Chapitre VI

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Sous un soleil du moins imposant par sa clarté et sa chaleur, cuisant la peau de deux petits garçons assit au sol poussiéreux d'un parc animé par des enfants et leurs parents. Ils sont totalement exposés au soleil sans aucune ombre sur eux ou voir même à côté d'eux, l'un des deux était plus frêle et plus pâle que l'autre, l'autre à l'air d'un enfant remplie d'énergie près à tout dépenser au parc. Le plus frêle est en pleure, grâce à son short marron qui dénude ses jambes ont peut apercevoir ses écorchures sur ses genoux, rien de bien méchant mais assez pour en flaire pleurer un enfant.

-Il faut que tu devienne fort Nico! Je ne serai pas toujours là pour te protéger.

Le garçon réconforte son ami blessé, il le prend dans ses bras et essaye de soulager ses blessures avec de l'eau tout droit tiré de la fontaine juste à côté d'eux. Les autres enfants et parents ne s'approchèrent pas d'eux, même pas pour voir si tout allé bien. Nicolas a l'habitude de ce genre comportement chez les adultes, ce qui énerve Max qui au contraire trouve cela injuste et impossible à comprendre. Il faut dire que le petit Max sûr-protège un peu trop son ami mais en même temps ils sont tous les deux amis depuis leur naissance, leur berceaux à l'hôpital étaient à côté, ils sont nés aussi le même jour et à la même heure se qui renforce leur amitié.
A force de le cajoler, Max sent la peau de son ami devenir totalement brûlante ce qui l'inquiète fortement, il vient à lui caresser ses cheveux ébènes.

-Tu commence à être malade Nico. Je te ramène chez toi...
-Max, dors chez moi ce soir je ne veux pas être seul.

~Ellipse~

Le soleil si chaleureux laisse place à la lune plus calme et cachotière, cette même lune qui joue le même rôle que le soleil, éclairer. Elle allume la chambre spacieuse d'un petit garçon, ne le laissant pas dans l'obscurité angoissante. Ce petit garçon est accompagné de son ami, son meilleur ami, les deux sont allongés sur un lit qui semble si immense pour deux petits êtres sans défenses et si innocents.

-Max tu pense qu'on va rester amis pour toujours?
-Évidement! Faisons même un contrat pour tenir notre souhait!
Le plutôt blond, plus explosif du duo, se lève pour ramasser une feuille traînante au sol ainsi qu'un stylo mâchouiller du au stresse sur le bureau. Il revient vers son ami, et ensemble dans la nuit, ils créèrent leur contrat d'amitié.

~Keiyaku~
Toujours de l'entraide entre nous,
Toujours pouvoir se reposer sur l'autre.
Aucune trahison n'est permise,
Aucun abandon sous peine de punition.
Rester ami jusqu'à la mort!
Sous ce contrat, la première d'une amitiés soit être respecter jusqu'à la fin, du temps déterminé.

Après que les deux garçons ont tout deux mis leur accord sur ce bout de papier, qui prend maintenant une grande importance, ils s'endorment l'un dans les bras de l'autre sur la couette. Tout deux protégés par la clarté de la lune et la bienveillance des étoiles, ce soir là, en plus d'une amitié renforcé une étoile filante passe sous leur petite tête angélique.

~Ellipse~

-Nico sort de ta bulle!!! Les autres pensent que tu es hautain avec eux.
-Non! J'ai... J'ai juste peur Max...
-Avoir peur c'est pour les faibles...

Nicolas et Max sont maintenant entrés en primaires, ils sont par chances tout deux dans la même classe. Malheureusement une ombre plane autour de leur amitié, quelque chose de néfaste se crée comme un faussé. Max a bien plus de facilité pour parler et s'ouvrir aux autres, pour se faire de nouveaux amis avec ses camarades contrairement à Nicolas qui est plutôt un garçon discret toujours en retrait du monde social a cause de la peur. Cela les éloignent à petit feu inquiétant le plus frêle des deux, qui a toujours gardé leur contrat dans son sac pour se sentir en sécurité et se rassurer que Max ne l'abandonnera jamais.

~Ellipse~

-Nico tu es trop faible!! J'ai trop honte, je ne veux plus être ton ami! Reste loin de moi...

Les deux garçons sont à présent au collège, ils sont encore et toujours dans la même classe et le faussé devient encore plus grand au fil du temps qui passe. Nicolas c'est encore plus renfermé sur lui même tandis que Max est devenu un bourreau plein de colère en lui.
Finalement les jours passent au collège et une fillette se rapproche un peu plus du petit Nicolas qui resta depuis le début seul dans son coin. Pour une fois, le garçon ne fuit pas la fillette qui tente d'être social avec lui.
Les deux camarades changent de titre pour être deux amis, la fillette se prénomme Emily mais Nicolas l'appelle Emy pour faire plus court mais aussi pour montrer qu'il l'affectionne sincèrement dans son cœur déjà brisé par son ancien ami. Cette attirance entre les deux attire les foudres de Max et de sa nouvelle bande qui ne sont attirés que par la violence du plus fort règne et le plus faible s'exécute. Malgré les regards noirs de Max, les deux nouveaux meilleurs amis restent collés l'un à l'autre tous les jours au point d'avoir fait retrouver le sourire au petit Nicolas.

Pendant la pause d'un cours, les deux amis parlent dans la cours se situant à proximité du groupe de Max, mais à présent Nicolas n'en a que faire de lui ayant Emy à ses côtés une douce hirondelle prête à le protéger comme un ange le ferait pour une créature de dieux. Soudain, pour la première fois depuis années, dans cette cours, Max entend de nouveau ce fire si innocent qui l'a charmé, ce rire communicatif et incroyablement mignon venant de Nicolas. L'entendre rire le fait sourire mais savoir que ce n'est pas grave à lui le met dans une rage folle. Alors, lors que Emy se retrouve seule, que le blondinet vient à sa rendre la prenant à part, loin des regards indiscrets mais surtout loin de son ancien ami.

Suite à cette entre-vue secrète les joues sont passés et Emy a déménagé en prétextant que son père a été muté à l'étranger, elle n'explique pas plus pourquoi à Nicolas son départ si précipité et s'en va sans se retourner. Laissant de nouveau ce petit seul, lui arrachant le peu de joie qu'il avait réussi à retrouver grâce à elle.
Depuis ce jour, Max n'a pas arrêté de brutalisé Nicolas le rendant encore plus isolé de ses camarades, le rendant encore plus docile et inexpressif ; une coquille vide...

KeiyakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant