Horizon, une fille pas comme les autres

Chapitre 1: l'enfant maudit.

Notre récit commence lors de la grande pestilence, c'était un jours d'orage, l'entièreté du petit village Normand tremblait face au immense flash lumineux. Non loin de là, dans une épaisse forêt, de drôle de choses se faisaient entendre. Des hommes et des femmes tout de noir vêtu, récitaient dans un latin bien ancien, quelques incantation à ne pas mettre entre les mains de n'importe qui. Et au bout d'un moment, l'un d'eux les arrêta.

- Mes frères et mes sœurs, maintenant vous pouvez m'apporter le bébé. Dit-il sous sa capuche.

Tous s'exécutèrent a emmené un jeune fœtus au milieu du cercle formé par les personnes. Une fois placé bien au centre, d'autres incantations se firent entendre, et cela dura un long moment. Lorsqu'ils eurent enfin fini, chacun versa quelques goutes de son sang sur l'enfant, puis le laissèrent dans la forêt avec pour seule compagnie un tissus pour le recouvrir.
De nombreuses heures plus tard, l'enfant commença une croissance rapide, atteignant la taille d'un bébé normal, le jours était bientôt présent, et des enfants un peu trop curieux arrivèrent pour jouer dans les bois, mais qu'elle fût leur surprise de voir l'enfant là, sans personne autour.

- Regarde là-bas, on devrait en informer les adultes tu pense pas ? Dit le premier.
- Oui sûrement, ramenons le au village, sinon il va mourir de froid le pauvre. Répond le second.

Ils prirent doucement le bébé, et l'emmenèrent auprès du seigneur du village, disant l'avoir trouver dans le bois non loin et ne pas savoir quoi en faire. L'enfant dû rester dans la demeure du seigneur, le prenant pour lui. Bien des semaines passèrent et des excroissances commencèrent à lui pousser dans le dos, mais rien d'inquiétant pour le moment. Ce ne fut que lors de l'arrivé de voyageurs venant de la capitale, fuyant l'infection, pour demander logis au seigneur, que l'enfant s'avéra être utile. En effet, ses excroissances devenu légèrement plus grandes, se mirent a les attaqués, et a révélé des rats sous leurs vêtements, et des traces de la peste sur eux. L'enfant tua rats comme voyageurs, défendant ainsi son village d'une potentielle prolifération du virus.
Depuis ce jours, et ce jusqu'à la fin officiel de l'infection de la peste, l'enfant resta avec les gardes aux portes pour détecter les porteurs de peste. Elle était devenu une jeune fille à présent, et se lassait d'être la seule à sentir cette maladie, quand à ses excroissances, ce sont de grandes ronces qu'elle taille tout les mois.
Aujourd'hui est son dernier jours de service, à présent elle retourne vivre chez son père, le seigneur, pour passer de meilleurs jours que dans la caserne des remparts. Les soldats bien malheureux de devoir lui dire au revoir, elle fut toute autant accablée de désespoir.

- Mes amis, ne vous inquiétés point, je reviendrai vous rendre visite dès que père me le permettra. Dit elle en câlinnant le capitaine de la garde.
- Nous t'attendrons avec impatience ma petite Horizon. Lui répondit-il.

Elle le lâcha, et parti en direction du manoir du seigneur. Et quand elle fut arrivée, elle se retourna vers la caserne une dernière fois, et entra dans le manoir. Son père adoptif la reçoit cordialement dans un petit salon à l'arrière.

- Ma chère fille, comme je suis heureux de vous revoir revenir pour de bon à la maison. Dit-il
- Père, tout la joie est pour moi, et je suis d'autant plus joyeuse car le virus est enfin anéanti. Répond-elle souriant.
- Ton sourire est radieux, cela m'a énormément manqué de ne point le voir durant toutes ces années de service au mur, et j'en suis désolé de t'y avoir envoyé.
- Là n'est pas le problème, père, je m'y suis fort amusée, et le capitaine est une bonne personne. Aujourd'hui encore, il m'a nommé Horizon, mais je n'ai toujours pas compris le sens de ce nom.... Se questionne-t-elle.
- Tel est le nom que l'on donne quand on rencontre un changement, ta venu a été un horizon bénéfique, tu étais la mieux placée pour nous aider à repousser la maladie. Lui dit-il en prenant Horizon dans ses bras.

Elle ne s'était jamais vraiment posée la question, et n'attendait pas vraiment de réponse non plus, alors elle se contenta de serrer son père et d'en rester là pour la discussion.
On frappa à la porte,lorsqu'on ouvrit, on vit des personnes encapuchonnée qui se tenaient là, l'un d'eux s'avança vers le valet, et lui demanda où se trouvait l'enfant, et on lui répondit qu'elle était derrière avec le seigneur. Ils forcèrent le passage, allant vers le salon d'un pas décidé. Arrivé là, ils interrompirent le maître de maison et sa fille.

- Qui diantre êtes vous ? Demande le seigneur.
- Des connaissance de la petite, ou plutôt d'anciennes connaissances vu qu'elle n'était qu'un fœtus quand nous l'avons prise. Répond l'un des mages noir.
- Expliquez-vous donc ! Demande Horizon sans comprendre.
- Nous t'avons enlever du ventre de ta mère tout en l'assassinant au passage, afin de récupérer un bébé pour notre rituel, et on dirait qu'il a marché. Dit le mage en pointant le dos de la fille.

Horizon ne compris pas sur le moment, mais son "père", lui, compris immédiatement que la fillette n'était plus humaine depuis le soir où il l'avais recueillis.

- Mon enfant, tu est maudite. Dirent à l'unisson le mage et le seigneur.