chapitre 15

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Pour subvenir aux besoins de mes enfants je suis devenue une vendeuse de fruits parfois même j'y allie le lavage d'habits . Vendeuse et laveuse a la fois qui l'aurait cru moi Maimouna étant jadis choyer par un mari qui me prenait pour la prunelle de ses yeux. Moi qui avait à ma disposition une bonne et une laveuse , aujourd'hui c'est cette Maimouna qui lave les habits des gens et vende dans rue affrontant vent et poussière . Mon pauvre mari doit se retourner dans sa tombe hélas face a cette situation, mais que faire si je ne veux pas que mes enfants meurent de faim ou n'envient leurs amis.

Dans tout ce malheur Dieu m'a béni à me donnant des enfants extraordinaire qui ne me fatiguent en rien et se contentent toujours de ce que je leur donne, il arrive parfois qu'on dorme sans rien se mettre dans le ventre mais mes pauvres choux ne se plaignent jamais et n'essayent même pas d'aller en chercher dehors chez leurs amis. Des fois je me lève en pleine nuit pour regarder mes pauvres enfants endormis sans avoir mis quelque chose sous leur dents et pourtant ils ne s'en plaignent pas eux qui étaient habitués aux bonnes choses en ces moments là je laisse libre cours à mes larmes pour soulager mon pauvre cœur  de mère meurtri.

Ils me comblent ces trésors malgré les difficultés que nous traversons

Je me suis fait rare mais situation oblige je sais que la partie est courte mais je vous promet une très longue la prochaine fois 😘😘😘

Le fruit d'un travailOù les histoires vivent. Découvrez maintenant