The Sexy Baby-sitter (Terminé) (en correction)

53.

C A M I L A 

J'entre dans l'hôpital suivit de Lauren à mes côtés, j'ai un plan en tête et je suis pratiquement sur que ça peut marcher, je ne dis pas que c'est réussi d'avance mais si je fais comme il le faut, normalement ça passera tranquillement. 

" Rappel moi ce que je dois faire. " Me chuchote Lauren tout bas.

" Fait semblant d'être malade, pli toi en deux, je sais pas mais sort moi tes talents d'actrice ! "

Elle rigole et fait semblant d'être au plus mal en mettant ses mains sur son ventre.

" Continue, il faut que se soit réaliste. "

 Plus nous avançons, plus j'aperçois les regards de certaines personnes sur nous, je lance des regards à Lauren en faisant mine de m'inquiéter pour elle. 

" Arghhh.. " 

" Lauren, tient le coup ! " Dis-je plus fort.

Lauren fait semblant de se plier en deux par terre, les mains sur son ventre, un visage qui reflète la douleur qu'elle ressent, elle s'est mit à genou pour attirer l'attention un peu plus.

" Aidez moi s'il vous plait ! Mon amie se sent très mal. "

Je vois deux médecins se précipiter vers nous rapidement. 

" De quoi souffre-t-elle ? "

" Je ne sais pas docteur, je crois que depuis un certain temps il lui arrive d'avoir de fortes douleurs au ventre, mais depuis hier ça c'est empiré. J'ai très peur pour elle s'il vous plait faites le nécessaire, elle n'arrive plus à marcher ! " Dis-je au bord de pleurer. 

" Ne vous en faites pas mademoiselle, on va voir ce qu'il lui arrive, patientez dans la salle d'attente. " Me répond le deuxième médecin.

Ils sont totalement naïfs à mes paroles, tant mieux. Je sais que mon talent d'actrice est bien fait, je sais de quoi je suis capable, et c'est bien pour cela que les gens ne m'approchent pas.

Lauren me fait un clin d'œil et se laisse emporter dans une chambre, quant à moi je fais semblant d'être préoccupée et de me mettre sur le côté.

***

D I N A H 

J'aime beaucoup les enfants, j'ai toujours aimé les garder depuis que je suis jeune, c'est une passion, je n'en ai pas fait mon métier car je voulais quelque chose de plus proche de chez moi, je vis dans une petite ville ou peu de famille réside, il y a plus des personnages âgés, des couples, ou bien des adolescents qui sont en colocations, donc je n'avais pas d'autre choix que de travailler dans un boulot tout proche de chez moi. Mais après ce qui s'est passé avec l'histoire de David je n'ai plus vraiment envie de remettre un pied dans ce bar, j'ai un certain dégoût envers cet établissement, je dois démissionner et trouver un autre boulot rapidement. 

" Tu as l'air dans la lune, tu réfléchis beaucoup pas vrai ? " Me demande Jason.

Je souffle et me tourne vers lui.

" Oui... Je pense que je vais changer de job, je ne pourrais pas retourner dans ce bar comme si de rien était. C'est David qui ma embaucher, j'ai des liens avec cet homme et ça me dégoûte. "

" Oui je comprends, c'est mieux de prendre un nouveau départ, puis honnêtement te savoir dans un bar ne me rassure pas vraiment, tu sais qu'il y a beaucoup de mecs qui viennent pour chercher la merde. "

Je souris et répond.

" C'est vrai, tu t'inquiète pour moi ou j'ai rêvée ? " Dis-je en riant.

" Ben oui je m'inquiète, je t'apprécie déjà bien trop, pourtant ça fait peu de temps qu'on se voit, mais ya quelque chose qui me dit que je suis bien avec toi. "

Ses paroles me touche beaucoup, il parait tellement sincère et naturel lorsqu'il dit tout ceci sur moi, je me rends maintenant compte de comment David était faux à mes côtés, il prononçait des paroles avec aucune émotion dans la voix, c'est comme s'il avait l'intention de dire tout cela en avance.

" Je t'apprécie déjà aussi. " Dis-je sincèrement. 

Il me sourit et s'approche de moi doucement, il me prend dans ses bras sans trop me coller.

" Merci d'être la en tout cas, ça fait du bien d'avoir une épaule sur lequel on peut se reposer lorsque rien ne va. "

" Ne me remercie pas, je l'ai fait car j'en avait envie tout simplement. "

***

C A M I L A 

Je profite du faite que tout le monde soit occupée pour me faufilé dans les coins réserver seulement aux docteurs, j'ouvre une porte et observe rapidement si quelqu'un se trouve dans la pièce.

Il n'y a personne, je mets mes mains un peu partout pour fouiller, j'espère trouver une blouse de médecin dans tous ses placards, il y en a forcément une quelque part. 

Soudain j'aperçois un tissue bleu et je comprends que j'ai trouver ce que je cherchais, je l'enfile rapidement.  

" Hey, qui êtes vous ? " Me demande un médecin qui vient d'entrer.

" Oh euh.. Bonjour, je suis nouvelle ici. Je venais simplement poser mes affaires. " Dis-je confiante avec un sourire. 

Je suis folle d'être aussi en confiance alors que je pourrais avoir de gros problèmes en faisant ceci, mais je ne peux plus reculer devant ce plan.

" Oh, d'accord. Je ne savais pas qu'il y avait de nouveaux arrivants aujourd'hui. "

" Et bien j'en suis la preuve vivante, excusez moi mais je commence ma journée très tôt avec des patients, je me présenterais à vous plus tard. " Dis-je en sortant rapidement.

j'espère que Lauren s'en sors avec les médecins, la pauvre c'est elle qui doit subir le sale boulot, moi je subis le stresse de me faire décapiter, c'est sur que ce n'est pas mieux.

Enfin bref, je sors de l'hôpital et attend, je ne sais pas trop ce que j'attends mais j'espère que la même chose qu'hier va se reproduire. Ça y est je les vois, les même médecins, habiller avec la même blouse, ils sont une trentaines, je sais qu'ils se dirigent vers le garage, j'en suis convaincu. 

Je décide de me faufiler dans leur groupe comme si de rien était, heureusement ma blouse est de la même couleur, je peux facilement passer inaperçu, j'essaye de marcher vite et suivre leur rythme jusqu'à ce garage sombre, 

" Vous savez ce qu'on a a faire aujourd'hui les gars, on décharge la moitié des outils dans les camions garer en face, puis demain sera la dernière étape. "

Je fais signe de comprendre et hoche la tête comme tous les autres, Lauren avait bien raison, ses gens se foutent de nous et font des trafiques derrières notre dos.

La grande porte du garage s'ouvre, nous entrons tous à l'intérieur, je vois des sacs remplis d'outils, je fais comme si je commençais à prendre les sacs, j'essaye d'analyser la pièce comme je peux, il y a même des papiers coller aux sacs poussiéreux. 

J'en attrape un et le lit attentivement, ce que je lis me laisse perplexe, je n'aurais jamais penser que ses gens étaient autant fou. Il y a marquer sur ses papiers des signes, ses outils sont spécialiser pour les trafics d'humains.

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Publication : 09/02/20