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Naruto se gara dans le parking souterrain. S'accordant quelques minutes avant de descendre de la voiture, le jeune homme posa sa tête contre le volant et poussa un long soupir. Ce qu'il était fatigué ! Ça avait été une journée excédante. Toutes ces réunions et cette paperasse à décortiquer lui avaient filé une migraine... encore. Il n'en pouvait plus. À ce rythme, il finirait par mourir d'asthénie.

Mobilisant ses dernières forces, le blond sortit de la voiture et se dirigea vers son appartement qui se trouvait au dessus. Il ne voulait qu'une chose, prendre un bon bain et filer au lit.

À sa grande surprise, la porte de son logement n'était pas verrouillé. Chose étrange parce qu'il se souvenait avoir fermer cette dernière. Quelqu'un serait-il entré après lui ? Voulant en avoir le cœur net, le jeune homme ouvrit la porte sans plus attendre. Il tomba sur Karin, vêtue d'un peignoir, les cheveux enroulés dans une serviette, qui regardait la télévision, les pieds posés sur la table basse. Il leva les yeux au plafond sursurrant des paroles inaudibles. Puis passa une main sur son visage pour se donner de la contenance.

— Qu'est-ce que tu fiches ici, Karin ? Comment tu es entrée ?

— C'est moi qui t'ai trouvé ce loft je te signale. J'ai le double de la clé.

Il secoua négativement la tête. Il aurait dû s'en douter. Naruto retira sa veste ainsi que sa cravate qu'il mit sur le porte manteau. Puis défit quelques boutons de sa chemise.

— Qu'est-ce qui t'amène ?

Le regard noir qu'elle lui adressa lui fit froid dans le dos. Il le savait d'avance, elle allait lui faire sa fête. Naruto s'empressa de prendre la parole, la coupant dans son élan.

— Je sais, je te dois un déjeuner.

Avec tous les entrevus qu'il avait eu après le meeting avec les chinois, son déjeuner avec sa sœur lui était complètement sorti de la tête. L'horloge de son bureau sonnait quatorze heures lorsqu'il s'en était rendu compte. Le blond avait essayé de la joindre pour s'excuser au plus vite car sa survie en dépendait, mais il tombait toujours sur son répondeur. Il avait merdé, il en avait conscience.

Karin voulut renchérir, mais il l'en dissuada, la devançant une nouvelle fois.

— Et oui, je te paierai une nouvelle paire d'escarpins ou tout ce que tu voudras mais s'il te plaît, ne dis rien, implora-t-il

Ravie, Karin lui tourna le dos, se concentrant de nouveau sur sa série, Riverdale. Naruto lâcha un soupir de soulagement, content qu'elle le laisse tranquille.

Le blond se laissa tomber sur le fauteuil en cuir à gauche de celui sur lequel était assise son aînée et ferma les yeux. Il était crevé. Il voulait qu'une chose, se reposer. Malheureusement pour lui, sa sœur n'était pas de cette avis. Cette dernière lui jeta un coussin en pleine figure, lui arrachant un grognement.

— Quoi encore, Karin ?

— Tu ne vas pas rester comme ça. Va prendre ta douche. Tu empestes le chacal.

— Je prends ça pour un compliment. Merci.

Elle lui lança un autre projectile. Naruto jura entre ses dents et se releva brusquement. Un nouveau coussin le heurta. Il serra des points. Non, il ne devait pas s'énerver pour si peu, se dit-il.

— Je suis fatigué. J'ai travaillé toute la journée. La seule chose que je te demande, c'est de me laisser me relaxer. La journée a été rude.

— Peut-être, mais cela ne t'empêcheras pas de prendre une douche. Allez, oust, va te laver.

Naruto roula des yeux. Qu'est-ce qui lui prenait à vouloir se comporter comme leur mère ?

Reviens-moi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant