Le Fils D'une Autre

Une dernière fois, un "au revoir" (3)

Puis d'un coup j'ouvre les yeux et me tourne dans sa direction. Je le regrette tout de suite puisque je ne peux me détacher de son visage si fin et droit. Vient alors les questions:
-Comment m'as tu trouvé?
-C'était notre endroit préféré durant ...il y a longtemps.
-Humm. Ça ne l'est plus ?
-Si, bien sûr, ça le sera toujours.
-Et pourquoi venir me voir?
-Car il faut qu'on parle, tu le sais bien, ça ne peut plus durer!
-Tu m'avais promis!
-Je ne veux plus le cacher déjà que elle a dû mentir et faire des sacrifices!
-Car ça te dérange maintenant de mentir? Ça n'avais pas l'air de te déranger la dernière fois pourtant!
-J'ai changé depuis que j'ai appris à te connaître, TU m'as changé, tu m'as fais découvrir le monde, l'amour, l'amitié, la peur, la tristesse... Tout!
-Car tu crois que c'est toi qui a souffert dans l'histoire, c'est toi peut-être, qui a dû abandonner ton ...
Je ne peux pas finir ma phrase, je suis stoppé par ses lèvres contre les miennes, je le laisse passer sa langue, se mélanger à la mienne, puis à bout de souffle, nos fronts se collent et notre souffle contre celui de l'autre.
-Non, on peut pas, on est mariés, tous les deux. Il faut arrêter là.C'était la dernière fois. La fin, notre adieu.
-Tu le veux vraiment Hermione?
-...Oui.
-Très bien, alors adieu.
Et il transplane, en me laissant seule avec mes larmes.
Après plusieurs heures à réfléchir à ce qui c'était passé, je parcours les nombreuses rues de cette ville magnifique.
Au couché de soleil, je transplane devant la porte de la maison, après avoir de nouveau séché les larmes sur mes joues, j'ouvre la porte et me retrouve nez à nez avec Ron. L'air furieux il me dévisage, puis sur un ton que je n'apprécie pas, il dit:
-T'étais passée où ? Je me suis fais un sang d'encre, par Merlin, Hugo t'a demandé toute l'après-midi! Sa mère a disparu et l'a laissé sans aucune nouvelles !
-Tu compte te calmer ou ça se passe comment? Je suis fatiguée, j'ai vécu une journée éprouvante, et toi au lieu de me demander comment je vais, tu m'engueule comme un taré !
Je me dirige vers ma chambre avant qu'il n'est le temps de me faire de nouveau un reproche. Après avoir fermé la porte, j'entends un petit tapement contre ma porte.
-Laisse moi tranquille Ron!
-Maman...
Au son de sa voix si enfantine je ne peux rester en colère et après avoir ouvert la porte, je prends mon fils dans mes bras, je sens des larmes couler dans mon cou, je comprends aussitôt que mon enfant a entendue notre dispute, alors je le rassure au point qu'il s'endort dans mes bras, après cela je le met confortablement dans son lit et le borde. Je ferme la porte puis part me coucher moi aussi.