Chapitre 3

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C'est le deuxième jour de notre cauchemar. Nous somme à de doigt de vomir en récurant les toilettes pour homme, c'est vraiment répugnant ! Je n'aurais jamais imaginé que ma mère puisse nous faire un truc pareil.

— Oh non ! se lamente Sophie avec un grimace de dégoût. Ils ont encore bouché les toilettes, c'est dingue comme les hommes peuvent être con !

Je ris en la voyant agité ses mains protégé par une paire de gant rose.

— Arrête de rire et viens m'aidez ! gronde-t-elle.

Je soupire en me redressant pour la rejoindre. Effectivement c'est bouché, une tonne de papier toilette flotte et Sophie n'arrête pas de tiré la chasse, mais rien de semble partir.

— On devrait laisser et prévenir Maria, elle fera venir quelqu'un.

— Ou, on pourrait aller prévenir directement ta mère de ce problème et lui jeté un mot ou deux à propos du groupe !

Je secoue la tête.

— Et lui dire que tu à écouter aux portes ? Je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

Sophie me regarde d'un air las.

— Mais non, je lui dirais que je suis en contact avec le groupe et qu'ils m'ont dit qu'ils passaient dans le coin.

Je pouf de rire.

— Comme si ma mère allais croire un truc pareil.

— Ben quoi ? après tout Brian le chanteur et aussi le plus canon du groupe, se tape beaucoup de ses fan, je suis certaine que je pourrais tenté ma chance.

Je lève les yeux au ciel.

— Tu oublie Nathan.

Elle hausse les épaules en se débarrassant de ses gants qu'elle accroche au chariot d'entretien que nous à donner Maria.

— Je ne suis pas en couple avec Nathan et toute façon je ne lui est rien promis !

J'allais lui répondre qu'elle devrait mettre les choses au clair avec lui quand Maria débarque les sourcils froncé comme d'habitude. Sophie prend immédiatement la parole.

— Justement ou voulais vous voir, l'un des toilettes est...

Maria agite sa main pour faire taire Sophie.

— Plus tard, madame Virani vous demande dans son bureau, suivez-moi.

Sophie et moi échangeons un regard suspect. Intérieurement j'espère que ma mère va mettre fin à cet esclavage, ridicule. Nous suivons Maria, jusqu'à devant une immense porte en bois brut. J'aurais pu lui dire que c'est inutile de nous accompagner, je connais parfaitement les lieux, mais cette femme me fiche les jetons. Elle frappe deux fois contre la porte, puis repart en direction inverse sans dire un mot.

— Ta mère va encore nous punir ? me demande Sophie.

— J'espère que non...

La porte s'ouvre sur ma mère qui est au téléphone comme d'habitude, je me demande combien de temps elle passe avec ce truc collé à son oreille. Heureusement elle raccroche au moment ou l'on s'installe.

— Alors comment ça se passe les filles ? demande-t-elle en prenant place sur son impressionnant fauteuil en cuir.

— Bien.

— Moyen.

Je lance un regard noir à Sophie, ce n'est pas le moment de se plaindre. Ma mère se tourne vers mon ami avec un air interrogateur.

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