PDV Kirishima:
Je comprends très vite que ces trois coups ne sont pas l'uvre d'un de mes voisins mais bien de l'immondices que l'on doit appeler père, père de celui que j'aime et qui lui a fait tant de mal. Aucun de nous trois n'a bougé puis les trois même coups resonnent dans toute la maison qui semble geindre sous cette torture. Puis, peu après ceux ci, résonne une voix aiguë faisant tomber la pression agglutiné dans l'air au point où celui-ci redevient respirable. J'avais quelque peu oublié que la mère de petit lapin est également dotée d'un très fort caractère, je ne m'étonne plus vraiment aux vues de celui de mon petit lapin.
Après une autre poignée de secondes, je me décide à m'extirper de ma position contre Bakugo, à contre cur cela va sans dire et descend les escaliers qui gemissent sous mes pas et arrive à la porte d'entrée qui n'aurai point supporté encore un coup de plus. Avec la plus grande méfiance, j'attrape la poignée de porte d'une main ferme, la fait pivoter sur son axe laissant un petit cliquetis résonner dans l'ambiance lourde, qui s'était installée à nouveau pendant ma descente, et tire vers moi calmement pour finalement me retrouver bousculé par une tornade maternelle. Une véritable furie blonde traverse mon entrée et mon salon cherchant désespérément son fils. Lorsqu'enfin cette tornade suspend sa course, elle se tourne vers moi avec un regard qui ferait se sentir fragile une statue de marbre, un regard meurtri et terrifié. Je m'approche donc d'elle lorsque j'ai fermé la porte, sans me laisser la moindre chance de m'exprimer, elle me bombarde de questions tant que je finis par sombrer sans être capable de lui répondre. Du moins c'est ce que je pense jusqu'à ce que ma petite maman n'intervienne et ne la calme en l'invitant à s'asseoir sur le canapé. Commence alors un long cheminement de questions réponses puis la question finale, " où est mon fils ?". Toujours sur la défensive, je pose un regard las sur elle en lui demandant ce que cela pouvait bien importer puisque personne ne s'est inquiété pour lui jusque là. PAF. Ce bruit résonne dans toute la maison laissant un blanc dans cette atmosphère pesante, la main de la mère de mon petit lapin avait en une fraction de seconde rencontrée mon visage avec fermeté. Abasourdi, je regarde alors le visage tourmenté, crispé et ravagé par la tristesse de cette femme et je comprend alors mon erreur, elle s'inquiétait plus que raison pour son fils ce qui explique pourquoi elle est venu ici puisqu'elle nous a vu nous embrasser aussi.Une fois cet évènement passé, je me lève d'un bond et grimpe les escaliers 4 à 4.
PDV Bakugo:
Je m'étais recroquevillé dans le lit terrifié, je voulais me lever afin d'aller affronter mon père au début, mais lorsque la voix de ma mère résonne je me détend un peu. Puis la chaleur à laquelle je m'accroche depuis tout ce temps se détache et ce froid terrible prend place, passant ses longs bras autour de moi. Je m'emmitoufle dans la couverture et le draps portant encore l'odeur complexe de l'homme que j'aime plus que de raison et qui m'a sauvé même lorsque je ne m'y attendais pas le moins du monde. Sans m'en rendre compte, je me suis mis à compter les minutes loin de lui, écoutant tout raffut en bas. C'était tel un séisme faisant gémir la pauvre maison et chacun de ses meubles effrayés. Après un temps, tout redevint calme et je ne parvient plus à percevoir le moindre éclat de voix. Je ferme donc les yeux et tente de me laisser border par les bras de Morphée accompagné par l'odeur tendre de Kirishima. Ce qui se solde par une réussite qui reste pour le moins de très courte durée puisque qu'un bruit de gifle des plus sonore parcourt vivement les murs de toute la demeure me sortant de ma léthargie. Je tente de me relever alerté par ce son qui m'est bien trop familier. Puis rapidement, j'entend des bruits de pas qui se dirigent à grande vitesse vers la chambre ce qui me fait déglutir dans un intense stress qui finit par me faire fermer les yeux lorsque la poignée de porte pivote sur son axe.
Un temps qui semble équivalant à l'éternité s'écoule depuis l'ouverture de la porte, puis des pas timides brisent le silence de la pièce et enfin une paire de lèvres chaudes et légèrement humides se posent sur mon front. Cette simple marque d'affection me fais sourire comme un idiot et j'ouvre le yeux afin de tomber nez à nez avec le plus beau sourire qui puisse exister. Je me redresse légèrement afin que mes lèvres puissent s'unir, dans une délicatesse hors paire, à leurs comparses pendant un temps qui semble un infini de bonheur. Suite à cela, les bras puissants de Kirishima me soulèvent du lis tout en me conservant dans la couverture afin que le froid ne puisse pas glisser ses bras autours de moi. Kirishima fait attention à moi tel un crystal plus beau et précieux que tout, il descend les escaliers tout en conservant une emprise forte et douce dans ce porté princesse. Lorsque nous arrivons dans le salon, mon regard est immédiatement accroché à une coiffure et une couleur que je connais mieux que quiconque. C'est bien ma mère qui attend sur la canapé, ses doigts noués les uns aux autres dans un stress débordant, grattant par moment nerveusement son cou plus que rougit à force de répétition et ses jambes crispées l'une contre l'autre. Lorsque son regard entre en contact avec le mien, les larmes ne savent rester en place et se mettent à dévaler les courbes délicates de son visage, ces larmes ressemblent à une cascade impossible à stopper dans sa course au tapis sur le sol. En un éclair, une deuxième paire de bras s'enroule autour de moi, cette fois-ci l'étreinte est plus douce et moins sûre, ma mère me serre contre elle et je sens quelque chose que je n'avais point senti depuis bien longtemps. Le pouls de ma mère, son cur battant la chamade avec plus de vigueur que tout le carnaval de Rio au cur de la fête et enfin une pluie chaude qui vient couler et dévaler mon cou. Ses larmes suivent la route qu'elles peuvent sur mon corps encore faible puis ses lèvres maternelles viennent caresser mon front.
Après quelques instant, la mère de mon amour fait s'asseoir ma mère afin que Kirishima puisse s'asseoir en me gardant bien contre lui dans le bain de sa chaleur et se son odeur. Moi, je conserve mon visage emmitouflé dans son cou, m'enivrant de cette odeur que j'aime plus que le monde lui même.
POV Kirishima:
Posé sur la canapé, je sens le souffle froid et timide de mon petit lapin qui frôle tendrement la peau ardente de mon cou mais je n'en fait rien de plus que sourire en appréciant cette étreinte des plus agréable. Je caresse de la main gauche les cheveux de Bakugo tout en parlant avec sa mère et la mienne qui décide de faire chauffer un thé et de sortir quelques biscuits qui ravissent mon lapin qui grignote tranquillement tout contre moi. Le temps s'écoule et s'emballe bien plus vite que je ne l'ai pensé et imaginé et la fin de journée vient taper à notre porte. La mère de mon lapin l'embrasse sur le front une dernière fois avant de partir en me demandant, une peur et un tendresse très présente dans les yeux, de bien veiller sur lui. Je lui souris franchement et accepte ma "missions", eh bien quoi je suis un super héro. Après cela, je décide de remonter mon lapin dans la chambre et le border lentement et amoureusement, l'embrassant quelques fois, lui caressant les cheveux ou bien le visage pendant un temps jusqu'à ce que Morphée l'accueil en son sein. Je prend une douche rapide avant de revenir près de lui et me glisser tout contre, à peine fait qu'il se colle machinalement à moi me serrant comme par peur que je disparaisse. Je me laisse donc également guider auprès de Morphée avec une certaine appréhension de la journée à venir.
Voilà un chapitre après une longue absence mais je n'étais vraiment plus bien du tout et je préférais ne pas vomir ce mal sur Wattpad. J'espère qu'il ravira ceux qui attendait la suite avec impatience. J'essayerais de mettre moins de temps pour écrire un prochain chapitre mais comme dit précédemment je préfère ne pas vous offrir une suite qui représente plus mon état d'esprit qu'une histoire d'amour légère et loin de ce monde terne.
-Kisu, OrenjiKingu
YOU ARE READING
I had a secret... J'ai un secret
RandomYaoi Kiribaku, Kirishima rencontre pour la première fois Bakugo, instantanement son coeur se met à battre plus fort. Son idiotie lui fait croire à de la simple admiration. Jusqu'au moment ou il comprendra qu'il l'aime. Et la debutera le camouflage d...