Un jour je vivrai

je te rejoindrais

- PDV Newt -

Je me réveille dans un lieu qui m'est inconnu, je suis dans un petit lit et tout est blanc autour de moi.

Je me demande ce que je fais ici quand soudain j'ai comme un flash. Tout me revient, la soirée pour nos un ans, le moment où Thomas appele mes parents et enfin l'accident. Quand je réfléchis à ces derniers jours tout me paraît plus clair. Tout s'explique, cette impression d'être un fantôme, cette impression de connaître Thomas depuis longtemps, le fait d'être aussi proche de gens que je ne pensais pas connaître, tout devient clair.

Depuis le début j'étais en train de rêver, rien n'était réel, ce n'était qu'un méli-mélo de différents souvenir, un mélange entre la soirée après ma rencontre avec Thomas et celle de nos un ans.

Je repense au moment où j'ai rêvé visiter la tombe de mes parents.
Je ne me souviens pas de ce qui à suivis l'accident, seulement du choque lorsque le camion nous est rentré dedans.
Mais au fond de moi je sais qu'ils n'ont pas survécu.

Et maintenant, est-ce que je suis mort? Est-ce que je vais me réveiller ?
Est-ce que Thomas va bien ? Comment vit-il tout ça ? J'ai vécu la perte de mes parents dans mes rêves et je ne souhaite à personne de tomber dans une telle dépression, surtout pas à l'homme de ma vie. J'espère qu'il arrivera à passer à autre chose et à refaire ça vie. Je le lui souhaite de tout mon cœur, il mérite plus que personne d'être heureux.

- PDV Thomas -

Je suis dans la cuisine avec ma sœur quand j'entends mon téléphone sonner.

- Oui allô ?

- bonjour, Thomas ?

-Oui c'est bien moi.

- Ici l'hôpital Saint André. Nous sommes désolés mais si vous voulez pouvoir dire au revoir à Newt vous feriez bien de venir rapidement.

Paniqué je ne laisse pas le temps à la personne de donner plus d'explications. Je raccroche, attrape mes clé et cours en direction de ma voiture.

Arrivé à l'hôpital je me dirige, à bout de souffle, directement vers la chambre et je trouve le médecin qui m'attend à l'entrée.

-Que se passe t-il ?

- Je suis désolé mais les organes vitaux de Newt le lâchent un par un, nous ne pouvons rien faire, il ne passera malheureusement pas la nuit. Nous avons la possibilité de le faire sortir du coma avant la fin pour que vous puissiez lui dire au revoir si vous le désirez.

-Je... Oui je vous en pris...

- Suivez-moi.

Nous entrons dans la chambre, je m'assois au bord du lit et passe mes mains dans celles de Newt.

- PDV de Newt -

- Newt ? Mon cœur, tu m'entends ?

En reconnaissant la voix de Thomas je cligne des yeux et reviens doucement à la réalité dans une chambre d'hôpital.

- Coucou mon cœur...

Au dessus de moi, Thomas me sourit, des larmes au bord des yeux.

- Hey...

Je veux le rassurer, lui dire que tout va bien se passer, mais seul un long râle sort de ma bouche.

-Non ne parle pas, attend je vais demander de l'eau.

Il apporte un verre près de mes lèvres et je bois doucement.

- Merci...

Thomas me regarde avec une tristesse infini dans le regard.

- He, ça va bien se passer, je te le promets !

- Mon dieu je t'aime, je t'aime plus que tout au monde, tu ne peux pas savoir à quelle point mon cœur bat pour toi.

- S'il bat autant que le mien, alors si, je le sais. Arrête de pleurer s'il te plaît, viens plutôt m'embrasser.

Il vient poser ses lèvres sur les miennes et nous nous embrassons pendant de longues minutes.
Nous finissons par nous séparer à bout de souffle.

- Newt qu'est-ce que je vais faire ? Je ne peux pas vivre sans toi !

- Je t'en prie ne dis pas ça, tu dois faire ta vie, avec ou sans moi.

- Je ne sais pas...

- Fais le pour moi, s'il te plaît...

Je sent que je commence à fatiguer et mes yeux commence à se faire lourds.

- Thomas, n'oublie jamais que je t'aime et que je t'aimerai toujours !

- PDV Thomas -

- Thomas, n'oublie jamais que je t'aime et que je t'aimerai toujours.

Je vois Newt cligner des yeux et commencer à s'endormir.

- Newt? Newt ne me laisse pas, je t'en supplie ! Newt!

Je m'ecroule contre le torse inanimé de l'homme de ma vie en entendant le bip incessant des machines.

- Je te rejoindrais, je te le promets.

Fin