chapitre 17

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   Diatou (fille aînée de moins)

Nos pleurs ont alerté tout le quartier ,maman visiblement était sûrement comme à ces habitudes sur la natte entrain de prier pour nous car est venue en notre rencontre en courant chapelet à la main en criant 'Kori khéré'.
Et on se jette ma sœur et moi à ses pieds maman on l'a décrocher tout les deux avec des mentions merci pour tous et moi je pleurais de plus belle je pleures de joie certes mais c'est plus pour soulager mon cœur de cette douleur que je garde en moi depuis l'année passée je n'arrivais toujours pas à digérer la pilule de l'échec de l'année dernière  je m'en voulais d'avoir passer à côté alors que je sais que j'en étais capable maman m'avait soutenu autant qu'elle pouvait mais je ne me le pardonnais pas d'avoir échouer je me disais pour elle je devais faire partie des meilleures et j'étais parmis les meilleures de ma classe mais j'avais été gagné par les problèmes ce qui a perturbé ma concentration d'où mon échec de l'année dernière.

En effet je suis sa fille aînée et le fait de la voir sans vie car il faut le dire elle vivait que pour nous ,ne sortait que pour aller vendre ou laver le linge ne cherchait pas à avoir des amis à part nous ces enfants étant très loin de son pays natal et de sa famille ne pouvant pas soulager cette fatigue que je lis à chaque fois qu'elle rentrait après une rude journée me rongeait le cœur .

Vu que notre lycée est éloigné de la où nous habitons il nous faut prendre un véhicule pour s'y rendre , très souvent l'argent faisant défaut ne voulant pas rater des cours je me réveillait a l'appel du muezzin pour prendre la route et c'est avec le ventre vide que je passais la journée à l'école à l'heure de la descente mes amies qui habitent le même quartier m'attendent pour rentrer mais pour qu'elles ne sachent pas  que j'ai pas des sous pour prendre le car je prétexter avoir un des courses à faire pour ma mère pour rentrer à pied après. Entre le stresse et la fatigue pesante des marchés je m'endormais souvent en classe et a la maison d'où ma manque  de concentration qui a eu une conséquence lourde ' mon échec au bac'.

C'est pourquoi j'avais passé toutes les vacances a réviser et a parfaire les métiers qui me causaient des difficultés et grâce à Dieu ça à porter ses fruits.

C'est sûre qu'aujourd'hui si je venais de mourir même je partirai en paix car j'ai décroché le bac et pour moi et pour ma mère ins bi y'a pas plus légère que moi c,est comme si on m'avait enlever un lourd chargement . Dieu soit loué.

Le fruit d'un travailOù les histoires vivent. Découvrez maintenant