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te souviens-tu de ces fois sur le fauteuil, dans la salle de bain, contre le mur, sur le comptoir de la cuisine ? nous étions des fauves avides de sensations dérisoires. tu aimais que je te prennes en levrette et moi j'aimais saisir ta taille de guêpe de mes mains puissantes. puis elles glissaient vers ta poitrine céleste. un torrent s'emparait ensuite de mon membre, responsable de ton ivresse et déferlait en toi des vagues de décharge électrique.
je te parlais de sortir dans des endroits sympas, comme un couple normal parce que dans ma tête tu étais mienne. mais t'avais autre chose dans la tienne. tu me sortais sans cesse des excuses bidons que je gobais comme un cleb. mais quand il s'agissait de s'envoyer en l'air, tu demandais pas mon avis. tu n'avais qu'à me lancer ces regards dont tu avais le secret pour que le mini moi s'asphyxie dans mon boxer. tu étais malsaine. l'emprise que tu avais sur moi l'était aussi. tu étais nocive. si j'étais un métal, tu aurais été corosive.

3 : AM (+16)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant