Elle n'est personne, si ce n'est la voix d'une histoire.
L'histoire, tout le monde la connaît . Celle d'Ardega, et sa chute . On prétendait qu'avant le coup d'État , Ardega était l'exil parfait pour touts artistes à la recherche d'inspiration . on...
When their voices were soft And their words inviting There was a time when love was blind And the world was a song And the song was exciting There was a time... Then it all went wrong
Il fut un temps où les hommes étaient bons Où leurs voix étaient douces Et leurs paroles étaient agréables Il fut un temps où l'amour était aveugle Et le monde était une chanson Dont la mélodie était envoûtante Il fut un temps... Puis tout a changé"
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Le silence de la prison est une musique longue et terrifiante. Seules quelques respirations haletantes, paraissent interrompre les prières des plus désespérés . Le visage enfoui entre ses mains, le vieux prisonnier murmure une prière dans une langue ancienne . Parler cette langue lui rappel celle qu'il a un jour aimé . Elle lui ramène a ses matins, où il se réveillait et n'avait qu'à étirer son bras pour glisser sa main sur un corps chaud . Il peut presque encore sentir l'odeur de jasmin et entendre son rire étouffé dans les draps.
Un bref coup d'oeil permet à l'homme de voir que sa compagne de cellule a changé depuis leurs premiers jours ici . Elle a le visage plus fatigué, des cernes se sont creusés, ils ont tous deux perdus des kilos. Pourtant elle garde cette posture, ce charisme qu'ont les femmes de son rang . La prison n'a pas encore tout brisé chez elle .
Un bruit de chaine que l'on traine par terre attire leurs attentions . il n'y a pas grand-chose à faire ici-bas, si bien que le moindre bruit intrigue toute âme encore vivante.
Les bruits se font plus fort , et l'homme en déduit qu'on apporte de nouveau membre . Des prisonniers vigoureux qui se débattent .
« Lâchez là bande d'idiot ! Ce n'est qu'une enfant ! »
Les pleure d'une petite fille suivent les hurlements de ce qui semblerait être un jeune homme . En voyant la petite fille , qui n'a pas encore dix ans, l'homme se crispe . La petite a une chevelure de feu et ses yeux sont emplis de terreur . Leurs regards se croisent et il a presque l'impression d'être replongé a cette nuit d'horreur, ou on lui a enlevé à sa famille . Cette nuit ou la plus jeune de ses enfants, la seule fille, tout juste âgée de 8 ans, la regardait a travers la vitre les yeux en larmes les lèvres tremblantes , se faire emprisonner .
- pose encore une seul fois ta main ici et je te la coupe !
Cette fois la voix appartient à une femme, du moins une jeune femme . Elle porte un doux accent, des vêtements sombres . Dans la pénombre de la prison il lui est impossible d'en voir plus. Les trois nouveaux individus sont emplis de jeunesse et de fougue . Le vieux prisonnier vient à se demander combien d'années il a attendues derrière ses barreaux..
