Chapitre 4 : Quand ?

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Il était midi, l'heure de manger approchait alors Jev Norel ce leva et pris la direction du réfectoire après avoir verrouiller la porte de son bureau. Il mangea en silence bien que ses collègues d'humeur plus joyeuse essayèrent sans succès de le faire parler ou même sourire. Il sorti de la cantine à grand pas mais fut rattrapé par le même stagiaire que la dernière fois.

" Monsieur Norel ! Attendez ! S'il vous plait ! Le notaire de la famille Hills à déposer cela tout à l'heure. J'ai tenté de vous l'apporter à votre bureau, mais vous ne répondiez pas lorsque je frappait à votre porte.

- Merci."

Jev Norel s'empara de l'enveloppe de papier kraft que lui tendait le jeune homme et le gratifia d'un signe de tête. Puis, il retourna dans son bureau pour regarder de plus près le testament de la fillette.

Testament de Nyméria Hills

Je souhaite que tous les biens m'appartenant ne sois pas donner. Je laisse deux options :

La première : qu'une partie de mes biens soient enterrer avec moi et l'autre partie soit brulée.

La deuxième : que l'ensemble de mes biens soient brulés.

Cependant, je souhaite qu'il y ai éventuellement deux exceptions.

La première : Je veux que, s'il le souhaite, mon journal soit légué à l'Inspecteur chargé d'en apprendre davantage sur mon suicide. Dans le cas où l'Inspecteur refuserai, mon journal doit être brulé ou déposé dans ma tombe.

La deuxième : que le sautoir en fer avec la pierre jaune-orangée soit légué à la propriétaire d'Akira, en mémoire des yeux de celle-ci. Dans le cas où elle refuserai, qu'il soit légué à l'Inspecteur. Dans le cas où les deux refuseraient, je souhaite que tel mon journal, il soit brulé ou déposé dans ma tombe.

Bien à vous,

Nyméria Hills

Jev Norel fronça les sourcils, semblant étonner de l'attachement que la fillette semblait avoir pour le parfait inconnu qu'il représente pour elle. Il y avait une note dans enveloppe, indiquant la date et l'heure de l'enterrement de la fillette. Jev Norel entoura la date sur son calendrier. C'était le lendemain. Il souhaitait avoir l'occasion d'interroger la famille de la jeune fille. Puis, il s'enfonça dans son fauteuil de cuir avec le journal dans les mains.

Jour 4

C'est la quatrième fois que j'écris dans ce journal. C'est la quatrième fois que je vous écrit, en quelques sorte, Monsieur l'Inspecteur. Ne croyez-vous pas qu'il est tant que je vous tutoie ? Peut m'importe ta réponse, je te tutoierais. J'ai réfléchis, longtemps et j'ai commencer à faire mon choix. Je ne m'éventrerais pas. C'est une méthode trop classique et trop sale. Je veux que mon dernier voyage ce fasse sans que mes entrailles ne désir que se répandre sur le sol, si sol il y a après la mort.

Un autre point important du suicide est le jour. Mais, pour que je choisis le jour, il faut que je choisis le lieu. Parmi les lieux que j'ai énumérer hier, j'ai choisi mon école, surtout pour la symbolique. En choisissant ce lieux, je peux éliminer la méthode de la noyade. Reste le jour à choisir.

Le samedi et le dimanche sont écarter, hors de question qu'on retrouve mon corps alors que cela fait deux ou trois jour que je suis morte.

Le lundi, en début de semaine, le directeur ouvre les portes en même temps que l'ouverture pour la rentrée des enfants, je suis certaine que plusieurs de mes camarades de classe verrai alors mon corps. Une option alléchante, de quoi en traumatiser plus d'un. Cependant, cela signifie que l'établissement sera fermer pour que les policiers puissent faire leur enquête. Ils aiment lorsque l'école est fermé et je ne veux pas leurs faire plaisir.

Le mardi, le problème est le même, et il y aura moins de porter psychologique car les femmes de ménages et le directeur arrivent en avance, cependant pas suffisamment pour que tous les parents sois au courant. Il y aurai alors une rumeur sur ma mort, ce n'est cependant pas ce que je recherche. Le mardi est donc un jour a éliminer dans mes choix.

Le mercredi, un jour en milieu de semaine. Comme nous avons cours uniquement le matin, ils ne rateront que peu de cours. En espérant qu'une enquête sur le lieu du pseudo crime, en l'occurrence, ne dure pas plusieurs jours. Il y a la encore peu de porter psychologique.

Le jeudi est le jour où le directeur arrive le plus tôt. Il aura eu le temps de prévenir la police et tous les parents avant même que la rumeur de ma mort ne s'ébruite. Le jeudi est éliminer.

Le vendredi, un jour symbole, Akira est morte un vendredi. Le directeur arrive très peu de temps avant l'ouverture. Je pense que même s'il prévenait la police à l'instant où il découvre mon corps, il est presque impossible que la police arrive avant l'ouverture. Il y aurai une rumeur et une émeute, la curiosité est un vilain défaut ! Les autorités aurai également tout un weekend pour faire leurs prélèvements et leurs recherches d'indices.

J'ai fait mon choix, le vendredi. En mémoire d'Akira, ma chère et tendre Akira. Comment ont-ils pu" lever la main" sur un être aussi parfait.

Les derniers mots étaient écrit d'une écriture brouillonne et appuyée, comme si ils avaient été écrit sous un sentiment de colère profond. Jev referma le journal, la fillette c'était effectivement suicidée un vendredi. Il se retourna pour faire face à la fenêtre. Il faisait nuit. Jev sorti du bureau, le journal dans la poche intérieur de son manteau. Il traversa le parking pour rejoindre sa voiture et fuir le brouillard devenu constant depuis quelques jours. Alors qu'il cherchait activement ses clés dans ses poches, son téléphone chuta. Jev grogna et vérifia son état après l'avoir ramasser. Alors qu'il pénétrait enfin son lieu de résidence, il eu l'étrange sensation que la brume se jouait de lui.


Journal d'une enfant suicidéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant