« Fermer la porte... »

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Il était obsédé,
Obsédé, obsédé
Par le monde et la vie
La vie
La vie

Il voulait en parler
En parler, en parler, en parler
De ces manies, de cette maladie
Maladie. Maladie ? Maladie !

Et un jour, il la voit,
Sa beauté, sa lumière 
Ses yeux, ses yeux
Les seuls qui ne le fuient pas
Et ses paupières
Paupières, paupières, qui s'ouvrent et se ferment, s'ouvrent, se ferment, s'ouvrent, se ferment
Et elle l'aime !
Et elle fait comme si elle ne remarquait pas
Ses TICS, ses TOCS.
Tik, Toc, Tik, Tok, Tik, Tok
Elle s'en fout, elle 
Qu'il l'embrasse dix-neuf fois le matin quand elle part 
Dix-neuf, dix-neuf, dix-neuf 
Qu'il reste bloqué devant une fissure du trottoir 
La fixant, fixant, fixant, fixant comme dans le noir, 
Et qu'il ferme et referme la porte avant d'aller dormir
Fermer la porte
Fermer la porte
Fermer la porte
Fermer la porte
Elle est fermée
Vérifier, revenir,
Quelqu'un pourrait entrer
Fermer la porte
Fermer la porte
Elle est fermée
Et qu'il a peur d'éteindre la lumière, surtout
Éteindre, allumer, éteindre, allumer, éteindre, allumer
Tout ça, elle, elle s'en fout,
Et lui l'aime comme un fou.

Et un jour, son cœur est brisé
Cœur brisé
Cœur brisé
Cœur brisé, cœur brisé, cœur brisé
Elle n'en peut plus, elle n'arrive plus
Il l'a rendu folle, elle s'en va, il se met à hurler dans le noir
Hurler dans le noir
Hurler dans le noir
C'est la pire chose qui lui soit arrivé
De toute sa vie, toute sa vie, c'est un malheur, c'est une horreur 
Qu'elle ne soit plus ici
Ici, ici, ici, ici, ici !
Il hurle, il pleure,
Aveugle de douleur
Puis un jour, il entrouvre les yeux,
Et il réalise
Qu'elle l'a quitté, c'est vrai
Mais que depuis ce jour,
Il laisse la porte ouverte,
La lumière allumée
Juste au cas où
Elle reviendrait...

Ces maux qu'on ne dit pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant