Keiyaku

Chapitre VII

-J'aimerais retourner dans l'enfance pour rester innocent et jouer de nouveau avec toi...

Nicolas se retourne suite à cette phrase remplie de regret totalement sincère, il croise le regard de son camarade encore bien malade, puis il reste silencieux ne sachant pas si il peut faire un seul pas dans cette pièce décoré de souvenir à eux deux. C'est seulement en voyant Max se redresser contre son coussin que le jeune garçon se met enfin à bouger pour s'assoir sur le sol, le dos coller contre le rebord en bois du lit. Il plante son regard à ses pieds, les genoux recroquevillés contre sa poitrine, se demandant toujours comment ils en sont arrivés à la.

-Je n'ai aucune rancoeur envers toi...

Des secondes de silences s'écoulent, après cette phrase sonnant bien comme fausse, Nicolas se retrouve soudainement plaqué au sol au dessus de lui se trouve Max, avec une mine totalement furieuse.

-Pourquoi... Pourquoi!!?? Tu devrais me haïr!!! Je t'ai trahis , je t'ai fais du mal, maltraité verbalement et physiquement et par dessus tout! Je t'ai fais perdre ton si beau et angélique sourire...
-Je te hais Max, je te déteste mais tu reste tout de même mon ami! Tu te rappelle, pas d'abandon sous peine de punition...
-Je t'ai abandonné, punis moi!
-Rester ami jusqu'à la mort...
-Je n'ai plus été ton ami.
-Alors... comme punition redeviens mon ami...

Les deux se mettent à pleurer exprimant enfin ce qu'ils avaient réprimés depuis toutes ces années loin l'un de l'autre à cause de ce faussé creusé par le temps. Nicolas se cache les yeux avec ses mains pleurant comme un enfant qui se serait fait plus gronder. Max s'allonge au sol, à côté de son camarade frêle, puis il le prend dans ses bras pour pouvoir le réconforter comme quand ils étaient petits. A cet instant ils se replongent dans le passé d'un petit blondinet protégeant son brun si frêle de tout, sauf que cette fois en l'occurrence celui qui a fait du mal au brun n'est autre que lui.
Cette nuit les deux se retrouvent, les deux sont dans les bras l'un de l'autre dormant comme des enfant d'autrefois. Sous les larmes salées qui ont finies par se dévoiler avec le temps, qui ont finies par reboucher ce fossé entre eux étant devenu néfaste pour les deux jeunes garçons, devenu des adolescents.
Ils restèrent au sol encore endormis jusqu'au petit matin où dès les premiers rayons de soleil les deux garçons ouvrent leurs yeux gonflés par les pleures de la nuit dernière.

Alors qu'ils s'apprêtaient à marcher pour se rendre en cours, Nicolas sent qu'on le tire par derrière dès qu'il sort de la maison, il pose son regard surpris vers la personne devenant un peu plus surpris quand il voit que c'est Mikael qui a toujours l'air aussi furieux contre lui sans savoir pourquoi. Mikael le rire pour le mettre contre son torse, un signe d'appartenance qu'il fait pour montrer à Max que maintenant Nicolas est avec lui en quelque sorte, il accompagne son geste d'appartenance par un regard menaçant à ce blondinet pour l'inciter à s'éloigner de son petit garçon frêle. Soudain une petite voix vient casser cette atmosphère pleine de colère et de domination, faisant baisser le regard de Mikael vers son humain.

-Dagon je vais en cours...
-Mikael petit~
-Mikael je vais en cours...
-hmmm Dans ce cas je t'accompagne, qui sait ce qui peut arriver dans ce monde sauvage.

On remarque tout de suite qu'à la fin de cette phrase, cette phrase qui ne semble être destiné à un certain blondinet, Mikael se mettre en les deux posant son bras sur les épaules de Nicolas. Ce dernier se laisse faire, dans le fond il était content de voir que son démon ne lui en voulait plus et qu'il semble d'ailleurs de nouveau taquin pendant le trajet.

Pendant le chemin Mikael n'a pas arrêté de taquiner Nicolas, par des petits gestes physiques comme l'embrasse sur la joue et la lui pincer doucement, lui disant des petites choses embarrassantes seulement pour le voir rougir à cause de lui. Cela lui faisait bien rire, mais sous ses rires plutôt apaisants, il reste sur ses gardes quand il s'agit de Max après tout il le trouvait pas mal suspect, il ne pose aucune question sur l'identité de Mikael sur qui il est pour son ami d'enfance ou autre. Comme si il le connaissait déjà, enfin cela peut être simplement de la paranoïa mais Mikael décide de rester sur ses gardes afin de protéger un maximum son petit humain qu'il affectionne particulièrement.

Tandis que les trois garçons marchèrent dans les rues animées de la ville, sous cette fraîcheurs matinale assez agréable. Un regard plus sombre et mystérieux se met à les observer en hauteur, assez loin pour ne pas que Mikael s'en aperçoive, en effet Amon, perché sur le toit d'un immense immeuble, observé avec une attention particulière son camarade Mikael ainsi que l'humain Nicolas mais cette fois avec un certain mépris et dégoût de le voir dans les bras d'un démon.

(Désolée de cette longue absence imprévue, je vais essayer d'être un peu plus active pour les prochaines chapitres.)