Enchanté, Matthieu.

410 16 2
                                    

Le soleil se levé dans ma petite chambre a l'ouest de Paris, l'éclat du jour me surprend lorsque j'ouvre mes yeux. Voyant encore trouble, je me retourne vers mon réveille. Je peux quand même plus ou moins voir que les aiguilles sont proche de l'heure de l'arrivée de mon bus pour l'école. Effectivement, je suis en retard. Il est 7h23 et dans 10 minutes, mon bus part direction mon lycée.
Au moment où j'ai décidé de me lever, j'aperçois mon corps maigrelet au miroir du coin de ma chambre. Je me trouve laid et que je ne procurais aucune attirance autour de moi. C'est quelque chose de nature chez moi. Je ne me suis jamais vraiment aimé, toujours à chercher le défaut et à le trouver en peu de temps.

« C'est pas comme ça que tu vas draguer des filles hyn. » me dis-je en me regardant.

Durant ma descente au rez-de-chaussée, j'ai pu remarqué, par la fenêtre, une voiture noir qui s'est arrêté en face de la maison de ma voisine, Marie DeChapui. L'être qui sort de la voiture est un garçon plutôt bien foutu, il faut se l'avouer. Il ressemble comme à chaque jeune de nos jours; les cheveux bruns avec une coupe à la mode 2014: rasé de côté et long sur la partie du dessus. Il a aussi des yeux bleues couleur océan qu'on aperçoit depuis où je me situe, les lèvres fines et un nez tout à fait normal. Sa mâchoire est très bien marqué et il est très bien musclé, derrière son débardeur, on peut remarqué ses abdominaux, très biens dessinés. Ca signifie qu'il fait souvent du sport, non?
Ma mère allait emprunter les escaliers pour venir me chercher mais me surprend à regarder à travers la fenêtre.

« Tu regardes quoi à la fenêtre? » Me demande ma mère.
« C'est qui le garçon qui vient d'arriver? Tu le connais? » dis-je tout en continuant à examiner le garçon.
« Ah oui, descends prendre ton petit-déjeuner, je t'expliquerai autour de la table. » dis ma mère en se retournant en direction de la salle à manger.

Quand je suis arrivé à la cuisine, j'ai pu remarqué mon bol de chocolat chaud matinal ainsi que mes biscottes favorites. Ma mère se contente, comme chaque matin, d'un bon café et d'un croissant parisien. Et ce qui concerne mon père... j'aimerai bien savoir moi aussi. Il s'en est allé pour une autre femme, plus jeune, d'après ma mère. Ils ne s'entendaient plus, et encore moins aujourd'hui, sachant qu'il veut reprendre contact avec lui mais je refusai. Pour moi, ce type est mort.
Je m'assois en face de mon bol et questionne directement ma mère, lui remettant directement dans le sujet.

« Bon, qu'est-ce que tu attends? C'est qui lui? » lui demandai-je.
« C'est le neveu de notre voisine, tu sais, Marie. Il s'appelle Matthieu. Ses parents sont partis et il habite chez sa tante en attendant ses dix-huit ans lors desquels, il pourra vivre seul. » me dit-elle en sirotant son café.

Je me contente juste d'un "d'accord". J'estime que la conversation ne doit pas forcément aller plus loin.
Quand j'allais prendre mon bol dans les mains, j'entends la sonnette de la porte crier dans la maison annonçant que quelqu'un nous rend visite. Ma mère me fait un coup d'œil qui voulait dire d'aller ouvrir. Je me lève et me dirigea vers la porte. A travers les carreaux, j'ai pu remarquer que c'était Matthieu et la voisine. Quand j'ouvre la porte, mon regard se dirige directement sur Matthieu, il me sourie. Je ne comprends pas pourquoi il me souris d'ailleurs, mais il a un sourire qui devait faire craquer les filles d'où il venait, c'était sur.

« Bonjour David, tu vas bien? Est-ce que ta mère est là? Je voudrais lui présenté mon neveu dont je lui ai tant parlée. » dit-elle en tenant Matthieu par les épaules.
« Bonjour madame. Je vais bien merci. Ma mère est dans la cuisine, un instant s'il vous plait. »

Je retourne dans la cuisine et annonce que notre voisine est à la porte, la réclamant. Elle se dirige vers la porte et entame la conversation avec notre voisine.

« Bonjour Marie, comment vas-tu? » demande ma mère.
« Bonjour Christine. Je vais très bien merci, et toi, ça va? » répond-elle.
« Comme d'habitude, ça va. Alors, tu nous présente? » répond ma mère en souriant.
« Bien-sûr. Voici Matthieu. Il a dix-sept ans. C'est ce petit bonhomme qui va vivre chez moi une année. »
« Et bien, Matthieu, je te souhaite la bienvenue dans le quartier. Lui, dit-elle en me désignant, c'est mon fils, David. »
« Merci beaucoup, madame. Ravi de te connaître David. »
« Moi aussi, Matthieu. Tu es dans quel lycée? » dis-je en espérant qu'il soit avec moi, étant donné que je n'ai pas vraiment d'amis.
« Passy Saint Honore, et toi? » me répondit-il.
« Pareil, et j'imagine que tu seras dans la classe de madame Chapui? » lui demandai-je.
« Exactement. »
« Très bien, on sera dans la même classe, je pourrai t'accompagner jusqu'à notre salle. »
« Bien, il serait temps que tu ailles à l'école pour lui montrer sa classe! » me dit ma mère.
« Le truc, c'est que mon bus est déjà parti. Par conséquent, on est obligés d'y aller en voiture. »
Elle soupire, et dit « Ça m'apprendra à te laisser encore dix minutes à dormir. Matthieu, tu veux venir avec nous? »
« Ce serait un plaisir madame, si ma tente n'y voit aucun inconvénient. »
« Pas du tout, ça m'arrange même vu que j'ai des courses à faire » dit sa tente avec un sourire au coin.
« Très bien! exclama ma mère. David, prend tes affaires, on y va. »
« Oui, j'arrive. »

Je remonte vite dans ma chambre prendre mon iPod, mes écouteurs, mon sac et mes affaires pour les cours et redescend tout suite.

« On peut y aller. »

Une fois devant la voiture, je décide de me mettre à côté de Matthieu histoire d'apprendre à le connaître. Je sors mon iPod et joue Mozart L'Opera Rock.

« Qu'est-ce que tu écoutes? » me demande Matthieu
« Oh, euh, c'est mon groupe préféré, Mozart L'Opera Rock, tu connais? » j'avais l'impression d'avoir des goûts de merde.
« Oh! J'adore ce groupe! Je peux écouter avec toi? »
« Bien-sûr. »

Je lui donne un de mes écouteurs qui place tout de suite dans son oreille, le moment du refrain, un petit délire nous lance et nous commençons à le chanter tout en rigolant.

« Oh! Tatoue moi sur tes seins fait le du bout de mes lèvres je baiserais tes mains..» et on chante comme ça pendant tout le long de la route. C'est mon premier délire avec quelqu'un, c'est bizarre, j'ai un peu l'impression qu'il pourrait devenir mon ami, qui sait.
Ma mère se gare devant l'école, elle éteint le moteur, se retourne pour nous regarder.

« Et voilà les chanteurs, vous y êtes! Passez une bonne journée! » dit-elle en souriant
« Merci madame. » dit Matthieu en descendant en premier de la voiture.
« Bye maman! »

Matthieu et moi restons près de l'entrée, voyant partir la voiture au loin. Il rompt le silence en lâchant:

« Et bah enfin, j'ai cru qu'on y arriverai jamais. »

Il sortit un paquet de Marlborro rouge, l'ouvrir et en sorti une cigarette des dizaines restante. Il me sourit avant de m'en proposer.

« Tu en veux une? »
« Euh, je.. je ne fume pas. » je réponds surpris, je ne m'y attendais pas.
« Ah, et moi qui te croyais que t'étais un mec cool, enfaite t'es une pédale. »

Il tourna le dos et marcha sur la ruelle en faisant des ronds, il s'arrête à un mètre de moi. Sa remarque m'a énervé.

« Mais quoi je suis une pédale? C'est toi la pédale! » ripostai-je
« Ah, mais ce n'est un secret pour personne. » dit-il en souriant

Sa remarque me surprends. C'est un de ses pédés la?

« Ah, donc tu es gay? Donc tu aimes les hommes? » dis-je un peu inquiet.
« Ahah, moi qui te croyais mignon... » dit-il en écrasant sa cigarette et rentrant dans la cour. Moi je ne bouge pas, et répète à voix basse;
« Mignon...? »

* * *

Hey tout le monde. :p

Voilà pour ce premier chapitre réécrit, un peu moins de fautes d'orthographe j'espère, et que ca vous replaise!

bssssx :B

Abel__.

Amour Interdit. [PAUSE/RÉECRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant