Chapitre 5 : Qui ?

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Jev se leva à l'aube, il se prépara un copieux petit déjeuné qu'il dégusta en regardant la ville déjà agitée de si bon matin. Seul dans ce grand appartement, il s'assit dans le canapé. Il s'était levé trop tôt pour l'enterrement qui avait lieu aujourd'hui, mais il se connaissait suffisamment pour savoir qu'il ne se rendormirait pas. Il alluma la télévision pour avoir un bruit de fond dans cet appartement trop silencieux. Il zappa d'une chaine à l'autre sans même faire attention au contenu diffusé. Au bout de quelques minutes il éteignit la télévision et se mis à déambuler dans son salon. Lui, d'ordinaire si calme, était aujourd'hui nerveux. Tentant de ce calmer, il mis de la musique, mais rien n'y fit. Il était nerveux. Une fois de plus il contempla l'agitation des passants. Ils les regarda grouiller sur les trottoirs, s'engouffrer dans la  bouche de métro, tenter vainement de rattraper le retard qu'il avait accumuler en traversant à tord et à travers la rue faisant pesté les automobilistes déjà en retard en raison des bouchons créé par les réseaux de bus et les feux rouges bien trop long par rapport à la durée du feux vert. Jev se retourne, il est l'heure. Il s'empare de ses clés de voiture sur le meuble de l'entrée et se vêtit de son long manteau noir. Il vérifia que le journal était toujours à sa place et parti.

Arrivé à l'église, il la trouva vide. Pensant que la cérémonie était fini, il se rendit au cimetière. Mais, lorsqu'il sorti de l'habitacle de sa voiture, il fut pris d'un sentiment de malêtre. Il avait un très mauvais pré-sentiment. Et pour cause, lorsqu'il arriva dans l'encadrement des portes menant au cimetière. Il n'y avait dans le cimetière que deux hommes enterrant le cercueil. Jev vérifia l'heure, il n'était pas en retard, il était l'heure exacte de l'enterrement. Perplexe, il appela le notaire pour en apprendre plus, supposant que l'enterrement avait été avancer.

"Pas du tout, seulement, le prêtre n'a pas fait de cérémonie comme prévue. Il n'y avait personne pour assister à l'enterrement alors il a pris la décision d'aller au cimetière pour l'enterrée directement. Il vient de m'appeler. affirma le notaire.

- Pardon ? Personne n'ai venu à l'enterrement de cette fillette ? Pas même le père, la famille, les camarades, les parents d'élèves ou même le directeur...s'étonna l'Inspecteur.

-Non, personne."

Jev raccrocha il était remonté dans sa voiture durant sa conversation avec le notaire. Il s'apprêta à démarré mais, du coin de l'œil, il vit les hommes qui enterrait la fillette sortir du cimetière. Il ressortit donc de sa voiture et sans savoir pourquoi, car il n'y avait pas de raison particulière, il s'approcha un peu de la tombe. Il observa de loin les lettres d'or sur le marbre.

"Nyméria Hills

31/05/2011 - 06/06/2019"

Elle est morte une semaine après son anniversaire. Jev se retourna et quitta le cimetière. Il pris le route le menant jusqu'à son bureau pour si enfermer une fois de plus. Il s'installa confortablement dans son fauteuil de cuir et ouvrit le journal.

Jour 5

J'ai donner les raisons de mon suicide et vaguement des personnes, mais je n'ai jusqu'à présent pas détailler. Mes réflexions sur mon suicide avance mais sans plus, je n'ai donc rien à écrire dessus pour le moment. J'en profite donc pour parler des personnes qui m'entoure.

Mon père, il travail et va au bar. Il rentre toujours saoul. Il signe tout les papiers qu'on lui demande de signé. Ce qui est plutôt pratique pour les facteurs qui ramènent les courses que je commande sur internet. Il ne m'aime pas. Lorsqu'il est vraiment très saoul et qu'il me voit, il m'insulte et me dit que c'est à cause de moi que ma mère est morte, que j'ai détruit sa vie. Et il me frappe aussi. J'ai donc pris l'habitude de l'évité un maximum.

Manon, c'était ma meilleure amie. Elle disait que jamais elle ne me quitterai, que jamais on ne se disputera vraiment, qu'elle me pardonnera tout. Comme quoi, la parole humaine ne vaut rien. Elle m'insulte et crache sur moi dans mon dos, répandant sa langue de vipère dès qu'elle en a l'occasion. Elle n'a pas hésiter un instant à dévoilé au grand jour tous les petits secrets que je lui est partagé. Rendant publique mes peurs, mes doutes et mes pensée les plus intimes.

Paul, il est méchant et prétentieux. Il use d'une autorité factice simplement parce que les gens l'aime bien. Il est chouchouté par les profs car s'est le fils du maire et que les gens veulent ce faire bien voir par celui-ci. Il insulte gratuitement toutes les personnes qui ne sont pas à son gout. Il est le point de départ de ma situation. Il rassemble autour de lui tellement de monde que toute l'école s'est retournée contre moi au moment même où il l'a décider. Je déteste Paul et sa vie parfaite, avec ses deux chiens aux regards idiots, ses deux parents qui l'aime et sa popularité ridicule.

Les amis de Paul, ils sont juste trop stupide pour penser par eux-mêmes. Il suivent Paul dans tout ce qu'il fait, aucun n'a de réel personnalité, se laissant effacer par leur ami, que je qualifierai plus de tyran puisque la façon dont il leurs parlent laisse penser qu'ils sont moins important à ses yeux que ses chiens.

Le fan club de Paul, sont des chipies. Elles sont celles qui m'ont fait le plus mal. Autant elles sont pratiquement toutes passives au humiliations que je subit de Paul et sa petite bandes, je veux dire par là qu'elles se contente de rires. Autant dans les vestiaires du sport, elles entrent en action. Elle me pousse, m'empêche de me changer et je reçois régulièrement de l'eau de leurs bouteilles ce qui m'oblige à faire sport trempée jusqu'aux os et accessoirement me faire réprimander par la professeur de sport. Un jour, après le sport, alors que j'avais fait exprès de m'attarder le plus possible dans la salle pour qu'elle se change avant moi, comme j'en avais maintenant l'habitude, elles m'avaient attendue et m'avait déshabillée dans les douches avant de les allumées pour me trempée moi et mes affaires.

Le directeur, est inutile. Il me voit régulièrement dans son bureau et pourtant, il n'a toujours pas compris que je me fais harcelée. Ou, il ne veut pas le comprendre. En tous cas, il ne fait rien pour que la situation change. Je ne suis pas la seule a être harcelée mais aucunes de ses personnes ne sont aidées. Je suis certaine que tu as une question, pourquoi je ne vais pas voir les autres personnes harcelée pour que l'on soit un groupe et plus des personnes isolées ? Parce que je n'ai pas envie que d'autre gens subissent se que je vis parce qu'ils sont amis avec moi. Je n'ai pas envie qu'ils aient honte d'être amis avec moi parce que je me fais insultée. Je n'ai pas envie qu'ils soient amis avec moi parce qu'il ont pitié de moi.

L'infirmière, est inutile également. Elle ne voit pas mes appels à l'aide. Je vais la voir pratiquement tous les jours parce que je me fais frappée. Jamais elle ne sais demandé pourquoi. Elle se contente de faire ce pourquoi elle est payée, soigner. Jamais elle n'est aller voir qui que ce soit pour dire qu'elle s'occupait bien trop souvent d'une même personne.

Les enseignants, aussi aveugle et inutiles que les autres. Ils ne voient rien lorsque je me fais frappée. Ils n'entendent rien lorsque je me fais insultée. Ou alors, ils ne veulent pas le voir ni l'entendre.

J'ai envie que toutes ces personnes sache qu'elles ont participé à ma décision de me tuer. Je ne sais pas encore comment mais je vais trouvé un moyen de le signifié. Tu le sais déjà toi, inspecteur. Je me demande si mon journal te sers réellement à quelque chose. Après tout, tu sais déjà ce qui va ce passé alors que moi, à l'heure actuelle, je ne sais rien.

A demain, Inspecteur.

Oui, ce journal l'aidait. Non, il ne savait pas tout. Il ne comprenait pas tout. Elle avait laissé des messages, oui, mais il ne les comprenait pas et ce journal l'aidait. Il referma une fois de plus le journal et parti manger.

Journal d'une enfant suicidéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant