Le Périple Des Cendres

Réveil Brutal (Prologue)

Qu'elle est cette odeur?
Elle ne m'est pas familière.
Mais d'ailleurs rien ne m'est familier.
D'ailleurs qui suis-je?
———————————————————————

???- La jeune Morteflamme est enfin réveillée à ce que je vois.  Vous n'avez rien à craindre enfin si mais pas de moi. Je suis la gardienne  de la flamme. Nous avons un repaire avec mes compères de l'autre côté de ce cimetière. Si vous êtes vraiment l'avenir de ce monde sinistre et dangereux, alors vous réussirez à me rejoindre n'est ce pas?

———————————————————————
Quelle est cette voix?
Qui est-elle?
Un repaire?
Quel est ce sifflement?

Une flèche enflammée se logea dans  l'écorce d'un arbre près de la tombe.

Quand la jeune femme retrouva ses esprits, elle s'expulsa de cette énorme boîte de pierre pour se mettre à l'abri des tirs ennemis. Avant d'être totalement en sécurité derrière la protection, une douleur aiguë la fit crier de douleur. Sa main droite brûlait comme si on la marquait au fer rouge. En plein milieu des hurlements, une voix se fit entendre dans sa tête:

« Vis! Ne te laisse pas emporter par ce monde »

À ce dernier mot, la douleur s'estompait et une marque enflammée figurait sur sa paume.
Animée par une envie intense de survivre, la dite Morteflamme récupéra la flèche qui c'était logé dans l'écorce et fonça vers l'archer. Quand elle réussit a enfoncer la pointe de la flèche dans la poitrine de l'ennemi, une drôle de sensation la gagna. Une telle attaque aurait dû faire une effusion de sang mais ce n'était pas le cas. En un mouvement vif, l'homme dégaina sa dague et la planta dans les côtes de la jeune femme.

Se roulant à terre de douleur, elle vit la réponse à cette blessure qu'elle aurait du lui infliger. Sous cette énorme capuche noir, la peau manquait. C'était un squelette. Alors qu'il s'approchait pour l'achever,  la femme eut un instinct. Elle approcha sa main droite et fit glisser sa paume le long de la flèche. Une lueur enflammé vint s'imprégner autour de la pointe et dans une dernière charge ultime elle plongea la pointe brûlante dans le crâne de son ennemie. Comme prévu toujours pas de sang mais sous le coup embrasé les os se volatilisèrent et devinrent de la cendre. La lutte n'était pas terminée. En effet sa blessure n'était pas à prendre à la légère. Elle s'était écroulé au sol, deux de ses côtes étaient cassées et vu sa difficulté à respirer elle soupçonnait qu'un des deux morceaux de côtes avait transpercé l'un de ses poumons. Agonisant, la mort était inévitable et avant de ne sombrer éternellement dans les ténèbres, elle vit au loin dans un noir obscure une petite flamme s'élever.