. Si quelqu' un la voyait, il l' a trouverai sans doute bizarre mais Amalia aimait être incomprise, ne pas être conforme. Et au fond, ça lui allait bien de ne pas être comme les autres, comme une vis dans des clous .

Après avoir rouler son cône, elle le cala entre ses lèvres et l' alluma. La première taff lui arracha une grimace, puis les autres se succédèrent sur un fond d' Elvis Presley. Une douce chaleur l' enveloppa, tant et si bien qu' elle s' enleva le jean, suivi de son t- shirt tout en se déhanchant comme une folle.

Johny, après sa dizaine de verres, se retrouva titubant sur les bitume de la capital. Il chantonnait « allumer le feu » avec une voix aussi rauque que celle du plus grand fumeur. Malgré les passants qui le regardait avec pitié ou dégoût, celui- ci ne s' en fit pas toute une histoire. Au contraire, il aimait se savoir bourré, il aimait la débilité de son alcoolémie. Mais ce qu' il aimait par dessus tout, c' est tout oublier et faire un grand « Fuck! » à la société l' histoire d' un soir.

La brunette versent des larmes, seule dans son appartement. Elle sait pas vraiment pourquoi elle pleure, mais elle en avait envie, elle avait envie de laver ses peines avec cette eau – versait trop souvent, et trop souvent oublié. Ces coups de blues la hantaient depuis bien longtemps, sans doute depuis l' adolescence. Parfois, elle aimerait que quelqu' un l' aime de toute ses forces, qu' il l' a comprenne, sans la juger...

Mais c' est l' inconvénient quand on ai un soleil, les étoiles ne nous comprennent pas.

Under the starsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant